LA VILLE OU LES LOYERS SONT LES MOINS CHERS...
4 Avril 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #economie, #Immobilier
Vous trouvez ? Ou c'est ailleurs que prix et loyers sont devenus fous ?
Il est clair qu'il n'y a qu'une seule explication à St-Etienne ; l'habit est devenu trop grand, depuis, dirons nous, une quarantaine d'année... Trop de bâti, pour trop peu d'habitants.
Ce qui n'a pas empêché, d'ailleurs, de vouloir y augmenter les loyers, comme ailleurs. les grand mouvements de réhabilitations, sur Beaulieu II et III, Montreynaud, ont marqués leur temps.
Le doublement des loyers en 1984, avait fait déguerpir la totalité de la population à Beaulieu II la marandinière, remplacé par une autre population, bénéficiant de l'APL. Au passage, 4 immeubles sur 12 y ont été démolis (après la réhabilitation), représentant 60 % des logements. Pour Beaulieu III Montchovet, le taux de démolition y a atteint 90 %. Beau résultat, on applaudi mimitte et sa visite d'1/4 d'heures sur place, qui décida pour les gueux ce qui serait bon pour eux. Le plus marrant, c'est que n'ont été gardé sur Beaulieu II que les immeubles où les appartements étaient le plus merdique, où les couloirs succédaient aux couloirs.
Sur Montreynaud, quand on s'est aperçu de la fuite de la population "historique", on a interrompu les réhabilitations "de grande qualité", nous disait on... Mais là aussi, l'adéquation entre offre et demande n'avait tout simplement, pas été pris en compte...
Bien entendu, malgré les plus de 10 000 logements vides sur la vide, chiffre inchangé depuis 40 ans, on a continué à y construire, appartements, villas, bureaux, sur décision locale, sans politique municipale qui aurait la mauvaise idée de lever les pouces. Surtout les immeubles bâtis avec des dispositifs fiscaux (les fameux "500 000 logements manquants") en terrain minier, pourri, soit par les remontées d'eaux agressives, soit par les effondrements.
Dans cette ville, on aurait pu démolir, sans rien reconstruire pendant 20 ans. D'ailleurs, dans beaucoup d'endroits, c'est ce qu'on devrait faire.
Le comble de l'absurde, c'est Vichy, ses 20 % de logements vides, et son obligation d'y construire des HLM alors que les loyers du marché "libre", sont inférieurs à ceux des logements "sociaux".
La visite de Mimitte en 1984, je m'en rappelle. J'ai vu passer, une voiture, roulant à toute allure, dans une grand rue totalement bloquée, et en plus, elle était conduite par un type sans permis. Là aussi, coupure des élites et du peuple, jamais consulté, servant de variable d'ajustement. (Mais c'était pour notre bien, parait il).
Le manque de bol, sur les réhabilitations, c'est que ces connards d'ouvriers et d'employés de Montchovet, la Marandinière et Montreynaud, ils savaient quand même compter. Et comparer. Ce qu'ils paieraient, et ce qu'ils pouvaient payer ailleurs.
D'ailleurs, les problèmes sont venus de loin, et l'ivresse du succès sur les grands projets immobiliers a masqué totalement le réalisme.
Beaulieu I fut rempli de cadres, cadres moyens, employés, sans problème, le projet était bien étudié, bien pensé, et est toujours vivant.
Beaulieu II fut rempli plus difficilement, et le niveau moyen du peuplement y était inférieur.
Beaulieu III fut un problème, dès son origine. Les gens n'y restaient pas. Dès la première année, 1965 ou 1966, l'immeuble de la place Roinat, "muraille de Chine", vit sa population totalement renouvelée dans l'année. Puis de moins en moins, puis les vides se multiplièrent.
Le fait qu'il n'y avait clairement plus de demande, n'empêcha pas la construction de Beaulieu IV la Palle, ni celle de Montreynaud, encore et aussi un foirage dès sa construction.
Là aussi, la destruction qui suivie, celle du centre historique, Le clapier, fut suivie d'une reconstruction pas nécessaire. Et ainsi de suite.
Le formatage des esprits des décideurs, et sans doute, leur corruption, leur empêche de lever le pieds.
C'est caricatural à Saint Etienne, et les loyers de Beaulieu II la marandinière sont inférieurs à ceux de 1984. (Réhabilité 2 fois).
Bien entendu, là aussi, la demande la plus grande des habitants, l'augmentation des places de parking, il n'a jamais été question d'en tenir compte. Au contraire, elles ont baissées.
La situation est pire sur la vallée de l'Ondaine question prix, sur la vallée du Gier, la proximité de Lyon et de ses loyers inabordables crée une demande.
Les plus cons dans l'histoire ? Ce sont les acquéreurs de De robien, élevés dans des zones minières, dans une ville où la demande immobilière, est pour le moins, atone...
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