RAPPEL AU REGLEMENT...

Un article de Natixis, nous rappelle la nocivité de mettre un banquier à la tête de l'état.

"Dans la théorie la plus simple,

la dette publique est un actif sans risque parce qu' un Etat peut toujours augmenter la pression fiscale ou réduire les dépenses publiques pour redevenir solvable

un Etat peut toujours monétiser sa dette publique (Utiliser le seigneuriage).

La dette publique n'est plus un actif sans risque et il peut y avoir défaut sur cette dette dans les pays où ces deux propositions sont fausses toutes les deux.

Que la pression fiscale est déjà si élevée qu'il est impossible de l'accroitre encore.

Parce que le goût de la population pour les dépenses publiques est si fort que les gouvernements renoncent à les réduire. Parce que le pays n'a pas de banque centrale propre ou que les règles lui interdisant de monétiser la dette publique. Cette situation où un défaut sur la dette publique est en théorie possible apparait peut -être dans certains pays de la zone euro comme la France et l'Italie."

En réalité, ils ont fait un quasi copié collé. J'avais exactement les 3/4 des mots dans un cours d'économie vieux de 40 ans.

Passons de la théorie à la réalité.

Tout le monde est pour la baisse de la dépense publique. les retraités approuvent la baisse voir la suppression des régimes de retraite. J'ai bon là ?

On est tout à fait d'accord pour payer des tarifs délirants de soins médicaux. Surtout quand on est malade, et donc, sans revenus, parce qu'on a supprimé les congés maladies. J'ai re-bon là ?

Les propriétaires immobiliers vont applaudir à la fin des APL. J'ai toujours bon ? (Surtout que les aides au logement ont été crée par... Pinay, pour cajoler les pôvres propriétaires immobiliers).

On est tout à fait d'accord pour se faire détrousser au coin du supermarché parce que les chômeurs sans indemnités vous attendront avec une batte de base-ball. J'ai encore bon... OUHAAAAIIII.

Bien entendu, exit la crèche municipale pour les enfants de cadres. Et bien sûr, exit toutes les niches fiscales...
Ce sera le paradis, non ? Les survivants dormiront bien.  Avoir une kalachnikov contre soi pour dormir la nuit donne une impression de sécurité incroyable. Je crois que j'ai encore bon, là ?

En réalité, justement, la seule marge de baisse des dépenses publiques qui passe bien pour 99 % de la population, c'est la suppression des intérêts. Donc, la banqueroute. Ou le seigneuriage, pour peu qu'on le fasse habilement.

Après, que des bredins, n'aient pas pensé à enterrer leurs écus d'or ou d'argent, juste à côté des armes et des munitions, ça les regardent.

Il faut être bête comme un âne, ou une députée LREM pour croire que c'est la force publique qui protège son domicile. Ce qui protège le domicile, c'est le mâle du foyer, et ses fils. Et qu'il vaut mieux pas trop avoir d'ennemis qui assiègent la maison. Là, franchement, je suis super-bon.

Refuser de revoir la règle, la non monétisation absolue de la dette, la dévaluation, c'est être stupide comme les pierres.

Apparemment, Macron est superbe pour déclencher une révolution : bête, méchant, arrogant, aimant humilier, et sans aucun esprit critique, encore moins d'auto-critique.

Comments

[Popeye]

"....Ce qui protège le domicile, c'est le mâle du foyer, et ses fils. ..."

Ernst Jünger, sors de ce corps!

[Sébastien]

La situation présente est intéressante à plus d'un titre. Même les "collapsologues" n'avaient rien vu venir.
Le mouvement GJ, qui m'avait laissé plutôt indifférent, comporte des éléments clés d'explication, bien résumé par PR.
Contrairement à ce que je pensais, nous voyons que les slogans et discours affichés sont beaucoup moins réducteur que prévu. Il ne s'agit ni de zadistes, ni d'abrutis de la CGT, ni de faux-représentants occupant le terrain. On voit une partie de la population finalement bien mieux informée et conscientisée, et en réalité impossible à récupérer car le clientélisme habituel avait négligé la fameuse "majorité silencieuse", qui semble donc sortir de sa torpeur.
Internet a considérablement amélioré la lucidité d'une partie de la population, pendant qu'une autre partie tombait dans un abrutissement "thérapeutique". Les deux ne sont pas contradictoires d'ailleurs.
Quant à Macron, sa principale faiblesse est de n'avoir jamais connu l'élection, la vraie, celle qui forme les professionnels de la politique (à l'ancienne), comme on dit. Le comble pour "l'Elu"... Il est en fait très naïf, très transparent. Marionnette facile pour les uns, mais dont les ficelles sont beaucoup trop visible. Et contrairement à ce beaucoup avait cru, il n'a aucun charisme. Il est un peu comme la belle blonde (ou brune ou rousse, choisissez) qui vous tape dans l'oeil jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche...Et rompe le charme.
Comme de tout mal sort un bien, l'élection de Macron aura été un révélateur que l'ancienne génération arrivait encore à masquer, certes de moins en moins.
Le prochain (ou la prochaine) Président sera élu avec un score encore moins élevé, quelles que soient ses idées, car le peuple a perdu toute illusion envers le Système, ce qui est le pire danger pour celui-ci.
L'homme providentiel n'existe pas, ou bien il est celui qui, volontairement ou non, achèvera le Système. Un peu comme Trump, il faut bien le dire. Finalement ces deux compères ont un point commun: après eux, rien ne sera plus jamais comme avant. Ce serait pas mal que l'Histoire se remette "En Marche" après ces décennies d'apathie européistes.

[anonymous19]

"Si ce qui passe bien pour 99 % de la population, c'est la suppression des intérêts. Donc, la banqueroute.
C'est que 99% de la population ne comprends pas qu'elle est indirectement exposée aux conséquences de cette banqueroute.

"Ou le seigneuriage, pour peu qu'on le fasse habilement.
Là aussi, il y a des conséquences: la baisse proportionnelle du pouvoir d'achat.

"Refuser de revoir la règle, la non monétisation absolue de la dette.
Premièrement, la BCE a déjà monétisé 4633 milliards d'euros de dette européenne.
Deuxièmement, la France n'a aucun moyen de forcer la BCE à le faire. C'est bien pour cela que tout le monde propose comme solution de sortir de l'euro. En évitant, bien entendu, d'en évoquer les conséquences.

C'est ça qu'on appelle le piège de la dette. Il n'y a pas de solution magique, juste un choix politique sur ceux qui en payeront le prix.

[cookie]

http://www.bvoltaire.fr/pourquoi-emmanuel-macron-ne-changera-pas-de-cap-de-lui-meme/

article stupide.

le président élu, qui qu'il soit, recoit sa fiche de programme à executer durant son mandat peu de temps après son election, ca a étoujours été. ils ne font qu'executer un programme, pas le leur, ils n'en n'ont pas.

quand on entend à la télé un président qui cite une population disant " s'occuper de la fin du monde ok mais faut s'occuper de la fin du mois " que le président dit comprendre mais informe qu'il n'y a pas de changement de cap, y a 2 indicateurs.

le premier, c'est que plus personne ne peut nier que la trajectoire actuelle mene dans le mur et que le laisser aller qu'on nomme processus d'effondrement ne peut pas durer il faut agir.

le 2° c'est que la masse sait que le monde peut s'effondrer mais ma gueule avant les autres car le propos c'est verbatim " faut d'abord s'occuper de remplir le frigo "

les 2 parties ne se comprennent pas. les 2 parties ne réalisent pas que c'est antinomique.

on ne peut pas compenser une baisse/perte par une augmentation de l'imposition et en la déviant sur la consommation au lieu du travail.

la création de richesse se fait uniquement par la création de biens. si on achete les biens il faut un pouvoir d'achat pour l'acquerir. donc inéluctablement les grands vont perdre des parts de marchés, des faillites vont se produire en cascade. des campagnes de rachat massif, des super trusts vont naitre.
je vois google et apple tenter de se racheter sous 10 ans.

il y aura de la casse, cette casse rejoindra les laissés pour compte qui ne pourront plus suivre la cadance, à savoir, vivre au dessus de ses moyens. il va falloir revenir à du sobre, du robuste. du pas tres élégant mais du très solide et fonctionnel. et surtout, du manuel.

et la, la masse refuse catégoriquement, tout en fumant la cloppe au rond point avec le gilet jaune pisse sur le dos en regardant macron sur l'iphone. la gestuelle coute un à deux mois de salaire par an, mais bon, c'est un détail...

" la fin du mois avant la fin du monde " indique en une phrase la dualité de l'espece humaine et souligne qu'il n'y a que dans les films où le papa sur l'asteroide laisse la place à son gendre pour revenir se marier avec sa fille sur terre pendant que lui se fait sauter sur le caillou.

le vrai monde reel, c'est l'émeute pour rentrer dans le module qui repart du caillou.

la quantité de travail et d'effort à fournir pour rendre intelligent la masse par l'éducation pour leur faire accepter cette transition et la notion du sacrifice doterait cette même masse de possibilité de réfléxion pouvant mener à un renversement de l'ordre établi, elle serait apte à proposer mieux. c'est inacceptable.

en ce sens, rien ne sera fait. donc la bestialité culturelle primera.
donc la violence eclatera lorsque l'estomac sera vide, dans quelques mois, ou quelques années.

et encore nous parlons d'un seul pays. quand la situation sera étendue sur les rendements agricoles et qu'au dela de toute financiarisation economique du processus c'est la résultante du manque sur les étales, contrairement à la disponibilité mais à prix elevé actuel, qui crééera des situations extremement complexes en sortie de centre commercial.

je vois des postes militaires sur les parking d'ici 20 ans pour canaliser la violence et le pillage en dehors des zones de ravitaillement.

les routes de campagnes seront de vrais coupe-gorges, seuls les hyper centres seront des sanctuaires ou l'armée tirera à vue sur le moindre acte délictueux.

l'amorce d'un mouvement de transition sur les rendements de l'industrie thermique va plus que traumatiser une population occidentale qui cumule à 20% du monde avec 80% des ressources consommées. dans l'histoire des 3 derniers millénaires ce sont les 20% qui ont gouverné la planete, croire qu'on va laisser les 80% restant se mettre à niveau quand on ne controle des plus son propre territoire...

ce qu'il se passe, de tout bord, gouvernement ,gilets, vous, moi, patrick, tous, n'est qu'une politique de la terre brulée, un extremisme comportemental, jusqu'au-bout-iste. les conséquences à termes sont l'usure totale pure et simple de l'environnement. il n'y aucun point d'equilibre atteignable par la gestion responsable et durable. il n'y a rien de durable, car il n'y a deja rien de stationnaire, qui par definition, continue un rythme de consommation ( croissance zero ). c'est une fuite en avant. une croissance nulle avec une population qui croit est une recession pure et dure.

ce que la fantasmagorie imagine n'a rien à voir avec le reel atteignable.

le premier signe d'un changement de mentalité qui ira dans le bon sens sera l'acceptation de l'eugenisme. car on filtrera toute la merde génétique pour ne laisser naitre que les forts potentiel.
avant cela, absoluement rien ne changera.

et une fois ceci fait il faut attendre 20 ans pour obtenir une observation tangible d'une modification du comportement.

les seuls qui sont aptes à faire bouger les choses, et ce que je dis est très lourd de sens, sont ceux qui ont conscience de leur finitude et ont déja accepté l'idée de la mort et conceptualisé qu'on emene rien et peuvent ainsi renoncer à leur mode de vie actuel pour préparer le changement en montrant l'exemple. mais................. qui peut se targuer de vivre sans argent, d'etre en dehors du mode de vie actuel ?

en 2018, sociologiquement on les nommes des exclus... des exclus, pas des pionniers, pas des ouvreurs de voie, ni des précurseurs, non, des exclus.

bonnet rouge, gilet jaune, puis chaussette bleue et casquette verte.... c'est un symbole, une image à laquelle se rattacher pour avoir un repere car ils n'en n'ont plus, ils sont perdus.

leur ame est formatée pour consommer ce qu'on leur suggère depuis leur naissance, alors que leur rythme ne leur permet plus, ils se sentent failllir, ils se sentent diminués, ratés, ils se jugent réduits et exigent en déséspoir qu'on les considère et qu'on les laisse souffler, mais ils ne se mettent pas du tout en question, ils se sont laissés faire pour en arriver là. pendant un long nombre de décennie...

c'est l'ensemble de l'experience occidentale qui est un échec. sa remise en cause profonde induit aussi bien le social avec la population, sa composition, sa répartition, que le structurel, dans tous ses pans et vecteurs.

ca s'effondre car le poids des patchs et rustines depassent le cout de la refonte.

essayez de globaliser un calcul de surface et de volume par habitant pour l'apres thermo-industriel, essayez de calculer vos besoins en panneau solaire, essayez de calculer un rendement géographique annuel et de mathématiser l'expression d'une batterie de 30-40kw de véhicule, pour essayer de spacialiser vos possibilités.

le con qui vient ici me gueuler dessus car y comprend rien d'autre que le fait qu'il s'appercoive que c'est un con en lisant ce que les gens postent, pour le prendre en exemple, lui expliquer qu'un effondrement de bio diversité et d'extention de surface à vocation energétique au detriment du naturel ou même de l'alimentaire, avec une population qui croit de maniere exponentielle et une energie qui ira croissante à juste se tenir elle elle même debout n'est pas mathématiquement solvable.

à peu de chose près je crois que l'equation serait definissable par : population = ressource / e.r.o.i.

on a planté malthus à cause de la variable energie qui a changé, modifiant le rendement.
toute modification energetique de substitution inferieure au modele thermo industriel devra de facto à terme pour toute consommation à niveau de vie maintenu voir sa population se réduire.

c'est une obligation physique. ca s'appelle le partage, la division, la répartition, etc, on ne peut pas maintenir un partage lorsqu'en déclin. on ne peut pas maintenir un niveau de vie avec une croissance nulle et une population croissante.

donc moins de client, comme actuellement, compensation de la taxation du travail à la consommation = moins de revenu, tout le tissu economique s'effondre, il y a un phénomène d'auto alimentation, et ca se termine par un appauvrissement généralisé, impossibilité d'accès aux soins, mal nutrition, baisse d'espérence de vie brutale et sur un temps long de 40 à 60 ans, on retrouve un cycle plus adapté, à savoir peu importe le nombre de gens, à partir du moment ou leur periode d'activité et de rentabilité est plus longue que leur esperance de vie et leur temps de retraite. le budget se rééquilibrera.

que les gens veulent tout casser et faire la guerre, ca me va, ca reglèra le problème plus vite de manière plus brutale, mais les gens ne supportent ni la douleur, ni la violence reelle, personne n'aura les couilles de se sacrifier pour une idéologie, quand deja ils refusent leur propre descendance à leur frigo mensuel.

l'humain, face à ses contraditions.
c'est insoluble, ca fait des années que je le dis.
il sont des milliards comme cas.

y sont pas cablés pour comprendre. y peuvent pas.
c'est comme induire cérébralement que leur vie est un mensonge où que tout ce qui a été fait repose sur du vide et qu'il faut maintenant quasi intégralement interagir differement, c'est une cassure psychique ca explose l'identité propre que vous avez de vous meme, vos gouts, vos choix, tout est remis en cause, très peu de gens peuvent l'accepter d'eux même.

ex typique --> arreter de fumer pour raison financiere au lieu d'un choix, volonté propre ou meme médicale, une contrainte. sur 1000 fumeurs, y en a que 10 qui arretent sur simple choix, du jour au lendement. les autres en sont incapable, l'habitude, la gestuelle, etc...

c'est pour ca que les dirigeants operent par la force, il faut l'imposer, et oui y aura de la casse.

c'est dur à accepter, mais c'est comme ca.