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EFFET IMPREVU...

24 Avril 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Actualités

Les charlots qui nous gouvernent sont totalement incapables de prévoir ce qui va se passer, à la suite de leur décision.
Ils ne se mettent jamais à la place de ceux qui sont en dessous.
Les collectivités locales bénéficient de moins de transferts ? Ils allaient réduire leur masse salariale !

Manque de bol, la réduire, ça prend du temps, quand le personnel n'est pas licenciable. C'est faisable seulement sur une très longue période, en plus, pas sûr que cela occasionne la moindre économie.
Non, ce qui peut faire des économies immédiatement, c'est lever le pieds sur les travaux en tous genres qui nous accablent, et dont le maire nous dit qu'ils aident à gérer le chômage. On fait des trous, et on les rebouche, façon "moderne".

Effet de l'effet, souvent, le recours à l'emprunt des collectivités locales se raréfient, d'autant qu'une méfiance s'est instauré avec les emprunts pourris.
Effet de l'effet de l'effet, l'encours des emprunts diminuent, sauf dans quelques cas de maires, cas pathologiques de droits dans leurs bottes et leurs délires multiples, généralement dans les grandes villes, où les chiffres tournent la tête de ces esprits, finalement très simplistes et simplets.

Donc, effet... bref, les collectivités "ont de l'argent", ça aussi, une affirmation simpliste de simplet. Elles ont simplement une trésorerie importante.

"Pour la FNTP, "cet excès d'épargne est préjudiciable puisque c'est de l'argent dormant qui n'est pas utilisé pour des projets de territoires". " Dit autrement : "mon chiffre d'affaire, où est mon chiffre d'affaire ?"

Mais bon, seul un esprit malade pense tout le temps ; "Comment je vais pouvoir dépenser l'argent que j'ai ?"

Les réductions d'effectifs se font à petits pas, les travaux sont moins nombreux, voire disparaissent totalement, les encours d'emprunts diminuent... C'est plutôt, logiquement, une évolution en bon père de famille. On s'adapte à moins de facilités financières qu'il n'y en a eu, comme à l'époque où l'inflation mangeait les capitaux empruntés plus vite qu'ils étaient levés...

Alors, certains aimeraient bien que les collectivités locales se remettent à flamber (investissent, dans le politiquement correct). Pourquoi faire ? Il faut un besoin et une finalité. Hors, après des décennies de déluges d'investissements, sont ils là ? Beaucoup moins nombreux, et beaucoup moins évidents.

Contrairement à ce qui est dit, cet argent en trésorerie, n'est pas "dormant", c'est l'argent de la tranquillité d'esprit.
La faillite des communes, c'était au moyen âge. Ou chez les tarés, ceux qu'on appelle "dynamiques" actuellement, et "demeurés" demain.

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A
C'est marrant de lire un article et de lire exactement ce que ce blog dit a propos des maires d' avant guerre (confirmant la qualite de celui-ci ) : <br /> <br /> "Quand j’ai commencé en 1971, les maires vivaient encore au rythme de l’avant-guerre. C’est-à-dire, rester au statu quo ! Bien gérer sa commune, c’était par exemple ne surtout pas augmenter les impôts. » <br /> <br /> https://www.20minutes.fr/politique/2503547-20190425-video-municipales-2020-reunionite-mal-francais-97-ans-doyen-maires-juge-evolutions-fonction
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