PIC PETROLIER EN IDF...
19 Février 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Energie, #Immobilier
Seuls, les idiots, peuvent croire que l'IDF a un avenir. Il y a trop de populations, sur des sols, désormais trop pollués.
Mais le pic pétrolier se fait déjà ressentir, par la réduction des surfaces artificialisées.
Deux articles intéressants, donc, sont à citer ; "La nouvelle vie des équipements urbains abandonnés". Il est clair et évident que dans une ville, les équipements ont plusieurs vies. C'est encore plus visible dans certaines villes anciennes, comme Le Puy.
Comme les bâtiments ne sont pas aisés à démolir, certains ont eu une flopée de vie, suivant les époques, couvents, casernes, tribunaux, écoles, etc... A Paris et banlieue, cela a l'air d'étonner. En fait, c'est un phénomène plutôt classique dans l'histoire, mais qui marque, ici, la rupture d'une tendance. On recycle, plutôt que de détruire. Parce que dans le panachage destruction/reconstruction/abandon/métaux/fournitures/main d'oeuvre, rien n'est stable dans le temps.
Aux temps les plus anciens, le matériau était toujours local, et la main d'oeuvre, ne coûtait pas cher, et surtout, il fallait l'employer.
Pour ce qui est de l'artificialisation, elle est en recul, au profit de la réutilisation des espaces déjà construit, et l'IDF qui a encore la chance de posséder des trains, subventionnés et coûteux, se structure avec ces gares.
L'équation en RP est comme ailleurs. On construit moins, parce que la disponibilité du fossile diminue. C'est mécanique.
Autre point à préciser, le mercenaire.
Des mercenaires qui vont vivre où et être payés par qui?
Un mercenaire a pour ennemi:
- Son employeur.
- Les autres mercenaires.
- La population.
Je leur souhaite de bonnes nuits de sommeil à ces surhommes.
Le mercenaire avait, aux temps anciens, une vie très courte. C'est aussi un effet du pic pétrolier. les armées de conscriptions sont apparues sous Louis XIV, ont connu leur apogée avec la révolution, et s'est continuée jusqu'à la première guerre mondiale. A la seconde, elles étaient, sur certains plans, déjà en déclin. La division blindée, c'était de l'armée de métier, mais certainement pas une armée de mercenaire. Le seul intérêt pour l'armée de mercenaire, c'était la vitesse de levée.
Charles Quint, un jour qu'on lui faisait remarquer les pertes dans un siège, demanda si c'était "des gens de biens". On lui répondit que c'était des mercenaires. Il répliqua alors, que cela n'avait aucune importance... L'utilisation par l'OTAN et les pays arabes de mercenaires en Syrie, Irak et Yemen, est maximale, et dans cette optique que leur perte n'ont aucune importance (c'est leur non-décès qui est emm...ielant), et que ça coûte pas cher. Par contre, leur rendement contre des armées populaires ou de conscriptions, laisse totalement à désirer...
De même, pour le moment, il y a encore de quoi payer les mercenaires. Le jour où le dollar capote, la défiance devant toutes les monnaies fiduciaires sera telle qu'il n'y aura pas de voies de repli.
Autre chose. Le dollar, a, largement, pour contrepartie, le fossile. C'est pour cela qu'il a une valeur. Enlevez la contrepartie il ne reste rien.
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