RETOUR A BRAUDEL...
30 Décembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Energie
Les "libres marchés" selon Braudel, n'existaient pas. Les manipulateurs, que l'on laissait faire, c'était le "libre marché", qui n'était libre qu'entre quelques personnes, et nul, en bas, sur le marché du village, ne comprenait que le prix était fixé à Amsterdam. Et pas sur la place de l'église.
12 personnes là-bas pouvait lever 200 millions de florins en quelques heures, somme inimaginable, bien au delà de ce pouvait lever les rois, même les plus puissants.
Cela n'a d'ailleurs pas empêché, la Hollande d'être attaqué par le roi d'Espagne (sans succès), de se voir livrer 4 guerres par L'Angleterre pour le contrôle du capitalisme, avec la France de Louis XIV, pour s'en affranchir, et se voir occuper par les armées révolutionnaires.
Les démêlés du capitalisme US avec chinois, russes et autres sont du même tonneau.
Il n'y a rien de changé depuis le XVIII° siècle.
Sauf qu'on sait aussi, désormais que l'effondrement fait partie de la vie économique et des nations.
"Le succès d’un tel plan n’est pas garanti. En fait, je crois que les globalistes échoueront en fin de compte dans leur entreprise, comme je l’ai souligné dans des articles précédents. Cela ne veut pas dire qu’ils ne vont pas essayer. Les militants de la liberté doivent accepter le fait que le plan des globalistes implique la destruction délibérée de notre économie actuelle."
De fait, je ne pense pas qu'ils soient au courant de l'effondrement, de la remise en cause de leur statut. Comme les aristocrates de 1785, ils se sentent capables de piloter éternellement le système. En fait, ils ne le sont pas. Raison pour laquelle ils haïssent Trump, qui lui, essaie de sauver une partie de l'empire, en abandonnant certaines de ses parties pourries.
Il y a les pays évacués, ou qui le seront, mais aussi les activités abandonnées.
Ou que les activités "consacrées", sont elles mêmes, à la veille de leur déclin.
il y a sans doute de la vérité dans l'affirmation que le mouvement GJ, c'est aussi un "encore un instant, monsieur le bourreau". Mais le mensonge est trop prégnant. Et que l'on ne les a pas préparé...
En même temps, si les puissants disaient une vérité que vraisemblablement ils ignorent, ils seraient promptement abandonnés... La "nécessité financière", derrière laquelle ils s'appuient, ce sont les économies de bout de chandelles, pendant que les grands gaspillages continuent, encore un peu, encore dans la logique du "encore un moment, monsieur le bourreau".
A l'image d'un président stupide, les hommes puissants sont avant tout, désormais, des hommes sans éducation de la vie, de plus, habitué au "il y aura toujours une solution". Il ne faut pas mésestimer l'importance du fait.
En réalité, il n'y aura pas de solution à l'effondrement du taux de retour énergétique des puits de pétrole, des mines de charbon, du gaz, et de la déplétion des mines d'uranium. Personnellement, c'est un fait dont je suis au courant depuis presque 50 ans. Mais cela n'a pas fait partie de l'éducation de certains.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2316 Politique
- 1953 Energie
- 1872 Actualités
- 1471 Economie
- 604 Chronique de l'effondrement
- 446 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 59 economie
- 37 Faits divers