COURRIER DE LECTEUR...

"C'est quoi un mouvement sectaire sur l'énergie? Le fait est que la crise est essentiellement le produit de la globalisation. C'est la paupérisation produite par le libre-échange qui provoque la crise actuelle et non l'explosion du prix de l'énergie.La baisse des salaires provoquée par le libre-échange entraine mécaniquement une baisse de la demande mondiale ainsi d'ailleurs qu'une baisse du prix de l'énergie. Le prix du baril de pétrole est au plus bas. Or la croissance ne s'est pas remise de la crise c'est donc que la vérité est ailleurs. Un simple coup d’œil à l'évolution du prix de l'énergie comparé à la croissance montre que la corrélation entre les deux est loin d'être évidente. Ce sont des faits ça.

Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème énergétique à terme, mais que tout ramener à ça vous fais passer à coté de l'essentiel."

En réalité, on a un double problème, un énergétique, l'autre lié à la globalisation.
L'énergétique, c'est que l'exploitation nécessite de plus en plus de moyens techniques, donc, coûte de plus en plus cher, comme le canari dans la mine qu'est le gisement de Kashagan, l'indique. Le coût d'exploitation de ce gisement dérive sans cesse.
En même temps, produire à 15 000 bornes, ce qu'on consomme, fait consommer beaucoup d'énergie pour le transport, qu'on le veuille ou non.

Deuxième bout du balancier, face au renchérissement du coût de l'énergie, le prix de vente. Le libre échange, c'est la compression du pouvoir d'achat du plus grand nombre.

Le résultat, c'est bien un ciseau. La difficulté d'écouler les produits, dont le pétrole, dans une économie où les disponibilités pour l'acheter diminue.

L'énergie est bien coincée par des débouchés défaillants, avec un coût croissant.

J'espère avoir été clair.
Pendant ce temps là, comme le dit Sannat, il y a ceux qui se gavent, qui se targuent d'économies (pour les autres) pendant qu'eux :

- voyagent en avion sans pot cata, pour que bobo fasse bronzage cucul à Bali, en se tapant la pute locale,

- fait du ski, dans la station de sport d'hiver, qu'il a rejoint en SUV, elle même enneigée au canon à neige,

- se tape une costa croisière, qu'il a rejoint en avion,

- défile en faveur du climat avec canette de coca à la main, godasse, made in china, tee-shirt bengalais, aïefone à la main, dont les composants, des terres rares, ont été arrachées à la terre par de monstrueuses machines,

- va dans la grande surface, ou le petit commerce, mais tous les 2 nécessitent de grandes quantités de pétrole. A t'on oublié les halles d'antan ? L'intermédiaire entre les 2 ?

- et je rajouterais, l'entassement de M. Bobo, dans des métropoles de 500 000 habitants, version optimiste, et 12 millions, version pessimiste, alors que l'optimum ne dépasse pas 30 000 pour une ville moyenne et 200 000 pour une grande...

Comments

[simplet]

@ PR
Les terres précieuses sont exploitées à la main. Par des esclaves, encadrés par gardes chiourme souvent asiatiques. Eux-mêmes esclaves de grandes compagnies d'origine communiste. Faut voir les conditions de vie de ces vrais damnés de la terre...

[Boromsikim]

Refaire Notre Dame, ben voyons, où est le problème ? Il suffira de la privatiser et Ikéa fournira le kit avec visserie et plan de montage. Notre patrimoine est donc intact. Tout va bien dans notre beau pays comme d’hab.

[L'Apres]

Aux États-Unis, les producteurs de pétrole de schiste ont à nouveau dépensé plus d’argent qu’ils n’en ont gagné. Les 3/4 producteurs de pétrole de schiste sont en perte.

https://fr.express.live/3-producteurs-de-petrole-de-schiste-sur-4-sont-en-perte/

[Boromsikim]

Pyramide de Ponzi en flamme.

[Max]

Le pétrole de schiste est une pyramide de Ponzi.

[piotrr]

De la neige par canons.....
mais il ne faut pas oublier non plus que l'année dernière (apparemment pas ce dernier hiver) des stations ont fait transporter la neige par hélicoptère.
Bonjour le bilan carbone !
Le magnifique Refuge du Goûter (voie normale du Mont-Blanc) est vanté pour l'excellence de son isolation et de son "bilan carbone" si si (Euh, si on ne compte pas les 3300 rotations d'hélicoptère pour le construire)

[christophe]

Votre lecteur s'emmêle les pinceaux ("Le prix du baril de pétrole est au plus bas" !!!!), mais il pointe, maladroitement, quelque chose d'important.

Et si l'énergie, alors que fondamentale en théorie... n'était que secondaire en tant que cause des affres que nous subissons ?

J'ai déjà pointé cette piste, sous forme de critique de vos billets.

Résumons cela en : "nous crèverons bien plus sûrement et bien plus RAPIDEMENT du sida mental qui affecte notre civilisation, de notre suicide migratoire fanatique.... que de pénurie d'énergie".

L'invasion morbide, littéralement folle, comme disait le grand Enoch Powell en... 1968 (!)... semble infiniment plus forte en terme d'effets sur notre société que les problèmes de barils de pétrole, d'EPR, de renouvelable etc.

Alors comme pour tout.... tout est une question de timing. Il est clair que l'énergie finira par avoir le dernier mot... C'est une évidence.

Mais si ce dernier mot pouvait être daté par exemple en 2040... nous pouvons affirmer sans nous tromper que les problèmes "civilisationnels"... auront eu notre peau bien AVANT.

Et avant qu'on me réponde "oeuf ou la poule"... je peux démontrer ma position avec cette suite très logique :

-si l'énergie était abondante... cela ne règlerait en RIEN le problème civilisationnel...

-si la France croulait sous le pétrole, en quoi les "migrants" deviendraient de meilleurs Français et s'intègreraient-ils mieux ?

-si l'Afrique étaient encore plus riche en hydrocarbures et en ressources... les Africains éprouveraient ils toujours le besoin de venir chez nous, ou pas ?

etc.

On peut filer la logique longtemps et loin : c'est bien la preuve qu'il n'y a pas de lien (direct du moins) entre les deux problèmes.

Le lien existe, mais c'est un lien disons de "rehaussement", comme on parle d'un rehausseur de goût.

[yann]

@christophe

je ne m’emmêle pas les pinceaux je regarde les chiffres officiels . Le prix du baril de Brent est à 54 $ alors qu'il a atteint un pic à 140$ en 2008.

https://www.inc-conso.fr/content/cours-du-petrole-brut-et-prix-la-pompe

@rodez21

Il faut arrêter avec cet argument ridicule. Les occidentaux achètent leurs matières premières. Les occidentaux n'ont pas volé les matières premières. Ce n'est pas de la faute des occidentaux si les élites locales font n'importe quoi avec les revenus.

Du reste le problème d'être producteur de matière première c'est qu'il force l'économie d'un pays à se spécialiser la dedans en régime de libre-échange. Il faut un état fort et capable de favoriser la production locale au détriment des importations pour éviter qu'un pays finisse comme par exemple le Venezuela.

Enfin la croissance démographique trop rapide rend le développement économique extrêmement difficile. Vous devriez lire "Le tiers monde dans l'impasse" de l'économiste et historien suisse Paul Bairoch il a tout dit sur le sujet. Ce n'est pas un hasard si la chine est sortie du sous-développement en même temps qu'elle a franchi sa transition démographique.

[rodez21]

@ Christophe
L'invasion morbide, littéralement folle, comme disait le grand Enoch Powell en... 1968 (!)... semble infiniment plus forte en terme d'effets sur notre société que les problèmes de barils de pétrole, d'EPR, de renouvelable etc.

Sauf que pas de pétrole, pas de gaz, pas ou peu de transport longue distance, donc pas d'invasion migratoire ou bien plus étalée dans le temps (essayez donc de traverser la Méditerranée à la rame en moins de 3jours).

Et je pointerais le fait que l'Afrique dans son ensemble compte un peu plus de 1 Mds d'habitants, tout comme l'Inde, la Chine, à cela s'ajoute 1 Mds de musulmans, soit à contrario, à peine 2,5 Mds de blancos bien propres sur eux et pour certains toujours nostalgiques d'une époque coloniale révolue.

Trop facile de se plaindre d'une invasion migratoire, alors que des décennies durant, les occidentaux se sont littéralement goinfrés des ressources volées à des peuples qui ne nous avaient pas sonner.

"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"
J.B Bossuet