POUR REPONDRE...
14 Novembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Oui, j'ai eu des démêlés -gentils- avec un médecin au sujet de certaines de mes remarques.
Mais je renverrais à la notion de lutte des classes.
Les médecins sont comme tout le monde. Certains ont un sens civique, une déontologie. D'autres, l'appât du gain les guident. Qui n'a pas entendu ces demandes de dépassement (financiers, pas de soi) ?
Si l'industrie pharma dépense autant d'argent à acheter les médecins, c'est que cela a bien un rendu.
Sans compter ces usines baladeuses qui servaient à acheter les hommes politiques.
Et aussi le fait que très souvent, le ministre de la santé soit un médecin. Donc très sensible aux demandes des corporations...
C'est le mélange des genres.
L'intérêt de la personne soignée, ce n'est pas l'intérêt de l'industrie pharma, ni l'intérêt financier du médecin. C'est aussi simple que ça. Il n'y a pas que ça qui rentre en ligne de compte. Mais il faut en prendre conscience.
Après, certains sont dans les limites de la correction. D'autres pas. Certains font ce métier, uniquement pour l'argent. Bien que je ne nie pas qu'il faille être doué.
Mais, on aurait pu choisir une toute autre architecture de l'organisation du système de soin. Une qui soit bien moins coûteuse.
Les nouvelles techniques sont coûteuses ? Uniquement parce qu'on les laisse devenir coûteuses.
D'ailleurs, les grandes mortalités sont maitrisables à des coûts minimes. La fin des grandes épidémies en est l'illustration frappante. Elles ont été vaincues par des bouts de ficelles. Mais aussi par une volonté farouche.
La tuberculose bovine réapparait. C'est même des bovins qu'elle aurait atteint l'homme. Par contre, le bovin lui a permis de vaincre la variole. Ce sont de pauvres fermiers qui ont dit à Jenner qu'ils n'attrapaient jamais la variole, parce qu'il avait contracté la bovine.
Une découverte qui a coûté rien du tout. Et n'a pas été faite dans un labo de recherche.
Aujourd'hui, la dérive des dépenses de santé n'apporte plus de progrès significatifs au niveau global, mais au contraire siphonne les soins de base.
Il suffit d'aller dans un hôpital pour se rendre compte que selon que vous soyez puissant ou misérable, vous serez -souvent- soigné en fonction de votre position sociale. Un ouvrier victime d'un cancer du poumon ??? Laissez moi rire pour la prise en charge...
Le problème du service de santé actuel dans les pays OCDE c'est qu'ils ne sont plus finançables dans une économie en récession. C'est le même problème que l'hypertrophie militaire, et la course à la technologie, hier de l'armée soviétique, aujourd'hui de l'armée US. Beaucoup d'argent pour des effets négatifs. Comme l'a prouvé cette année, le renouveau militaire russe, faire des progrès, ce n'est pas forcément dépenser beaucoup d'argent, c'est savoir le dépenser intelligemment.
Et là, dans la santé, on le dépense, très souvent, stupidement. Et dire non aux lobbys, on ne sait pas faire.
Le choix des années Pompidou, en France, ça n'a pas été le choix du courage politique. ça a été le choix de la lâcheté, et de refiler à l'assuré, la note, de plus en plus lourde, pour ne pas fâcher le lobby.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers