IMMOBILIER, LA FRACTURE...
26 Avril 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
La fracture entre 2 territoires, ceux qui ont encore des entreprises qui distribuent des salaires, et les autres.
La vacance des logements, d'un côté, la demande, alimentée par la planche à dettes, et des taux d'intérêts idiots, de l'autre, avec, en bout de chaine, l'ile de la cité, transformée en Disneyland, ses petits porte clés Quasimodo, même pas celui d'Anthony Quinn, qui était d'une autre époque et d'un autre calibre, mais celui du dessin animé.
Vous comprenez ma bonne dame, NDDP, c'était gratos, parce qu'on ne fait pas payer pour visiter un lieu de culte. Napoléon avait traité d'idiot le ministre qui avait voulu cette mesure.
Là, on est dans le centre du pays, un immobilier, à 10 000 euros le M2, et dans le centre du centre, à 40 000 et le tout, propriété de l'état, qui va s'empresser de le brader à quelques copains. Je vous donne une piste. Du genre, ceux qui ont sorti le portefeuille quand la cathédrale a flambée.
Dans bien des endroits, on n'a pas tiré la conclusion qu'il fallait pour l'immobilier. Il faut détruire, absolument, et ne pas reconstruire. Créer des espaces verts, notamment, pour absorber les précipitations, et parce que c'est agréable, valorisant, et on peut même créer des parkings (là, je crois que je vais être brûlé en place de grève).
Le propriétaire peut aussi être un être rationnel. Pourquoi mettre 30 000 ou 40 000 euros, dans la rénovation d'un bien, que, de toute façon, il aura du mal à louer ? C'est le principal écueil, avant droits de successions, impayés, etc... Cela coûte moins cher de laisser inoccupé.
Avec les problèmes énergétiques, de toute façon, j'avais prévu un marché à double vitesse qui est en train de se mettre en place. Le marché ancien, aux taudis énergétiques énergivores, et les nouveaux logements. Le ciseau, va être dramatique.
Dans l'ile de la cité, contrairement à ce que dit Hidalgo, rien ne résonne. Cela ressemble actuellement à un centre bourg, sans occupant. Mais pour d'autres raisons.
L'âme de Paris, ou plutôt ses senteurs, aux temps historiques, ça a été la merde et l'urine. Avec les maires du XXI° siècle, on retourne aux fondamentaux.
la fracture entre deux territoires se résorbera, il faut laisser du temps. Dans les campagnes, l'inoccupé a souvent été tombé. Le voisin qui reste peut être intéressé par un achat immobilier à très petit prix, qui permet de faire de la place. Mais les maires fiers de contenir le taux de vacance, ça fait rire. ça ne change rien au phénomène.
Dans la commune si politiquement correcte et si propre sur elle du Chambon sur Lignon, c'est bien la perte de 100 emplois locaux qui a coulé les prix. Retour aux fondamentaux. Avant, c'était une bourgeoisie externe qui donnait le "la". Aujourd'hui, les gueux locaux, souvent sans emplois...
c'est zerohedge, qui donne une clef. la boucle de rétroaction négative, fait qu'on abandonne les cités devenues inabordables.
Que comprendre, d'ailleurs, à ces retraités, vivant encore dans des villes très chères ? Ceux qui avaient un cerveau se sont barrés ?
L'abandon des métropoles, de leurs activités économiques et capitalistes de base était noté par Braudel, en 1979, me semble t'il. Cela va continuer, jusqu'au "Doom" final.
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