POUR COMPLETER...
28 Novembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Ce qui a été dit ici :
" Tout le monde essaiera de faire partout des 20 millions de gagnants qui auront la chance fabuleuse de (sur)vivre comme les paysans de l'époque de Louis XIV, sachant que les 45 millions de perdants, eux, vont mourir. Ça risque d'être assez affreux à voir, et au final il risque d'y avoir 90% de perdants, quand des millions de citadins affamés iront piller les campagnes, et dans les mois qui suivent tout le monde mourra de faim, parce que le pays aura été dévasté, les réserves de grains dévorées, etc.
Si quelqu'un pouvait me démontrer que tout ce que je viens d'écrire, c'est des conneries, ça me rassurerait, en tant que père de famille. "
Sans doute, ce point de vue est bien trop optimiste par certains côtés, et bien trop pessimiste pour d'autres. Sans doute, la baisse de population sera bien plus importante. Les français sous Louis XIV étaient adaptés à leur mode de vie, même bas. Ce ne sera pas le cas. Et l'ajustement peut être très brutal. La mauvaise qualité de l'eau peut être la cause de dizaines de millions de morts. Très rapidement.
Quand à piller les campagnes, ils faudraient qu'ils soient en état de le faire au delà de quelques jours. La plupart sont incapables des marches forcées, encore moins le ventre vide. Question de génération. Ce ne sont pas des soldats russes de la seconde guerre mondiale. Et même à l'époque, ceux-ci détonnaient par rapports aux autres armées par leur capacité de survie, qui apparaissait à toutes épreuves.
Ce que je critique chez Macron, c'est son partage des sacrifices. Là non plus, on ne touche pas aux riches, mais on fait porter uniquement l'ajustement -pour l'instant- chez les pauvres. Ceux qui consomment le moins. La croisière et l'avion sont épargnés. Bien entendu, une bonne partie de la consommation de gazole, ce sont les livraisons par camions ou camionnettes, indissociables du libéralisme économique et de la globalisation.
On tond, un peu, là où l'on pourrait tondre, beaucoup. En effet, si le 1 % riche consomme 40 fois comme le reste de la population, ce qui, vu ses voyages, son train de vie, n'apparait guère étonnant, on peut aisément réduire ce delta. J'ai faux là ? Non. On est bien dans le cas du "salaud de pourriture de riche".
D'ailleurs, on peut voir que les prix du pétrole se sont effondrés. Preuve que c'est sans doute la machinerie économique qui a cédé sous l'effet de la hausse des prix. Le monde n'était pas susceptible d'absorber une hausse bien moindre qu'avant, et on se retrouve comme dit Gail Tverberg, dans le cas de la baisse des prix, qui accompagne l'effondrement. " Le prix maximum abordable du pétrole semble diminuer avec le temps . "
Le gouvernement français, c'est celui qui sur le Titanic aurait crié au feu. Le diagnostic et le remède sont faux.
La population est sans doute assez mature pour accepter la transition, si on lui explique pourquoi. Là, elle voit bien qu'on lui raconte des salades.
Le problème est surtout chinois. La Chine représente la moitié de la demande des matériaux de base.
" En raison des problèmes rencontrés par la Chine, le pays devra nécessairement réduire ses activités de fabrication, de construction de routes et de maisons dans les années à venir. "
Imaginons le coup de tabac sur l'activité mondiale, et l'effondrement des prix du pétrole subséquent. Si Macron était capable de comprendre ce que je viens de dire, il en aurait un malaise : sa mondialisation a du mal.
Simplement, la crise des gilets jaunes prouve une chose. La population est incapable, ni financièrement, ni psychologiquement, d'accepter une hausse des carburants, et dans ce cas là, une hausse tout à fait politique, et en rien, avec des raisons économiques.
Pour les économies d'énergies, il existe bien des leviers d'actions, bien plus indolores que la hausse des prix. Cela s'appelle la législation et l'interdiction, tout bonnement, de certains équipements neufs. Là, il n'y aurait aucun problème.
Pour ce qui est des écologistes, friands d'immigration il faut leur rappeler que les 25 % de la population libanaise réfugiée, vient essentiellement de Syrie, un pays voisin, avec qui il y a beaucoup de parentés, une communauté de civilisation et qui faisait partie du même pays il n'y a pas si longtemps. D'ailleurs, le Liban du mandat français était beaucoup plus étendu, il s'étalait sur toute la côte, et comptait en son sein, d'ailleurs, la plupart des alaouites.
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