DANS LA BOUCLE DE RETROACTION INFERNALE...
Un article que j'avais signalé, déjà, mais en version originale est parue sur le Saker. Avec une facilité plus grande de lecture pour les non anglophones, qui se contentent de la lecture de google traduction et autres.
L'Amérique, enfin, les USA, s'enfoncent dans la crise démographique.
Une immigration spectaculaire mais qui s'effondre. Une natalité qui décroit bien en dessous du renouvellement, et dans tous les groupes ethniques sans exception.
En 2018, les projections en 2050 baissent de 50 millions, par rapport aux projections établies en 2005. Il est à noter le déclin marqué des hispaniques dans cette baisse. 33 millions sur 50. Et un indice de fécondité qui est passé, pour les hispaniques de 2.85 à 2.1 et même moins en 2017 et 2018.
"et les naissances internationales continuent de s’effondrer de Chine en Russie, en Europe, au Japon, en Corée du Sud..."
Bref, partout, même en Afrique, même si les statistiques y manquent, avec l'apparition nouvelle, depuis une vingtaine d'années, des abandons d'enfants, chose qui n'y existaient pas.
La politique de l'argent gratuit y serait pour quelque chose ? Et si l'on parlait de l'impact énergétique et de l'effet de sidération sur la population qui perçoit un changement, sans arriver à l'expliquer ???
Le macronisme, c'est harasser 80 % de la population pour que le haut de panier continue à vivre comme avant.
Les bruits et cris guerriers jetés sur l'étranger ne changent rien. Au contraire, c'est un cercle vicieux d'effondrement. Les USA dispersent des efforts inutiles, dans une infrastructure surdimensionnée, des armements trop coûteux, et les effets paradoxaux de leurs sanctions anti-russe ont été... Une amélioration de la situation intérieure. Et même une préparation à l'effondrement du reste du monde, par une politique visant à plus d'autarcie...
Le chercheur du CNRS dont parle un lecteur, visiblement, n'était pas un trouveur. Sinon ils aurait trouvé le fayolisme. Ou plutôt redécouvert. Il disait dans une partie de ses travaux, que dans un groupe humain de travail, il y a 4 catégories. 1/4 qui travaille bien plus que la moyenne, 1/4, un peu plus, 1/4 un peu moins, et 1/4 qui ne fait rien. Mais une restructuration, en générale, vide ceux qui bossent pour garder ceux qui foutent rien. Ceux là étaient bien meilleurs courtisans et moulins à vent, brassant beaucoup, mais faisant rarement, et à leur corps défendant.
Un effondrement, c'est aussi quand tous les productifs ont été viré, et qu'il ne reste que le reste.
Le chercheur du CNRS aurait eu besoin de lunettes. Le mec qui n'a jamais rien foutu, c'est macron.
Un humoriste à 150 000 euros ? C'est franchement utile ? Un salaire divisé par dix aurait été encore bien payé. Mais c'est aussi un syndrome de l'effondrement.
En même temps, ce phénomène de baisse de fécondité devrait s'inverser. Il s'inversera, parce que, comme dit gail Tverberg :
"If energy consumption per capita falls dramatically, many changes that don’t seem directly energy-related can be expected. For example, the roles of men and women are likely to change. Without modern medical care, women will likely need to become of the mothers of several children in order that an average of two can survive long enough to raise their own children. Men will be valued for the heavy manual labor that they can perform. Today’s view of the equality of the sexes is likely to disappear because sex differences will become much more important in a low-energy world. "
En français, cela donne à peu près ceci :
"Si la consommation d'énergie par habitant diminue considérablement, on peut s'attendre à de nombreux changements qui ne semblent pas directement liés à l'énergie. Par exemple, les rôles des hommes et des femmes sont susceptibles de changer. Sans soins médicaux modernes, les femmes devront être mères de plusieurs enfants pour qu'une moyenne de deux puisse survivre assez longtemps pour élever leurs propres enfants. Les hommes seront appréciés pour le travail manuel lourd qu'ils peuvent effectuer. La vision actuelle de l'égalité des sexes va probablement disparaître, car les différences entre les sexes deviendront beaucoup plus importantes dans un monde à faible consommation d'énergie."
Effectivement, le rôle de la femme dans la société d'avant le 18° siècle était essentiellement celui de la reproductrice d'une force de travail, qui n'avait pas de substitut, et cette logique était poussée à l'extrême en Chine, qui n'utilisait que la force humaine.
En même temps, tout ne disparaitra pas dans le maelstrom. Des interactions négatives et positives auront lieu. Les connaissances médicales (hors médecine) étaient souvent plus poussées aux XVIII° siècle que maintenant, sauf épidémiologie. Mais il m'apparait douteux que le principe de la vaccination soit oublié. Les grands progrès de la fin du XVIII début XIX furent importants dans le développement du bien être humain, sans être lié à l'énergie fossile.
C'est aussi oublier que la population véritablement paysanne était rare. Elle était toujours multi-active, ce qui permettrait de sauvegarder une low technologie importante, comme elle l'était au moyen âge. De plus, mieux vaut avoir une énergie chiche mais sûre, comme le prouve les bâtiments autonomes à longue vie, que plus rien du tout.
G. Tverberg, oublie qu'on gaspille une bonne part de l'énergie, dans une consommation des bâtiments, pas utile du tout (puisqu'on peut faire sans), des déplacements idiots, notamment aériens, mais aussi, maritimes et terrestres.
La baisse de la natalité US, est d'ailleurs emblématique. Même à l'heure actuelle, le pays est peu peuplé. C'est le mode de vie qui est en cause. Le schéma mental des populations.