DIEU NOUS PRESERVE DES VICTOIRES...
C'est ce qui aurait du être écrit sur les ceinturons allemands, au lieu de "Dieu est avec nous".
Parce que pendant la seconde guerre mondiale, les victoires allemandes tactiques furent légions, notamment en Russie, dépassant en nombres, largement, les victoires alliées, dans l'invasion, comme dans le reflux, et, curieusement, dans le reflux, les victoires furent tout aussi nombreuses qu'à l'aller, mais sans inverser le résultat, et même, l'accélérant.
Par contre, les victoires stratégiques, furent souvent soviétiques, et même, uniquement soviétiques. La bataille de Brest litovsk, une victoire stratégique soviétique, bien que la forteresse tombât rapidement. Elle ne tombât justement, pas assez rapidement pour ne pas compromettre la bataille de Smolensk, victoire tactique allemande, mais victoire stratégique soviétique. Comme la bataille de Kiev, victoire tactique allemande, victoire stratégique soviétique. Dès ce moment là, les allemands, au moins l'état major et aussi Hitler, savaient que leurs plans avaient échoués.
Le simple fait, souvent, de compromettre la suite, est une victoire...
La bataille d'Hajin, côté Otan, est une victoire tactique et une lourde défaite stratégique et politique. " Nous avons détruit massivement les infrastructures et donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l’occidentale laissant derrière nous les germes d’une résurgence prochaine d’un nouvel adversaire. Nous n’avons en aucune façon gagné la guerre faute d’une politique réaliste et persévérante et d’une stratégie adéquate. "
Côté Otan/américain, la stratégie n'existe, tout simplement, pas.
"Extrêmement à l’aise pour remplir les grands états-majors multinationaux d’une ribambelle d’officiers, les nations occidentales n’ont pas eu la volonté politique d’envoyer 1 000 combattants aguerris régler en quelques semaines le sort de la poche d’Hajin et épargner à la population plusieurs mois de guerre."
C'est ici aussi, la coupure élite/peuple. Fini le temps où les officiers disaient "suivez moi". Et où, si les officiers britishs étaient de superbes niais en matière militaire, ils pensaient le compenser par le courage. Balaklava ne fut pas qu'un épisode. Ce fut des dizaines d'épisodes sur plusieurs saisons. La charge de la brigade légère, Liddell Hart l'évoque à chaque instant dans la guerre dans le désert libyen.
L'américanisation, c'est le poker, le bluff, et souvent, très souvent, de jouer "pour voir". Assad, lui, dès le départ, avait une stratégie, parce que tactiquement, il pouvait être débordé, et le savait, et il avait aussi une stratégie même avant la guerre : cultiver amitiés et alliances. Kadhafi n'a pas eu la même prudence. Il a négligé ces aspects là. Mais il a tenu plus de temps que ne pensait les occidentaux;
Venezuela, la bataille tactique avait peu de chances de réussir, sauf si le but était de mettre le feu à toute l'amérique latine (ce qui était peut être la finalité), et finalement, elle semble tourner court. les coups tordus, ont l'air de plus en plus mal arrangés et organisés.
L'absence de stratégie est criante. Pour le néo-libéralisme, c'est pareil, pour le gouvernement français, c'est pareil. Il n'y a aucune stratégie au sommet. Pour cela, il faudrait un cerveau. Même certains grands, comme Napoléon et Hannibal n'avaient pas de stratégie globale. Ils répondaient au coup par coup, souvent de manière heureuse, mais, battus, leurs adversaires, eux, mirent sur pieds une stratégie, une vision globale de la situation.
Il est certain que la tactique française pour se maintenir au pouvoir ne tiendra pas longtemps encore : "Le contexte politique bien sûr n’est plus le même. Nous vivons aujourd’hui dans un système politique et institutionnel entièrement bloqué par un chantage moral, qui est en réalité idéologique : soit le libéralisme autoritaire et l’austérité bruxelloise, la ploutocratie sans espoir, soit le 3ème Reich à la française, ou la rafle du Vel d’Hiv. Du moins tel qu’a été présenté le deuxième tour de la dernière présidentielle. Le système est figé dans cette alternative, imposée comme le seul choix effectif."
Même la connerie s'épuise, quand les gamelles se vident. Le taux de bêtise était à 82 % en 2002 et plus qu'à 66 % en 2017, il serait, selon certain sondage, à 56 %. Quand il n'y aura plus rien à manger, réellement, ce qui ne saurait tarder (grâce, aussi, à l'augmentation du prix de l'électricité), l'inexistant "danger fasciste" de "l'extrême droite", sera remis à sa juste place : un simple effet de propagande...
On apprend que finkielkraut aurait été insulté en pleine rue. On est rassuré devant la réaction unanime de la classe politique pourrie. Et de savoir, que, désormais, toutes les insultes seront poursuivies et pas classées sans suite. J'ai juste là ? Dès la fin de la semaine, les tribunaux correctionnels convoqueront les prévenus pour le début du 4° millénaire...
finkielkraut d'ailleurs, aurait dit ne pas avoir été traité de "sale juif", mais de "sale raciste". Il dit aussi, d'ailleurs, que cette accusation est la pire, parce qu'on ne peut la contredire...
Manque aussi de clarté stratégique et tactique. Les bleus lanceurs de GLI-F4 et des LBD vont devoir se démerder seuls, et assumer les conséquences de leurs actes, parce que, bien entendu, ils auront pris des "initiatives" personnelles.
Opération de psyop, avec les menaces de "paramilitaires", qui voudraient renverser le pouvoir. Il y a quoi se pisser dessus. Le vieux truc absolu, créer une menace inexistante, pour justifier encore plus de répression. En vérité, les pouvoirs illégitimes, simplement, s'effondrent, et la répression macronienne, est en train de vider l'état de sa substance. Un état vidé de sa substance, ça peut être un président qui ne règne que dans son palais.
Il n'y a pas, d'ailleurs, de stratégie possible, puisque les "règles" européennes, ne sont ni aménageables, ni négociables, et que cela porte en germe l'affrontement avec les populations. On y est.
Avoir une stratégie, ça s'appelle sortir du merdier et du bourbier européen.