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DETTE PUBLIQUE...

22 Avril 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #politique

Après lecture, on apprend que le grand épouvantail, la dette publique, n'est pas un si grand dragon que cela. 370 Milliards sont détenus par la Banque de France, détenue à 100 % par l'état.
Donc, 370 milliards, sont une créance, de l'état, sur l'état.

Une créance sur soi-même, ça n'existe pas. Elle est donc fictive.

"Aujourd’hui tout laisse à penser que cette dette stable est devenue « perpétuelle ». La Banque centrale européenne n’a pas indiqué d’échéance à cette politique de stabilité d’encours de dettes d’Etat ; et les récents signaux envoyés par d’autres banques centrales hors UE, notamment la Fed, vont dans le même sens. "

C'est simplement devenu une monnaie permanente.

Pour ce qui est du reste, notamment la dette détenue par l'étranger, on sait très bien qu'elle ne sera, non plus, jamais remboursée. Le coup de l'emprunt russe, mais aussi austro-hongrois, ottoman, vous connaissez ???

Ou alors, on peut maintenir ce mécanisme pendant 15 ans. Et annuler ainsi la dette, sans aucune souffrance. Il y a longtemps, on m'avait demandé ce qu'il fallait faire. j'avais décrit ce mécanisme. Il suffirait d'ailleurs, de simplement, pendant 15 ans, que la BDF monétise simplement le déficit public, plus une petite partie de la dette arrivant à échéance (en général avec de gros taux d'intérêts).

On a une monnaie fiduciaire, et on nous tient le discours de l'étalon or. Pour nous niquer la protection sociale et faire baisser les salaires.

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S
De toute manière, que cet argent soit créé ex-nihilo par de la planche à billets ou corresponde à de la dévaluation interne ou autre, cela n'empêche aucun gouvernement, dont nous avons quelques exemples successifs, d'ajouter les prélèvements sur les taxes eux-mêmes sur les impôts en vue, ma pauvre lucette, de réduire notre dette. Enfin de réduire la hausse tendancielle de celle-ci. Et ceci, pas comme une finitude dans 5 ans comme notre future moderne Notre Dame de Paris, mais ad vitam. Parce que l'on ne fait pas assez d'effort....
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A
Monétiser la dette est la définition de l'inflation dans le sens premier du terme.<br /> <br /> Si votre salaire était de 2 onces d'or par mois, il y a 100 ans. Aujourd'hui, vous gagnez toujours 2 onces d'or par mois. Par contre, si votre salaire était de 3000FF en 1980. Aujourd'hui, vous gagnez 500EUR. Quel système est plus efficace pour faire baissez les salaires?<br /> <br /> L'inflation est un impôt sur les revenus fixes ou rigides tels que les salaires, les pensions de retraite, les allocations.<br /> <br /> Pourquoi croyez-vous que notre keynésien de service parle de dévaluation salutaire? Parce que la dévaluation fait baisser les salaires et donc augmente à la fois la compétivité et les revenus de l'Etat. C'est en cela qu'elle est salutaire.<br /> <br /> Enfin, dans un système d'argent-dette, si vous diminuez la dette, vous diminuez la masse monétaire. Ce qui provoque automatiquement une récession.
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Y
Je vous trouve un poil optimiste là. La dette publique est effectivement un non problème. La vraie question c'est surtout la dette extérieures parce quelle résulte d'un déficit commercial permanent du pays depuis 20 ans . Si nous retrouvons notre indépendance monétaire il faudra sérieusement redresser la barre . Il y a une différence importante entre une dévaluation salutaire et un effondrement monétaire. Une dette extérieure excessive peut conduire à un effondrement monétaire comme en Argentine . Et là cela peut entrainer de grave troubles publiques et sociaux dont on mesure mal les conséquences. <br /> <br /> D'ailleurs en 2017 la dette extérieure française s'était plus de 20% du PIB.<br /> <br /> http://lebondosage.over-blog.fr/2019/04/situation-commerciale-franco-parisienne-avril-2019.html
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F
Pas d'accord, la bdf a racheté de la dette d'état. Avec quoi ? avec une création monétaire ex nihilo, ouais et ben c'est avec les impots au bout du compte. l'état l'entreprise capitaliste qui a pleins de monopoles qu'elle fait payer très cher a en plus une dette de dingue envers les pauvres.
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L
Non, la monétisation permet justement d'éviter de rembourser la dette par l'impôt, ce qui ne signifie pas non plus qu'elle ne présente pas d'inconvénient puisqu'elle dévalue la monnaie pour tout le monde et rogne sur la rente en particuliers.<br /> C'est le contresens que font en général les obsédés de « La Loi de 1973 » lorsqu'ils déclarent que sans cette loi, qui aurait soumis la dette publique au mécanisme du cumul des intérêts composés, cette dette ne serait « que » de quatre ou cinq cent milliards d'euros.<br /> Calculer combien cette somme représente en surcroît d'impôt par an depuis 1984 (le point de départ de l'explosion de la dette publique en France a été le « tournant de la rigueur » de Delors Fabius et non la loi de 1973) si l'on avait effectivement réglé le problème par l'impôt, et il est alors possible de donner du crédit à vos doutes car le montant annuel en sus s'avère tout de même conséquent.<br /> Mais il ne faut pas tout mélanger. L'important est tout de même de conclure que toutes ces tambouilles relèvent de choix politiques et non de fatalité.<br /> Mais je dis ça comme ça puisque Reymond est déjà passé à autre chose pendant que j'étais à l'hôpital...