FOND SOLIDE...
25 Avril 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
De stupidité. Nul étonnement, finalement, à ce que le matamore mignon poudré et pommadé ait fait 66 % aux dernières élections.
La bêtise a un fond solide et inaltérable. La plupart des gens ne comprennent pas le principe de l'élection : virer les idiots, les incompétents, les ignares. En somme, il faut voter avec son cerveau, et non voter comme un convaincu, parce qu'en fin de compte, il ne reste que les 3 premières lettres.
Si on regarde les élections argentines, les candidats qui avaient mis le pays dans une merde noire, finalement, ne se comportaient pas si mal électoralement.
Carlos Menem et Ricardo Lopez-Murphy candidats néo-libéraux totalisaient 42% des voix au premier tour en 2003, et ce malgré l'effondrement économique qui avait ravagé le pays les deux années précédentes et qui aurait dû convaincre une très large majorité des électeurs de la nocivité absolue des politiques néo-libérales.
Non, ils en redemandaient, comme ceux qui disent actuellement, qu'il faut laisser le temps aux réformes de Macron de faire leurs effets... C'est de la connerie ou de la naïveté ? Enfin, les 2 ne sont pas loin l'une de l'autre.
Le truc appelé "conscience de classe", a complétement disparu visiblement. Ce qui explique les sondages plaçant LREM à plus de 20 %, la non disparition du PS, et de LR.
Vu leurs résultats totalement négatifs, ils ne devraient même plus exister.
Mais, le plus intéressant, c'est de voir dans quelle merdier nos politichiens nous ont placés.
Tous les pays sont interdépendants. Pour le meilleur, nous disait on. En réalité, maintenant, c'est pour le pire.
Pays producteurs de pétrole, dont l'achat de paix sociale est aussi une composante du coût d'exploitation, mais aussi producteurs industriels, et leurs clients, désargentés, comme les USA, les pays du sud européens, pour l'Allemagne, envers leurs fournisseurs, chinois, asiatiques ou allemands.
Comme je l'ai dit, quand la chaine se rompra, tout partira en l'air. Il n'y aura pas d'épargné, sauf relatif, peut être la Russie.
Non content qu'il y ait une interdépendance subie, la politique suivie a aggravé les tares, en créant des chaines d'approvisionnement de 15 000 km.
L'état néo-cons US veut punir l'Iran ? Et impressionner le reste ? Le reste risque aussi l'effondrement, et le nouveau fournisseur/producteur, n'existe pas. Donc, les consommateurs de pétrole vont se retrouver dans un choix cornélien : se passer de 3 millions de barils jour ou fâcher les USA. En bref, les USA ont choisi de mettre le monde au pieds du mur et de l'effondrement. 2020 semble donc bien la date de péremption.
Sans doute, réfléchir est sans doute, un exercice trop pénible et pour nos gouvernants, et pour beaucoup de gouvernés, qui semblent pétrifiés comme le lapin devant le serpent.
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