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VIENS, JE T'ATTENDS AU CARROUF...

23 Avril 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

Dépêchons nous alors, ou on pourra dire "Viens, je t'attends sur les ruines de carrouf".
Le modèle des hypers est en perte de vitesse. En même temps, celui de la grande distribution.

Licenciements en pagaille, filialisations, malgré le CICE, qui, comme par hasard, est entièrement redistribué en dividendes.

La grande distribution, qui, elle, ne distribue pas les dividendes comme les bonbons, se portent, encore, pas trop mal.

D'ailleurs, la loi qui était sensée améliorer les marges, pour permettre de mieux payer les agriculteurs, a fait choux blanc. C'était couru d'avance. La grande distribution n'est pas une collection de philanthropes en train de se dire comment ne pas faire de bénéfices. Certains les distribuent aux actionnaires, d'autres, les réinvestissent, mais je n'en connais pas qui se disent "Tiens, je vais mieux payer mes fournisseurs !"

D'ailleurs, les évidences ne semblent pas frapper grand monde.
Jimmy cacahouète vient d'en rappeler une à Trump : les milliers de milliards dépensées dans la guerre ne le sont pas dans les infrastructures, logiquement, la Chine, en paix, peut les mettre dans ses infrastructures, les USA, en guerre, ne le peuvent pas. Et je trouve que 3000 milliards, c'est très sous évalué.

Les énormes excédents commerciaux allemands vont surtout devenir beaucoup de regrets, et, de toute façon, ces excédents, sont si importants, qu'il n'y a pas de placements possibles. Point. Après, on tombe dans le travers de Macias Nguéma. Il avait dans son bunker, la totalité de l'argent devant circuler en Guinée équatoriale. Donc, cette monnaie n'avait plus de valeur.

Petit retour sur terre, infligé par Olivier Delamarche, qui rappelle quelques petites évidences, aussi.

En réalité, les déséquilibres sont tels, qu'il n'y a pas de marche arrière possible. Il n'y a qu'un reset total qui soit possible. Qu'on le veuille ou non, on ne fait que gagner du temps, pour que la situation devienne le pire possible ?

Et comme cerise sur le gâteau, JHK.

 

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L
Intéressant point de vue sur ce qu'il reste des Gilets Jaunes en général et son nouveau mentor Juan Brancron.. euh... Je voulais dire Juan Branco.<br /> <br /> https://www.egaliteetreconciliation.fr/Georgia-Pouliquen-Gilet-jaune-Pourquoi-je-ne-soutiens-pas-Juan-Branco-54483.html<br /> <br /> Point de vue que je partage complètement. Il est clair que le pouvoir profond est en train de remettre le mouvement dans les rails, c'est-à-dire ceux de la bonne vieille gauche toute ensemble toute ensemble, et qu'il a trouvé sa rock star providentielle pour le faire.<br /> <br /> Le but étant de nous refaire bien entendu le coup du vote utile barrage au fascisme face au pion consentant Marine Le Pen, laquelle a d'ailleurs complètement réorienté son programme en vue de ce mauvais film joué d'avance (« la vieille » comme l'avait dit quelqu'un n'a pas plus envie du pouvoir que son père et ses commanditaires non plus -ça c'est pour Yann).<br /> <br /> Il n'y a d'ailleurs aucune raison que des gens qui se sont enthousiasmés pour l'ectoplasme Macron avant de virer Gilet Jaune ne s'enthousiasment pas pour le petit Rimbaud de pacotille, lequel me rappelle de plus en plus BHL du temps lointain où son anus était lui aussi explorable (je me le ferais quand même bien le petit espingouin, quitte à lui faire miauler « no pasaran ! »).<br /> <br /> C'est vrai que les deux viennent de Normale-Sup et sont rigoureusement Attali compatibles.<br /> <br /> Le mouvement gilet jaune en tant qu'objet médiatique, avec ses foules rituellement martyrisées à grand flon flon, n'a plus aucun intérêt.<br /> <br /> Il reste le mouvement profond et son sous bassement social intact qui finiront bien par tout bousculer. <br /> Mais cela ne relèvera pas du happening médiatique organisé le weekend en ville.
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L
Dans le pays de l'automobile, 800 voitures/1000 habitants de mémoire, les jeunes ne veulent/peuvent plus se payer un gouffre financier qui est en plus une source d'emmerde (flicage, pannes, etc.)<br /> <br /> https://www.lopinion.fr/edition/wsj/pourquoi-jeunes-americains-se-desinteressent-l-automobile-184889<br /> <br /> Aux États-Unis toujours, l’épidémie de rougeole ne semble pas se calmer, au contraire elle s’étend. Qu'est-ce que ça sera quand le système de santé ne sera plus aussi performant qu'aujourd'hui?<br /> <br /> https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/aux-etats-unis-lepidemie-grimpe-en-fleche-1013490
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L
Il se pourrait bien qu'un espoir nouveau se lève pour notre pays et qu'il viendrait surtout de là où on ne l'attendait pas -au contraire d'un autre pays par lequel toutes les catastrophes nous étaient promises- je veux parler de l'Algérie.<br /> <br /> Je ne peux que citer deux articles de Strategika qui ont été écrits à quelques jours d'intervalles pour comprendre l'énormité de ce qui se passe.<br /> <br /> Le premier en date du 18/04 décrit la situation algérienne depuis le début des troubles comme une manœuvre classique de l'état profond et des réseaux de l'ancienne DRS pour manipuler la colère de la rue à son profit.<br /> Un air de déjà vu puisque le maître d’œuvre de ces réseaux, le sinistre général « Toufik » Médiène avait déjà donné toute la mesure de son inventivité durant la trouble période de la guerre civile des années 1990.<br /> <br /> https://strategika51.org/archives/62537<br /> <br /> <br /> Le deuxième article, écrit hier, parle d'un un retour complet de la situation -contre toute attente- et qui verrait l'amorce d'un véritable processus révolutionnaire dans le pays. <br /> <br /> https://strategika51.org/archives/62603<br /> <br /> Il semble bien en effet que la fraction des militaires opposée aux réseaux Médiène et représentée par le Général Ahmed Gaid Salah ai décidé de passer en force contre l'autre clan et de nettoyer les écuries d'Augias de ses oligarques, les mêmes qui ont mis le pays en coupe réglée depuis des décennies.<br /> <br /> Le processus est bel et bien lancé et, même s'il est encore trop tôt pour en saisir tous les tenants et les aboutissants géopolitiques (le rôle des américains et/ou des russes derrière les acteurs de ce pays clé), il est clair que ce grand nettoyage ne va pas faire l'affaire de notre propre clique d’oligarques qui a su depuis des décennies faire coïncider ses propres intérêts avec ceux des vautours d’Alger.<br /> <br /> Il n'est donc pas impossible que nos bougnoules nous montrent l'exemple pour régler le problème posé par nos élites respectives et mettre un bémol dans la foulée à la guerre civile ethnique que nous promettent tout un tas de gens plus ou moins bien intentionnés.<br /> <br /> C'était en fait l'un des aspects développés par Youssef Hindi (à mon avis l'un des éléments les plus intéressants de la bande au Grand Couillon) dans cette passionnante vidéo d'entretien -malheureusement de très mauvaise qualité- qu'il avait faite avec des gilets jaunes lambda.<br /> <br /> https://www.egaliteetreconciliation.fr/Youssef-Hindi-Entretien-avec-les-Gilets-jaunes-constituants-54376.html<br /> <br /> Lui pense également que le salut de la France passera par un échange entre un pouvoir organisé de la rue (les GJ n'en sont pas encore un) et un pouvoir militaire, et la pseudo guerre ethnique promise se dissoudra dans cet échange, malgré tous les efforts de nos oligarques pour la favoriser.
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L
Effectivement on est tous le bougnoule de quelqu'un, et c'est un pied-noir qui te le dit, Fils !<br /> <br /> (Tiens, Macron quand il se fait épousseter ses pellicules par le Potus, c'est bien un bougnoule, non ? On sent que l'autre meurt d'envie d' indiquer la plonge à « son allié », avant de lui signifier qu'il n'a plus rien à faire au Maghreb).<br /> <br /> Les manipulateurs manient les mots comme des biscuits et ne saisissent pas ces nuances qui résultent de la complexité de l'histoire. <br /> Raison pour laquelle leurs fines combines ne réussissent pas toujours.
A
la Gaule ce que tu écris c'est très vrai mais ne manque pas de respect ( les bougnoules nos auvergnats ...) parce que in fine tu sais très bien qui joue avec les peuples comme des marionnettes. <br /> exemple à suivre effectivement !
S
"Qu'on le veuille ou non, on ne fait que gagner du temps, pour que la situation devienne le pire possible ?"<br /> Ben non, c'est comme vous avez dit plus haut, avec le président de la Guinée Equatoriale. Ou la piscine à oncle Picsou, à l'ancienne... Personne de ceux qui accumulent ne s'y intéresse, du moment qu'il peut ajouter quelques piécettes à son magot. Un peu comme Arnault qui a ajouté 4 milliards à sa fortune (l'équivalent du PIB de l'Uruguay) l'an passé et qui refile 200 plaques pour aider la reconstruction de NDdP. En espérant un excellent retour sur investissement, comme par exemple le parvis et les quais pleins de commerces de l'aménagement prévu autour de NDdP pour les JO et qui vont miraculeusement se faire vu l'incident regrettable du 15/04. Ils s'en battent tous les c...les que cela devienne pire puisque, hors eux, il n'y a rien d'autre. Mais bon, comme déjà dit, après quelques blackouts à la vénézuélienne...
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A
Comprendre les politiques interventionnistes (Keynes/socialisme démocratique).<br /> <br /> En résumé,<br /> <br /> L'économie se développe bien alors l'Etat est obligé d'intervenir pour corriger les défauts du libéralisme et décide qu'il n'y a pas assez de monnaie. Il légalise la réserve fractionnaire.<br /> <br /> Bien entendu, la réserve fractionnaire est source de bank-run. Résultat, l'Etat est obligé d'intervenir pour corriger les défauts du libéralisme et crée un prêteur en dernier recours: Une banque centrale privée, à qui il confie le monopole de la monnaie.<br /> <br /> Evidemment, la banque centrale émet trop de monnaie par rapport à ses réserves et fixe les taux trop bas afin de financer l'Etat interventionniste. Résultat, l'Etat est obligé d'intervenir pour corriger les défauts du libéralisme et suspend la convertibilité de la monnaie (dette) en argent (marchandise). On se retrouve avec de l'argent-dette.<br /> <br /> Maintenant que l'on est dans un système d'argent-dette, l'Etat interventionniste peut (et doit) avoir un déficit budgétaire permanent puisqu'il ne peut plus faire faillite (Il lui suffit d'imprimer de la monnaie). Et ça tombe bien, car le système d'argent-dette ne fonctionne que si la dette augmente de façon exponentielle.<br /> La création monétaire fonctionne comme un impôt caché et donc l'économie productive commence à souffrir de ce prélèvement de plus en plus important. Résultat, l'Etat est obligé d'intervenir pour corriger les défauts du libéralisme et va s'endetter pour relancer la demande.<br /> <br /> Evidemment, c'est un cercle vicieux qui veut que plus l'Etat ponctionne l'économie plus il doit intervenir pour relancer la demande. C'est le cycle du crédit créé par les banques centrales. <br /> Les keynésiens appellent cela le cycle des affaires et des politiques contra-cyclique. Le cycle des affaires étant inhérent au libéralisme qui ne peut pas s'auto-réguler.<br /> <br /> Et plus il y a d'inflation, plus les travailleurs sont appauvris par cette taxe cachée, plus ils demandent l'intervention de l'Etat pour les protéger du libéralisme.<br /> C'est là qu'est le génie keynésien: c'est la faute au libéralisme. L'économie libérale ne peut s'auto-réguler, elle a besoin de l'intervention de l'Etat. L'Histoire en est la preuve.<br /> 50ans plus tard on en est toujours là: si ça ne marche pas, c'est la faute au libéralisme. La solution, c'est encore plus d'interventions, encore plus de dettes, encore plus de création monétaire pour relancer la croâssance. <br /> <br /> Les taux sont à zéro? On a atteint les limites de cette politique d'endettement? La solution: Des interventions plus extrême perçu par l'établissement comme la solution à toutes les crises. La police et l’armée seront chargées de maintenir l’ordre public. Le rationnement ainsi que le contrôle des prix seront introduits. Ainsi que la disparition du cash permettant des taux franchement négatifs.<br /> <br /> Keynes était parfaitement conscient des conséquences de ses théories bidons. En 1920, dans "Les conséquences économiques de la paix", il écrit: "Par un processus continu d’inflation, les gouvernements peuvent confisquer, secrètement et discrètement, une part importante de la richesse de leurs citoyens. Par cette méthode, non seulement ils confisquent, mais ils confisquent arbitrairement ; et, alors que ce procédé en appauvri beaucoup, il en enrichit aussi quelques uns."
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R
Comprendre les politiques interventionnistes (Keynes/socialisme démocratique).<br /> <br /> L'interventionnisme en matière de politique monétaire, trouvera sa vraie limite avec la raréfaction puis la disparition des matières premières, à commencer par l'énergie.<br /> <br /> Une image pour illustrer le bonheur qui nous attend :<br /> <br /> A quoi bon voyager dans un jet privé avec 10 zéros au compte bancaire, si l'on est quasiment le seul à pouvoir le faire et que le monde entier navigue au vent.
Y
Bon j'ai la confirmation que vous avez une vision fausse et très approximative de l'économie et des concepts que vous maniez.<br /> <br /> « L'économie se développe bien alors l'État est obligé d'intervenir pour corriger les défauts du libéralisme et décide qu'il n'y a pas assez de monnaie. Il légalise la réserve fractionnaire. »<br /> <br /> Les réserves fractionnaires ne sont pas une invention keynésienne. Cela existe depuis des siècles . En fait, cela existe depuis aussi longtemps que les banques font des prêts. Il suffisait que la banque prête plus qu'elle n'avait dans ses caisses pour faire de la réserve fractionnaire. Cela existait même à l'époque de l'étalon or. Cela n'a aucun rapport avec le keynésianisme. D'ailleurs l'un des premiers critiques de ce système a été l'économiste Irving Fisher contemporain de Keynes et de la crise de 1929 qui critiquait le système de l'époque qui était totalement libérale justement. <br /> <br /> « Maintenant que l'on est dans un système d'argent-dette, l'État interventionniste peut (et doit) avoir un déficit budgétaire permanent puisqu'il ne peut plus faire faillite (Il lui suffit d'imprimer de la monnaie). Et ça tombe bien, car le système d'argent-dette ne fonctionne que si la dette augmente de façon exponentielle. »<br /> <br /> Ce que vous dites est faux. De 1945 à 1974 la dette publique n'a pas cessé de diminuer or nous pratiquions des politiques keynésiennes en France avec une forte intervention publique. Il est vrai aussi que nous limitions les importations et que nous régulions alors la finance . La politique de relance ne peut s'appliquer qu'en cas de sous-exploitation de la masse salariale, pas en régime de plein emploi où effectivement elle crée de l'inflation. Cependant, l'expérience montre qu'une inflation n'est pas nécessairement un désastre. Durant les trente glorieuses, l'inflation était de plus de 4 % par an, c'est pourtant la période historique la plus prospère de l'histoire de France. Parce que les salaires ont progressé plus vite. Ce qui compte ce n'est pas l'inflation, mais la hausse du pouvoir d'achat à savoir la différence en la hausse des prix et la hausse des salaires. Si l'inflation n'est que de 1 %, mais que votre salaire stagne, vous perdez 1 % de pouvoir d'achat. Si l'inflation est de 4 %, mais que votre salaire augmente de 5 % vous gagnez 1 % de pouvoir d'achat CQFD. Ce sont surtout les rentiers et les financiers qui ont peur de l'inflation ce qui explique leur adulation du libéralisme d'ailleurs. <br /> <br /> <br /> <br /> La France a disposé des prêts de la banque de France jusqu'en 1974 ;or l'inflation explose justement quand on interdit à l'état le droit d'emprunter à la banque de France. Vous devriez les chiffres, c'est édifiant. Le secteur bancaire privé est en réalité infiniment moins bon gestionnaire que l'état puisque nous vivons justement dans un système dérégulé où les états empruntent au secteur financier tout puissant. Or les dettes n'ont jamais été aussi élevées. Le truc qui cloche dans votre croyance grotesque c'est que vous pensez que nous sommes dans une économie keynésienne alors même que l'état français fait exactement ce que demande la théorie libérale. On en est même à privatiser les barrages hydrauliques.<br /> <br /> La masse monétaire ne doit pas être statique comme vous semblez le croire. Elle doit croître avec les besoins du pays sans quoi on fabrique du chômage et une dépression. Le pilotage peut être difficile, mais accuser l'état d'être naturellement voué à émettre trop est une accusation gratuite fondée sur rien. L'état n'emprunte plus à la banque de France depuis 1974. Il emprunte avec intérêt et bien sûr comme la masse monétaire doit augmenter pour ne pas casser la croissance avec une dépression artificielle la dette augmente plus vite que la masse monétaire. Il n'y a pas à chercher plus loin l'inflation des dettes planétaire, il est lié à la privatisation de l'émission monétaire primaire. Et cela n'est pas le produit du keynésianisme, mais bien du consensus de Washington qui validait les marchés financiers comme seuls régulateur des dettes des états. Faut-il rappeler que ce consensus est né surtout des difficultés économiques américaines à gober les conséquences économiques de la guerre du Vietnam avec la célèbre phrase « Le dollar est notre monnaie, mais c'est votre problème ». La dérégulation a eu surtout pour but de compenser le déclin économique relatif des USA face au Japon et aux puissances européennes dans les années 70. <br /> <br /> Pourquoi l'accusation d'un état qui imprimerait indéfiniment des billets serait-elle vraie pour l'état et faux pour des banques privées toutes puissantes ? L'état on peut le contrôler, les acteurs privés innombrables beaucoup moins . L'expérience historique avec une banque centrale qui émet la monnaie que l'état peut emprunter fut beaucoup plus saine que le système totalement dérégulé que les théories fumeuses libérales ont produites depuis 40 ans. Et je rappelle que l'état c'est nous. Nous votons et avons un pouvoir sur lui. Alors que personne ne vote pour le président de la BCE que je sache ni pour les grandes banques financières. Vous donnez l'impression de chercher un dieu qui règlerait les affaires humaines à notre place (L'euro, l'or, les marchés financiers). Nous ne sommes que des hommes . L'émission de crédit publique n'était pas parfaite, mais il était fonctionnel et sous contrôle. Le système monétaire globalisé et financiarisé produit surtout des crises et des déséquilibres massifs sous le contrôle de personne si ce n'est des lubies et des croyances momentanées du marché totalement irrationnel. <br /> <br /> « 50ans plus tard on en est toujours là: si ça ne marche pas, c'est la faute au libéralisme. La solution, c'est encore plus d'interventions, encore plus de dettes, encore plus de création monétaire pour relancer la croâssance »<br /> <br /> Comme je vous l'explique, on est absolument plus dans le cadre d'une organisation keynésienne, c'est encore plus vrai dans la zone euro puisqu'on ne maîtrise même plus la monnaie en France. Vous êtes juste en pleins dénis de réalité. Vous vivez dans une France fantasmagorique qui n'existe que dans votre tête. <br /> <br /> Keynes explique que l'inflation est le remède naturel à la rente . Chose que vous n'avez certainement pas comprise. La maladie fondamentale du capitalisme c'est le taux d'intérêt et la mécanique du taux d'intérêt composé qui progresse très vite et concentre naturellement la richesse si rien ne s'y oppose. Il vaut mieux un impôt progressif et des politiques de redistribution, mais si rien n'est fait la trop forte inégalité finit par produire des craques dont l'inflation peut-être l'un des multiples composants. Je rajouterais ici que l'inflation est aussi souvent le signe d'une société qui bouge. Toutes les nations ont eu une forte inflation durant leur période d'industrialisation. Ce fut le cas du Japon de l'ère meiji tout comme celui de la Chine de 1980 à 2010. C'est le signe que les fortunes ne restent pas en place et que les productifs remplacent les rentiers. À l'inverse les faibles inflations caractérisent les sociétés stagnantes où les inégalités progressent fortement et où la rente devient la première source de revenus.
A
"D'ailleurs, la loi qui était sensée améliorer les marges, pour permettre de mieux payer les agriculteurs, a fait choux blanc. C'était couru d'avance.<br /> <br /> J'ai survolé JHK:<br /> "des interventions politiques malhonnêtes"<br /> "le résultat des politiques gouvernementales"<br /> <br /> Cher PR, vous ne comprenez pas. L'Etat se doit d'intervenir pour corriger le libéralisme qui ne peut s'auto-réguler.
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L
Ils nous avaient promis que la Mondialisation serait heureuse et bénéfique pour tout le monde.<br /> <br /> Aujourd'hui le bilan est calamiteux. Dette colossale et irremboursable, pollution et surexploitation de la planète, conflits et guerres généralisés, misère, chômage et pauvreté pour les 90% les moins riches, injustice, corruption généralisée, explosion de l'arbitraire et du totalitarisme, espérance pour les générations montantes en berne.<br /> <br /> Ce n'est même plus un bilan de faillite, mais de faillite frauduleuse.
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