APPRECIATIONS PERSONNELLES...
" Même la France paralysée, bloquée et dirigée par un abruti qui n’ose même plus parler à la télé, fait moins mal en ne perdant que 10%. "
Abruti ? C'est gentillet. Qui n'ose même plus parler à la télé ? C'est comme le préfet de haute loire enfermé à triple tour dans son bureau.
"En revanche, en France ça sera plus compliqué d’aller faire les courses sur les Champs Elysées, ou alors casqué. Mais que l’on se rassure, le Roi de France parlera à ses sujets la semaine prochaine, quand il aura fini sa partie de jeu de paume et que les incendies seront éteints à Paris.
Sur ce, je crois qu’il est de bon ton de conclure cette chronique par une citation d’Einstein qui disait : « Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue »…
Bon week-end et à lundi."
Personnellement, dans le muppet show, je vous demanderais d'attribuer les personnages. Peggy la cochonne pour Brigitte ?
Au niveau international, les appréciations sont pires :
" Autrement on apprend que Bolton était au courant avant Trump que la CFO de Huawei allait être arrêtée. Je vous le dis, ce mec doit être mis hors d’état de nuire au plus vite. C’est un danger public qui donne l’impression que Charles Manson était un type sympa et qui donne envie d’apprécier Hitler. "
C'est bizarre, parce que ce n'est pas la première fois qu'on me dit que les types qui nous gouvernent donne envie d'apprécier Hitler. Il faut dire qu'Hitler avait été mis au pouvoir par des banquiers débiles et crétins. Je vois donc que le (très bas) niveau intellectuel des banquiers n'a pas changé depuis (et s'est même détérioré), et qu'on aurait du écouter les soviétiques qui voulaient pendre Schacht.
C'est d'ailleurs fou ce que les puissants deviennent sympas quand ils entendent le son du canon : "Convergence patronat-gouvernement sur une prime aux salariés, dit Le Maire".
Le même patronat qui veut l'immigration débridée.
"La chute d’un ordre de domination se reconnaît à la stupéfaction qui se lit sur les visages de ses desservants. Samedi, le spectacle n’était pas seulement dans la rue. Il était, et il dure toujours depuis, sur les faces ahuries de BFM, de CNews, de France 2, et d’à peu près tous les médias audiovisuels, frappées d’incompréhension radicale. Que la stupidité ait à voir avec la stupéfaction, c’est l’étymologie même qui le dit. Les voilà rendues au point d’indistinction, et leur spectacle commun se donne comme cette sorte particulière d’« information » : en continu. "
"Quand une domination approche de son point de renversement, ce sont toutes les institutions du régime, et notamment celles du gardiennage symbolique, qui se raidissent dans une incompréhension profonde de l’événement — l’ordre n’était-il pas le meilleur possible ? —, doublée d’un regain de hargne, mais aussi d’un commencement de panique quand la haine dont elles font l’objet éclate au grand jour et se découvre d’un coup à leurs yeux. Ceci d’autant plus que, comme il a été noté, la singularité de ce mouvement tient à ce qu’il porte désormais l’incendie là où il n’avait jamais été, et là où il doit être : chez les riches. Et sans doute bientôt, chez leurs collaborateurs. "
" On lit que la directrice de BFM est restée interloquée d’entendre scander « BFM enculés » sur les Champs, et que le président de la société des journalistes a découvert, dans le même état, que « cela ne vient pas de militants mais de gens du quotidien ». Les pouvoirs de ce genre, ceux de la tyrannie des possédants et de leurs laquais, finissent toujours ainsi, dans la sidération et l’hébétude : « ils nous détestent donc tant que ça ». La réponse est oui, et pour les meilleures raisons du monde. "
"Et voilà que le corps préfectoral se met à avoir des sueurs froides à son tour. C’est qu’ils ont de quoi se sentir un peu seulets dans leurs hôtels. Depuis que la préfecture du Puy-en-Velay a brûlé, on sait de quoi « les autres » sont capables — oui, maintenant, de tout. "
"Mais alors quoi ? L’armée ? L’adolescent désaxé qui est à l’Élysée en est très capable : n’utilise-t-il pas contre sa population des grenades qui sont des armes de guerre, et n’a-t-il pas fait placer des snipers avec fusils à lunettes au sommet de quelques bâtiments parisiens, image des plus impressionnantes, étonnamment offerte par Le Monde qui est peut-être en train de se demander lui aussi s’il n’est pas temps de lâcher son encombrant protégé dans un virage ? "
"Ce pouvoir est honni car il s’est méthodiquement rendu haïssable. Il paye une facture sans doute venue de très loin, mais dont il est le parachèvement le plus forcené, par conséquent l’endosseur le plus logique. Il n’a plus pour se cramponner que le choix de la répression sanglante, peut-être même de la dérive militaire. Il ne mérite plus que de tomber."

En même temps, j'ai la satisfaction personnelle d'avoir été une des termites qui ont rongé le système. Sans doute pas beaucoup, je n'exagère pas mon rôle. Mais à mon niveau.
Et je suis aussi furieux. Il fallait renverser la table il y a 18 mois. Pas se faire manipuler une énième fois pour un adolescent désaxé, amateur de vieille, et qui visiblement, souffrait de troubles de personnalité.