NOUVELLE JOURNEE DEMAIN...
Gilets jaunes, bien sûr.
Beaucoup de magasins seront fermés demain. Avec les fêtes, cela touche un mois charnière dans les chiffres d'affaires. Le plus marrant dans l'histoire, c'est que beaucoup de GJ se déplacent en cars macron.
Le bobo parisien, notamment, est réduit à l'état du bouseux qu'il méprisait.
D'ailleurs, avec la raréfaction pétrolière, le bouseux méprisé redeviendra, comme en 1940, le cousin envié. Et le phénomène inversé aura lieu : méprisé, courtisé, envié.
Question de résultat ? "Macron, antisystème, il fallait être con ou flippé pour le croire. Bon, aujourd’hui tout ça c’est terminé, plus personne ne croit les balivernes du roitelet, qui promet chaque jour qu’il va parler mais qui se terre en son palais. De toute façon les gens s’en foutent, il n’a plus d’autorité. Même s’il fait appel à l’armée et que des provocateurs tirent dans la foule. D’ailleurs, ça risque d’être pire pour lui. Le macronisme a vécu un an, la Banque qui gère la France c’est une connerie, point à la ligne".
Anne Hidalgo fait du tourisme à Tel Aviv et lèche quelques culs. On se demande pourquoi, d'ailleurs, question d'habitude.
Des députés de la majorité ont été menacés, un a reçu une balle par la poste. Ils sont scandalisés, eux, les spécialistes de la violence meurtrière sociale.
Largesses aux manants, nous disent quelques uns. C'est inutile, si le système n'est pas remis en cause. D'ailleurs, les 40 milliards du CICE sont considérés comme un acquis non négociable.
Une lettre de professeurs est éclairante :
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Sans compter que la violence institutionnelle est loin d'être non sanglante. On estime à 20 000 morts par an, ce qu'elle occasionne. Mais, c'est diffus, et qualifié de drames individuels, avec de grosses larmes de crocodiles.
Pour Tauzin, le niveau de confiance de la classe politique atteint zéro :
"Selon lui, il y a des quantités de personnes en France «qui sont aptes à gouverner notre pays, et d'une manière très belle.»
«Il y en a dans l'armée, il y en a ailleurs. Et sans pour autant sortir de la démocratie, la dictature ce n'est pas du tout notre fil. Mais parmi la classe politique, il n'y en a plus», déclare M.Tauzin."
Il n'y a pas que radicalisation des GJ, il y a radicalisation de la caste dirigeante.
La crise est causée par l'euro (et la monnaie dette). Un euro vache sacrée.
Le mouvement enclenché n'est pas qu'européen. Il est soutenu aux USA, l'Irak et le Burkina faso a aussi les siens.
Si le soutien reflue un peu, il est encore imposant, mais Macron, désormais, est dans une impopularité pire que celle de Hollande à la même époque. Il est curieux qu'il ait d'ailleurs encore des soutiens, les gens ont du mal à se débarrasser de leurs erreurs. Rien que sa vue et celle de sa (censuré), est un vomitif puissant. Sa parole agace les oreilles, et il pue la suffisance, l'argent, et la pauvreté mentale.
Muriel Péricaud vient de s'apercevoir de l'urgence sociale. Ce n'est plus un gouvernement, c'est une finale d'un diner de cons.
Quand aux forces de l'ordre, elles semblent totalement démoralisées, démotivées, notamment par le non paiement des heures supplémentaires, et insultées par une prime promise qui sera au ras des pâquerettes.
Sans compter qu'une prime salariale risque aussi de déclencher une cascade de revendications de tout le monde. Pendant que le Figaro s'alarme pour son village.
Alain FINKIELKRAUT, lui, met le doigt sur ce qui fait mal ; l'insécurité.