TAXER MOINS...
12 Novembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Actualités, #Energie
Il est clair qu'il y a des évidences. Et des dérives. Le système globalement crée en 1945 dans les pays occidentaux n'est pas victime d'un caractère mauvais, mais de ses dérives.
Par exemple, au Royaume uni, c'est le passage des frais des médecines de 2 à 3 % d'un PIB encore riquiqui, qui a eu des résultats spectaculaire sur la mortalité, et des résultats spectaculaires, sur les revenus des professions médicales.
On en est encore, en 1939, très largement à l'époque de Conan Doyle, où les dits médecins, c'est le mec qui fout rien, à part les actes de décès, et qui a 2 clients dans la journée. Ou alors, c'est la médecine militaire qui les fait vivre.
Passé une génération qui n'a jamais vécu des temps durs et incertains, cette caste de médecin trouve normale de gros revenus (garanties par la collectivité), toujours en progression. Regardez le coût de la médecine sur votre fiche de salaire, vous en aurez une petite idée.
Pareil pour les logements. Devenus insignifiants en 1945, les loyers ont d'abord commencé à augmenter modérément puis de manière débridés après le tournant des années 1970. Pour Raymond Barre, ils "n'étaient pas assez haut". Pourquoi ? Mystère, même lui n'a pas réussi à trouver l'explication.
Bon, après, on retrouve, comme aux USA, 20 % du PIB consacré à la médecine.
On retrouve des loyers à 1000 euros.
Et donc, tout ça, c'est la taxation du travail -utile-.
Si l'on s'en tient à l'espérance de vie, Cuba, avec 10 fois moins de dépenses de santé, est plus efficace que les USA.
C'est l'architecture globale d'une société qui est mise en cause.
La dérive de toutes les dépenses, au nom de "l'oeconomie".
La monnaie dette, qui crée une dette aussi écrasante que fictive.
Les recettes de poche, comme les taxes sur le carburant, surtout à une époque, où après une longue évolution, la voiture est devenue indispensable et incontournable. A la fois pour le particulier, et pour la machinerie économique. Sans voiture, elle s'écroule.
Après c'est une question de choix. Une fois certains faits, il n'y a pas de marche arrière. Qui se souvient des loyers ridicules dans de gigantesques appartements haussmaniens à Paris, dans les années 1960 ? Ah oui, le sacré droit de propriété...
Se souvient on aussi d'une époque, pas si lointaine, où les ruineuses maisons de retraite n'existaient pas ? Même le minimum vieillesse était suffisant... Pire : elles n'étaient même pas au bord de la faillite...
Là aussi, il n'y a vraiment que l'effondrement qui puisse résoudre les contradictions de plus en plus évidentes de nos sociétés, et notamment de la dérive générale des coûts, qu'on retrouve partout... Et qui pousse à créer des impôts partout...
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