FOUS OU CONS ?
18 Janvier 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Politique
J'ai l'impression de revoir le film "tais toi". Ou le procureur demande l'avis du psychiatrique à propos de Quentin de Montargis.
Pour le psychiatre, Quentin est monstrueusement con. A un point que c'en est pas possible. Pas fou du tout, simplement con...
« Méthodologiquement, et déontologiquement, il faut maintenir les hypothèses psychiatriques dans un statut d’ultime recours quand il est question de politique, et ne se tourner vers elles qu’après avoir tout essayé. Au point où nous en sommes cependant, observant Macron, Griveaux, écoutant le défilé ininterrompu des députés LREM sur les chaînes d’information continue et les chiens de plage arrière qui font “oui oui” en leur passant les plats, on cherche en tous sens, et surtout en vain, ce qui pourrait nous sauver de ce dernier recours. Après avoir épuisé toutes les explications alternatives, il va falloir s’y résoudre : ces gens sont complètement fous. [...]
» ...Quand un mouvement quasi-insurrectionnel hurle au gouvernement qu’il mettra le feu plutôt que de continuer dans cette direction, et que le gouvernement lui répond qu’il a “bien entendu” “l’impatience”, qu’il a bien compris la demande, l’envie même, d’aller encore “plus loin dans le changement”, de se montrer “encore plus radical dans les méthodes et les manières de faire”, comment écarter l’hypothèse psychiatrique ? »
Simplement, Manu de l'Elysée (une variante de Quentin de Montargis), est un personnage aussi stupide, borné, inculte qu'il est possible de l'être.
Le sentiment de l'inculpabilité et de l'infaillibilité sue à travers tous les pores des LREM. Sans trop s'apercevoir que le temps du néo-libéralisme est passé. Simplement parce que les gisements de pétrole de Reagan et Thatcher tirent vers le vide, et que leur somptueuse et fumante théorie économique n'était simplement pas viable sans eux. Mitterrand, en son temps, avait fait son possible pour aller aussi loin que possible dans la même direction. Mais en tenant compte des possibilités.
Sans aucune idée personnelle, autre que des poncifs de classe appris, ce type aurait à une autre époque fait un magnifique commissaire politique. Sa "destinée manifeste" ? Peut être en a t'il une ? Celle de Louis XVI.
Mais la pathologie qui tient la classe dirigeante est sans doute cette explication. Une bêtise inhumaine, tellement elle est poussée.
Exemple ? Le Brexit va entrainer une pénurie de papier toilette... (Tant pis, ils s'essuieront avec les doigts ou avec des feuilles...) « Il n’y a qu’une seule journée de stock chez nous ».
Cela me rappelle une lady qui s'était tellement plaint à Winston de la pénurie pendant la seconde guerre mondiale, qu'excédé, il lui en avait fait livrer un camion complet. 30 ans après la fin de la guerre, ils s'en servaient encore...
Simple constat aussi, c'est qu'il ne voit pas l'avantage en matière d'emplois. Les gens sans, retraités, ou qui cherche simplement un peu de fric, découperont en morceau journaux, livres, et tous ce qu'ils trouveront, pour en faire du papier WC, en l'assouplissant. Dans un deuxième temps, les gens dans les villes s'approprieront des platanes. Et vendront les feuilles. C'est pas beau ? Quand je vous pariais qu'on en reviendrait à l'URSS ?
La connerie ordinaire et macronienne, se situe aussi dans ces propriétaires de dettes, fières d'être devenus des propriétaires... 1000 milliards d'encours de prêts.
Le rebond macronien dans les sondages ? Un clapotis. Pour le regain des "partis de l'ordre", c'est plutôt faible, et on ne voit un RN doublé que parce qu'on compte désormais dans le dit sondage une liste GJ.
"En fin de compte, c’est peut-être l’archaïsme actuel de la réponse du pouvoir qui est frappante (ceci dit sans mauvais jeux de mots) : organiser la désinformation à l’aide de médias dont l’incrédibilité est devenue pire que celle de la Pravda soviétique, favoriser la montée de la violence en manipulant les manifestants par infiltration de vrais-faux casseurs, et laisser la bride sur le coup aux forces de l’ordre, équipées de matériel militaire et sommées de s’en servir. Manifester, cela veut maintenant dire risquer la mutilation. Certains soupçonnent même que l’utilisation d’armes chimiques — par les « gilets jaunes » — serait imminente. Tout ceci nous rappelle quelque chose, mais quoi ? "
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