FONCTION PUBLIQUE PLUS FLEXIBLE...
13 Mars 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Le gros problème de la fonction public, un ministre l'avait dit. C'est un Mammouth, avec M. Et l'idée qu'en flexibilisant on arrive à quelque chose est totalement stupide.
J'aimerais vois ce que cela donne pour les enseignants affectés en Seine Saint Denis, ou dans les quartiers pourris. Déjà qu'avec le statut, on n'arrive pas à en trouver, alors sans...
Avec délégation de services publics, comme aux USA, les coûts vont exploser, les services s'amoindrir, et les bilans, se pipeauter. Comme ses 6 écoles de Baltimore où AUCUN élève n'a réussi les tests de niveau. Il faut dire qu'ils avaient leur tests de niveaux à eux : tenir bien les comptes pour ne pas ramasser une branlée par le caïd, passer entre les balles, éviter certains personnages, courir vite. C'est sans doute pour ça que les blacks US sont si fort en courses à pied. Il y a une dizaine ou une quinzaine d'entrainement à l'âge de 20 ans, et la sélection darwinienne : les faibles, dans cette discipline, sont morts.
Pour ce qui est des réussites éclatantes, on voit ce que cela donne, avec l'eau, l'électricité et les autoroutes. Flambée des coûts, dégradation nette du service.
En même temps, si les effectifs des fonctions publiques ont dérapé pendant des décennies, c'est aussi par clientélisme des élus. ça, je vois mal arriver sa disparition. De plus, fonction publique ou pas, les effectifs dans les différents pays ne sont pas très différents. La seule différence en France, c'est que c'est plus visible. Aux USA, le nombre de fonctionnaires, ou d'employés dépendant de la collectivité doit être nettement plus important qu'en France, si on compte le CMI.
Naguère, l'armée faisait sa popotte, et avait ses cuisiniers, aujourd'hui, elle soustraite. La différence profonde ? Celui qui la voit m'appelle.
L'IFRAP qui a fait l'étude, d'ailleurs, apparait comme une officine subventionnée...
D'ailleurs, vu le bilan de l'IFRAP, nul besoin de se demander si ce rapport n'est pas un tantinet partial. Essentiellement pourvu de dons, il est donc lui-même financer largement par le CON-tribuable.
D'une manière générale, vu le nombre d'agents de l'état, qui travaille dans la précarité, il n'y a pas besoin de "réformes".
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