BEAU LECHAGE DE CUL MADE IN USA...
7 Décembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Les USA, sont, parait il, devenu des exportateurs nets de pétrole. Oui. Mais.
Si on lit attentivement l'article et qu'on va au delà de la propagande, on voit que "la vérité est ailleurs"...
Production : 11.7 millions de barils jour. Importations de pétrole brut : 7.2 millions. Exportations de pétrole brut : 3.2 millions de barils. Donc, les importations dépassent nettement les exportations, et on arrive à un niveau utilisé chaque jour de 11.7 + 7.2 - 3.2 = 15.7 millions de barils/jour.
Examinons avec les mouvements de produits raffinés. 5.8 millions de barils de produits raffinés exportés, et 1,6 importés. soit 15.7 - 5.8 + 1.6 = 11.5 millions de barils consommés.
Sachant qu'il y a quelques millénaires, sous deubeuliou, c'était 22 millions de barils consommés et que les exportations de produits raffinés étaient réduits à presque rien, on voit le fossé.
En réalité, la situation économique des USA se lit ici : catastrophique. Quand à comparer avec l'Arabie et la Russie, il faudrait comparer les mêmes choses. Russes et arabes ne comptent pas les pétroles de condensats, qui n'entrent pas dans les quotas OPEP. Leur production réelle est plus élevée que la production officielle.
Effectivement, le pays est devenu légèrement exportateur, parce que sa consommation, en dix ans, s'est effondrée. La capacité de raffinage est restée la même...
Sachant, de plus, que la population des USA a augmenté de 20 millions de personnes en 10 ans, on peut dire qu'il y a eu effondrement économique du pays, avec des statistiques, pardon, mensonges, qui font passer l'ex-urss pour le paradis de l'honnêteté et de la transparence.
Les marges des raffineries sont meilleures ? Oui, jusqu'à ce qu'elles explosent et que les compagnies doivent payer des dizaines de millions de dollars pour chaque tué, des centaines pour les dommages collatéraux et à l'environnement, et des centaines aussi pour réparer...
Petit schéma intéressant, la chute des importations depuis 2007.
Encore plus intéressant, le renversement complet des échanges de produits raffinés depuis 2007.
Tout cela n'indique que deux choses. Une production gonflée aux stéroïdes, par des subventions, pendant que la consommation s'écroule.
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