USA EXPORTATEURS NETS DE PETROLE...
11 Mars 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Bon, comme je le dit, il faudrait que les journaleux économiques, espèce très tarte, achètent un cerveau, sur Ebay, par exemple, s'il y a quelques exemplaires en état de marche à vendre.
Le pétrole brut ne peut être utilisé tel quel, sauf exception, pas vraiment exceptionnelles. Le brut indonésien, par exemple, était utilisé sans raffinage par les nippons, pour leurs navires, pendant la seconde guerre mondiale. Mais ça ne fut pas très heureux. Cela rendait les navires explosifs. Quand on est guetté par des sous marins, ce n'est pas forcément très indiqué. On a dit aussi, qu'aux premiers temps, les bruts libyens et algériens étaient du même tonneau. On en est loin désormais.
Après, on raffine, pour le rendre utilisable.
Aux temps jadis, sous Deubleuliou, les USA raffinaient 16 millions de barils, et en importaient, jusqu'à 4.
Aujourd'hui, avec toujours une capacité de 16 millions de barils, les USA en exportent (raffinés) aux alentours de 3. Moralité : la consommation interne a beaucoup baissé. Les importations de brut se situent toujours aux alentours de 4 millions de barils.
En vérité, les USA, à capacités inchangées, ont simplement relocalisé chez eux, le raffinage.
Cela dit, avec 100 millions de personnes sur la touche, au chômage, on voit qu'il n'y a plus que les 2/3 qui sont dans le circuit. Cela traduit une perte économique de 1/3 de la population.
En outre, on se demande comment les USA feront fonctionner leurs installations sans le brut du Venezuela. Les deux pays, en la matière sont totalement complémentaire. Les USA ont du brut léger, le Venezuela du brut lourd, et qui plus est, les raffineries sont faites pour allier les deux. Ce que toutes sont loin de pouvoir faire, car les bruts dans le monde sont très différents.
Il faut rajouter que certains, tels le FMI, ou l'agence international de l'énergie, sont de très bon courtisans. Ils évitent de remettre en question les fadaises, genre, croissance chinoise, ou délire US sur leur pétrole de schiste.
Les USA exportateurs de pétrole, cela veut dire affaissement économique, crise, fin de l'empire.
En Europe, en France, crise pétrolière, ça se lit dans le recul des ventes de maisons neuves. D'abord, parce que la construction, ça consomme, et que résider en individuel, ça consomme aussi du pétrole.
Au Pays Bas, dans la volonté des parlementaires d'interdire les vols "sauts de puce", comme le très hilarant Amsterdam Bruxelles (dix liaisons par jour, autant par train), pouvant être remplacé par rien du tout, sinon des trains mieux remplis...
D'ailleurs, il faut être con comme des pierres, pour ne pas avoir supprimé ces liaisons plus tôt. Cela n'a aucun sens.
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