NIOUZES PETROLIERES...
17 Avril 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Le déclin était là, le rebond se confirme, mais dans une moindre mesure. de 382 en 2018, 393 à 412 en 2019.
C'est maigre, et un clapotis plutôt qu'un redémarrage, et un indice : l'industrie pétrolière et gazière elle même, ne croit plus en son avenir.

A comparer avec un graphique plus ancien encore.

Les augmentations d'investissements ont été surévaluées, et très vite taillées. La décision des agents micro-économiques que sont les compagnies, se sont agrégées pour démontrer la véracité du pic oil.
Aujourd'hui, les investissements existent, mais visiblement sont très sélectifs, sauf aux USA. Ce déluge d'investissements, d'ailleurs, n'a donné des fruits qu'aux USA et en Irak. De fait, seul le pétrole irakien est un pétrole rentable...
La situation est d'autant plus grave que la moitié seulement des découvertes effectuées, sont du pétrole. Le reste est du gaz. Les découvertes sont offshore, souvent en profond. On a ratissé la terre. Ne reste que la mer.
En Norvège, derrière l'apparence verte, la vérité apparait. Il n'y a rien à part le pétrole. Celui-ci a fait place nette, même dans un pays qui se targue de sa vertitude.
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