UNE VILLE D'AVENIR !
10 Novembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier, #energie, #transport aérien
Les marseillais sont exaspérés par l'état de leur ville nous dit on. Pour une fois qu'ils sont en avance !
Une ville est un organisme vivant, comme je l'ai déjà dit, qui vit et évolue en fonction de ses ressources. Et Marseille évolue comme une ville en état de pic pétrolier, qui se dégrade, et qui se dégradera encore plus.
On peut dire aussi qu'elle balance beaucoup d'argent et dans la corruption et dans le bling bling (c'est la même chose). Moi qui ait raté ma vie (je n'ai pas de montre, encore moi de montre machinchose), je constate de plus en plus que des tas de gens n'ont plus de montres, encore moins de rolex. Ni même de solex d'ailleurs.
Nous sommes donc, tous relégables dans des zones incertaines, loin des caméras et du stade vélodrome et de "poubelle la vie." Vous savez cette série qui proclamait en son temps que "l'immobilier ça ne baisse jamais" (Sauf rue d'Aubagne).
Par contre, on s'aperçoit que "la transition écologique donne de l'oxygène aux villes en déclin". Ou dirons nous qu'elles ont atteint un nouvel équilibre ? Comme celle des 200 villes qui faisait le maillage français avant la révolution du fossile ? Et que ce nouvel équilibre peut être plein de pauvres ???
Les infrastructures délabrées, ce sont aussi des aéroports qui se rebiffent contre leurs racketteurs. Ils ont mis le temps à comprendre et les trous du cul de compagnie low-costs vont mourir à l'américaine ; victime des avocats, et de leur manque intrinsèque de rentabilité. Maintenant que les dits gestionnaires des aéroports refusent d'ouvrir le porte monnaie, poussé par les distorsions à la concurrence, ce soufflet devrait se dégonfler aussi sec, et ils s'apercevront bien vite que les retombées étaient inexistantes.
Ailleurs, on parle de gratuité des transports publics.
Et certains se rebiffent contre le 17 novembre, "au nom de la planète". Eux aussi sont en dehors de la plaque. Il n'y a, en vérité, plus grand chose à faire qu'attendre. Il est désormais sans doute trop tard, sauf pour faire des stocks de machettes.
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