LE POIDS DE LA VERITE...
4 Décembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Le déni de réalité pour les élites vis-à-vis des énergies est total.
Et comment dire la vérité pour une chose totalement évacuée ?
On sous-estime les populations, et leurs capacités d'endurance.
Mais parler de planète pour une simple augmentation de taxe, c'est se foutre de la gueule du monde.
Quand Meadows dit que la démocratie a échoué à résoudre le problème de l'épuisement, il se trompe. On ne l'a jamais attaqué. Pour les libéraux, le marché résoudra tout. " En grande partie car les dirigeants politiques et les leaders financiers au pouvoir sont les premiers à tirer profit du système actuel et n’ont aucun intérêt à le faire évoluer. Aux Etats-Unis, certains Etats ont dû rendre le changement climatique « illégal » car leurs dirigeants refusent d’y croire. Mais les politiques peuvent bien faire ce qu’ils veulent : les contraintes naturelles détermineront notre futur, pas eux. "
Il faut parler du problème clairement, celui d'un épuisement des ressources, et de la ventilation des sacrifices. A l'heure actuelle, on ne veut rien demander au 1 % qui consomme le plus, puisqu'on agit sur le prix, et on met le maximum de la gomme sur les plus pauvres.
Comme je l'ai dit, le 1 % le plus riche, consomme 40 fois plus en France que le plus pauvre. A l'échelle mondial, c'est 2000 à 3000 fois plus.
On peut imaginer tout un panel de mesures qui engagent l'avenir sans préjudice du passé et du présent. Cela s'appelle la norme.
A partir de telle date, par exemple, la vente d'appareil de chauffage électrique à effet joule est interdite. On peut penser à la même mesure pour le chauffage au fioul. Prohiber pour l'avenir. Personne ou peu de personnes crieront. Cela ne concernera que l'avenir.
Limiter la consommation des véhicules pour les véhicules neuf, c'est du même topo.
Après, il y a les mesures fiscales. Taxer la navigation maritime, les croisières, le kérosène, et même le survol du territoire. Taxer aussi les automobilistes étrangers qui rentrent dans le pays, comme les suisses. Là, personne ne crierait. Les mesures possibles sont légions, et loin d'être toutes impopulaires, sauf aux Maldives.
Mais on est au delà, le gilet jaune est au bord de l'entrée en guerre. Les mesurettes du gouvernement risquent surtout d'étendre le feu. Il a montré sa faiblesse, sans saisir l'ampleur du problème.
La lutte des classes pète à la figure du gouvernement.
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