Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

SURENDETTEMENT EN FRANCE...

10 Février 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Politique

Il parait que le surendettement diminue en France. Mais là aussi, c'est simplement une question de méthodologie.
Le nombre de surendettés est calibré. En bref, c'est une gestion tout à fait socialiste et planificatrice de la fin de l'endettement. On est très loin du nombre de personnes qui se renseigne et qui sont, effectivement, pour parler crûment, dans la merde financière.

Parce que tout traitement réel et en phase avec la réalité ferait éclater le bouzin.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
http://www.leparisien.fr/le-labo-du-parisien/grand-debat-et-si-on-supprimait-l-argent-liquide-pour-lutter-contre-la-fraude-fiscale-08-02-2019-8007135.php
Répondre
F
Les riches et les puissants font les lois et donc peuvent voler légalement. supprimer l'argent liquide permettra d'attrapper les petits délinquants qui deviendront ainsi ancore plus que maintenant les soldats (pour éviter la prison) ... des puissants et des politiques contre le reste de la population. Stratégie permanente chez les soviets par exemple. Les droits communs sont tjrs utilisés par les riches et les puissants pour leurs basses besognes.
F
Comme je le disais il y a qque temps, pas mal de sur endetés lâchent leur travail ou se font virer pour faire effacer la dette car non solvables. et ils gagneront mieux qu'en travaillant, pour la plupart. C'est comme ça que le pouvoir va aussi s'effondrer.
Répondre
R
Petit explicatif sur le tour de passe-passe. Quelques constats de base: au début du dispositif il y avait effectivement plus d'endettement lié à des prêts inconséquents. Au fil du temps, c'est le simple rapport ressources/dépenses contraintes qui est devenu prépondérant. Comment faire traiter par le même nombre d'agents administratifs (employés Banque de France, Tribunaux), et même par moins, un nombre exponentiels de dossiers concernant une bonne part d'humain et donc peu robotisables? En modifiant le traitement des dossiers bien entendu! S'appuyant au début du dispositif sur la précarité pas nécessairement définitive du déclarant ("le retour à meilleur fortune" par exemple, ce qui signifie espérer retrouver un travail), les moratoires initiaux, à savoir sur une période de deux ans autoriser le non-remboursement des créanciers, se sont vite transformés, sous les coups de boutoirs d'une précarité grandissante et d'un ratio recettes/dépenses problématique, en un effacement très rapide des dettes; effacements la plupart du temps acceptés par les créanciers, surtout dans le cas de primo-surendettés. CONSEQUENCES: un traitement global raccourci, l'agent de la Banque de France faisant quasiment tout en même temps: instruction du dossier, calculs, proposition d'effacement; un recours moindre aux procédures judiciaires surtout actuellement ou les sur-endettés ont bien souvent un travail et qu'ils n'ont quasiment aucune chance de voir leur situation s'améliorer (les deuxièmes dépôts font plus souvent l'objet d'une procédure judiciaires de la part des créanciers qui rechignent à effacer à nouveau une dette lorsqu'un travail social de fond n'a pas été fait (changement de logement, de comportement, dans la mesure du possible). MAIS CONSEQUENCE ESSENTIELLE SUR LE NOMBRE DE DOSSIERS: presque plus de redépôt pour un même créancier (sauf pour le cas évoqué précédemment) car un dossier qui a fait l'objet d'un moratoire DOIT être redéposé au bout de ce moratoire par le créancier. Or, ces moratoires ont presque disparu....On peut aussi extrapoler sur le fonctionnement global de ce système: les dettes sont essentiellement réparties collectivement: par l'endetté ou par le créancier qui devra par exemple augmenter le prix des loyers ou baisser ses charges tandis que les bénéfices (salaires bas, robotisation, délocalisation, coût des crédits) sont répartis sur les actionnaires. Voici comme le gouvernement peut nous enfumer sur la situation réelle et faire semblant d'occulter le malaise social.
Répondre