ETAT DES LIEUX ENERGETIQUES...
30 Janvier 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Des articles sont parus dans la presse, et le président de l'ASN nous dit que les installations nucléaires est un vrai problème, d'abord parce qu'elles sont vieilles, ensuite qu'on ne sait plus comment cela fonctionne. Les faiblesses et points forts sont désormais incertains. Là aussi, la loi des 20/80. L'incapacité aussi de réaliser certains travaux devient préoccupant. Les diesels de secours, par exemple, sont reportés pour installation au plus tôt en 2020...
L'EPR est plus nanard que jamais. Encore des problèmes et des coûts.
Le régulateur, lui, demande une forte hausse du prix. Pourquoi ? On ne sait pas. Parce que ? Il faut verser du dividende et faire de la "création de richesse" ?
Energies renouvelables, l'Allemagne dépasse la France, qui pourtant, était jadis, nettement en avance. Bien que la production ait nettement progressé dans notre pays, nos merveilleux gouvernants, surtout Fillon, ont nettement appuyé sur le frein quand à la transition énergétique. On y est allé, en trainant les pieds.
Certains se demandent si le rythme de développement du renouvelable est soutenable. Bien sûr, mais c'est l'optique Fillon.
Un nouveau record de rendement a été atteint pour des cellules photovoltaïques produites en série : 24 %. En laboratoire, on a obtenu du plus de 40 %. Mais cela, bien entendu est encore loin d'être développé en mode industriel.
Pourtant, la mode de l'autoconsommation, les objectifs visés, c'est bien d'atteindre plusieurs millions de producteurs consommateurs d'électricité.
Arabie Séoudite, 425 milliards pour la transition. Je vous parie que d'ici quelques décennies, le pays aura retrouvé sa population de base : 500 000 habitants, et peut être même moins. A l'époque de la reine de Saba, le sud de la péninsule avait vu se bâtir des retenues d'eaux de pluies, et elles étaient mentionnées dans le Coran, me semble t'il. Il y a quelques siècles que ces barrages n'existent plus (il faudrait les restaurer puis les entretenir. Si c'est ça l'optique du pouvoir séoudien, il réussira, parce que ce sera vite fait et que ça ne coûtera pas 425 milliards.
2019 : l'économie mondiale a atteint ses limites. Le problème n'est pas la limite en elle même. Mais sa gestion. Les riches peuvent être aussi jaloux que les pauvres. Ils peuvent se jalouser entre eux, et jalouser les pauvres. Trouver leur rémunération trop haute, trop importante, immérité, et même leur disputer le droit de vivre. Le plafonnement est sujet d'un article de Gail Tverberg, répercuté par Jancovici sur facebook. Ce qui rend la position intenable, c'est le gavage des riches, au détriment des pauvres, pas le plafonnement énergétique. D'après le livre "Effondrement", c'est l'inégalité qui ne permet pas de faire face. Plus l'inégalité augmente, plus la société va entrer en guerre civile, et ne pas se préoccuper de la suite.
l'impopularité du gouvernement n'est pas inéluctable. Ce qui est inéluctable, c'est l'impopularité causée par la répression des pauvres.
Concernant les paumés, appelés "foulards rouges", je rappellerais un article d'Agoravox ; " La sociologie de nos militants et leurs slogans sont une véritable réclame pour... les populismes qu'ils dénoncent par peur de se voir obliger de partager leur pognon avec la plèbe ou, dans le pire des cas, de finir à la guillotine comme au bon vieux temps".
Cela, c'est le genre de types que le monde nouveau, celui de la pénurie énergétique, va vraiment prendre de très haut, plus que les gilets jaunes.
Notons, pour finir l'énergie, que la seule dépense qui aurait été utile en France, n'est pas encore totalement mise en place, ce sont les dépenses d'isolations...
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