RAPIAT...

Genevieve de Fontenay vient de donner son avis sur le "don" de Bernard Arnault. 200 Millions sur une fortune de 76 (en progression de 4 cette année), ça fait un peu rat sur les bords.

De la menue monnaie, certes, beaucoup de menue monnaie pour la plupart des gens, mais rien du tout pour des gens de son espèce.

Alors, célébrer sa générosité, c'est superflu, surtout quand le grand écart des richesse implique de plus en plus de déshérités.

Même en donnant 90 % de sa fortune, elle resterait considérable. Pour Adam Garrie, l'appel aux dons, est une honte.

Brezinski, lui, avait bien senti que cela clochait à l'occident, qu'il priait de revenir à plus de réalismes, vis-à-vis de l'extérieur. Mais aussi, c'est souvent le front intérieur qui décide de la victoire en externe. Le célèbre "Pourvu qu'ils tiennent ! Qui ça ? Les civils !" de 1914.

Quand à la remarque de certains internautes, elle prête à sourire. Oui, le système a tenu dans un flot croissant de dette, la Banque du Japon a racheté la moitié des actions, la totalité des dettes, et ça peut durer longtemps qu'ils disent ? On disait cela de l'URSS, aussi.

Parce que, de fait, l'URSS faisait la même chose. Une cavalerie, pendant que les conditions de vie dégringolaient.

Pourtant, l'arsenal militaire de l'URSS était intact, alors que dans bien des effondrements, l'armée a été détruite et n'a pu être reconstituée.

D'ailleurs, j'avais prévu la reconstitution de l'URSS. Pour le Japon, c'est fait. Dans le cas des USA, l'armée a été détruite à l'extérieure et à l'intérieure. Dehors, par des conflits où les adversaires n'avaient qu'une chose à faire : perdurer, dedans, par la corruption généralisée de l'appareil militaro-industriel, qui ne produit plus rien de valable depuis longtemps.

"we look closely at just how awful the fast-deteriorating macroeconomic situation is. It's very bad. GDP is falling in nearly every region of the globe, long-hot real estate markets have nosed-over, world trade volumes are shrinking, industry energy consumption is in decline -- the list goes on and on."

En Français ; nous examinons de près à quel point la situation macroéconomique, qui se dégrade rapidement, est épouvantable. C'est très mal. Le PIB recule dans presque toutes les régions du monde, les marchés immobiliers depuis longtemps en ébullition, le volume des échanges mondiaux en diminution, la consommation énergétique de l'industrie en déclin - la liste s'allonge encore et encore.

On a simplement gagné un peu de temps depuis 2008.

Mais, tôt ou tard, tout devient incachable : "Les élites américaines oublieuses et inconscientes se chamaillent dans un empire en ruine. Les sociétés décadentes se concentrent sur l’image, pas sur le fond."

James Howard Kunstler, lui, indique clairement les voyants au rouge, des marqueurs du "mandat du ciel". Les catastrophes "naturelles", qui se multiplient, mais qui n'arriveraient pas dans un pays qui fonctionne...

On peut y rajouter NDDP, Macron, les GJ, et la rébellion, même, des grecs si obéissants. Ils viennent de déterrer la hache de guerre, Aux patrons, ils réclament désormais la note. Sans doute savent ils qu'il n'obtiendront rien des teutons, mais quel beau casus belli.