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GUERRE DE L'EAU CAUSEE PAR LE GUERE D'EAU

7 Mai 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier, #energie

L'ex "Meilleur d'entre nous" aura laissé un beau Bordel (avec grand B), dans sa ville de Bordeaux.

Maintenant, la question de la ressource en eau se pose. Mais on l'a résolue, on va aller la piquer chez les bouseux. Sauf que les dits bouseux, ils ont pas l'air d'accord.

On voit ici aussi, d'ailleurs, les limites d'une politique. Avant la sylviculture, les landes étaient tellement pourris d'eau, que c'était le pays des échasses, de la malaria, et d'une agriculture tellement pauvre qu'elle en était pitoyable.

"Nous savons depuis les années 1980-1990 que le département de la Gironde, et pas simplement la Communauté urbaine de Bordeaux, devenue ensuite Bordeaux Métropole, allait avoir des problèmes d'alimentation en eau."

Là aussi, il y un simple constat, comme en Californie, trop de monde. On va faire donc, comme à Groningue, des prélèvements, jusqu'à ce que le sol s'effondre et que les tremblements de terre se multiplient.

Là aussi, des situations inextricables, crées par des apparatchiks oligarques, pour le "dynamisme", de leur cité. Contrairement à ce que l'on disait, les ex-gaullistes n'ont pas jeté le bébé avec l'eau du bain, ils ont jeté le bébé, pour ne garder que l'eau du bain, la spéculation immobilière et la finance, après avoir jeté l'industrie.

Il est quand même très paradoxale qu'une grande ville en bordure de fleuve, manque d'eau, et construire des barrages est loin d'être la solution, cela ne fait qu'alimenter la course production/consommation, jusqu'au claquage.

L'héliotropisme, ou le basculement de la population vers le sud ensoleillé, est lui aussi, un problème. Tout le monde sait que la Côte d'Azur, ses retraités riches, sa bétonisation et ses inondations se font dans un stress hydrique intense. Mais tout ce qui peut être construit est construit, d'abord selon la règle des 20/80, au profit des 20 % les plus riches (ce sont eux, ou pas, qui font les prix), et surtout des sociétés immobilières, gavées d'emprunts, et comme l'a dit un internaute, le problème souvent, c'est que l'immobilier, c'est un support au collatéral, et donc, il ne faut en aucun cas avoir une vision classique. La baisse de la demande n'entraine pas une baisse des prix, mais souvent leur montée. On se refait sur les 80-90 % restants, de la baisse sur les 10-20 %. En plus, les pertes sur l'un sont imputables sur l'autre.
Vision plus réaliste, dont j'ai entendu parlé, en 1979 pour des programmes immobiliers ? Vous vendez moins ? Vendez plus cher.

Bien sûr, cela amène les "marchés" (libres et non faussés, bien sûr), à des non sens. Enfin, le marché libre et non faussé l'est quand même par la disparité des acteurs économiques. Entre le particulier pas forcément très argenté et la grande société immobilière dont l'unité de compte est le milliard.

Ces sociétés ont les moyens de tenir longtemps en apesanteur des marchés, et ce, où qu'ils soient. Seuls les endroits qui ne les intéressent pas voient un vrai rapport offre/demande. Les autres ?

Bien entendu, le stress hydrique que cela peut engendrer dans certaines zones, comme La Californie, Las Vegas, ou en France, Bordeaux, l'axe du soleil, et la côte d'azur, voient leur gestion confiée aux larbins, les hommes politiques. Ils sont tellement peu coûteux qu'arrogants, qu'ils en sont risibles.

Après, on aura des ruines historiques intéressantes. La question de la population, ici, ne peut s'analyser que sur le long terme, et une égalisation de la densité par km2. Comme le seuil de densité 40 antérieur au XVIII° siècle.

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C
"Que faire ? J'ai choisi la schizophrénie. Je fais au quotidien comme si notre monde devait durer au moins jusqu'à la fin du siècle"<br /> <br /> Vous n'êtes pas le seul.<br /> <br /> Mais l'acid test existe : la thune.<br /> <br /> Ainsi ce simple titre+chapo, vite enfoui dans le goulash de l'actu quotidienne, éclaire notre journée : "Le déficit commercial français se creuse à 5,3 milliards d'euros en mars : Il est à son plus haut niveau depuis six mois, sous l'effet d'une nette accélération des importations, notamment d'hydrocarbures."<br /> <br /> Voilà ce qui peut abattre Moncon et son gang de mignons.<br /> <br /> Rien d'autre.<br /> <br /> La thune.<br /> <br /> Asphyxions les crapules, précipitons la "chute".
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M
Bordeaux # Bord d'eau....
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L
@ Romulus<br /> <br /> Plus un troquet à vingt bornes à la ronde ? Je sens que Reymond va bientôt être ton voisin.<br /> <br /> Aparté)<br /> Pour vous remonter le moral à tous, un texte d'Onfray (présenté par Bertez dont le blog est plus lisible graphiquement parlant) sur le retournement de veste (envers jaune) de nos 1400 rombier.ère.s artistes.<br /> <br /> https://brunobertez.com/2019/05/07/liberation-publie-un-immodeste-lappel-des-artistes-les-mains-sales/<br /> <br /> Rien ne manque pour une fois dans le texte d'Onfray -d'habitude il y a toujours la petite saillie subliminale qui permet de rappeler qu'il fait quand même partie de la famille (la Grande de la Gôche).<br /> Il n'y a que ceux qui savent qu'Onfray est un partisan prêcheur convaincu de l'abstention pour rigoler de sa conclusion en trois lignes.
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M
je vois dans ce « revirement » une simple manoeuvre politique.<br /> les gilets jaunes n’ont ni leader ni porte parole alors on va leur en donner d’office.<br /> la clique des artistes , resistants de la 25 eme heure portera leurs voix haut et fort.<br /> Et en confisquant cette expression on va aussi la policer, la polirSeuls les thèmes autorisés seront abordés. on évitera bien sur les sujets qui fachent
T
Ca me rappelle la ville de Mexico DF, comme ils ont trop pompé, le centre ville s enfonce, le musée des beaux arts surtout, du coup ils injectent du beton... sans parler des fuites des canalisations ni des bidons villes qui de sont pas raccordés.
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R
S'il n'y avait qu'un manque d'eau vers Bordeaux ça irait mais ça manque singulièrement de café. Je rentrais l'été dernier des Landes girondines et devant l'envie d'un café me mis en chasse d'un de ces délicieux troquets-PMU qui font le charme des faubourgs de grandes villes. Sur 20 kms, rien, que dalle, la France profonde du dimanche matin disparue, engloutie. J'eus donc l'humiliation de consommer dans une station service du périph. Et ne regretta pas d'avoir zappé Bordeaux pour pouvoir plus longtemps me délecter des estives cantaliennes agrémentées des saveurs du pays à travers les burons transformés en auberges. Comme disait le grand Charles: "Que c'est triste Venise au temps de la Mer Morte". .
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B
Bonjour,<br /> <br /> Quelques nouvelles de la "Capitale". D'abord, la situation dans le nord-est continue de se détériorer. Dernier épisode en date, le commissariat du 19e arrondissement est envahi par les puces :<br /> https://www.20minutes.fr/paris/2511771-20190506-paris-cause-invasion-puces-commissariat-19e-arrondissement-ferme<br /> <br /> Quant à la tuberculose, elle prospère en Île-de-France :<br /> https://www.20minutes.fr/sante/2512439-20190507-ile-france-cas-tuberculose-augmente-10-deux-ans<br /> <br /> "Parmi les huit départements de la région, la Seine-Saint-Denis avait de loin le taux de déclaration le plus élevé (25/100.000 en 2015 et 26,5/100.000 en 2017), devant le Val-de-Marne (qui est le seul département en baisse, de 18,3/100.000 à 15,8/100.000). « La plus forte augmentation a été observée à Paris où le taux d’incidence est passé de 13,5/100.000 en 2015 à 16,8/100.000 en 2017, soit une augmentation de 23,4 % », précise le BEH."<br /> <br /> Beaucoup de gens à Paris ont du mal à comprendre que l'augmentation des prix dans la Capitale et sa proche banlieue est due principalement aux marchés financiers (taux historiquement très bas, collatéral, création de masse monétaire via la création de prêts immobilier).
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H
40 habitants au km2, c'était effectivement la densité de population dans ma commune de Seine Saint-Denis au 18e siècle, et elle avait peu changé depuis le Moyen-Âge. 40 hab/km2, c'est à quoi on arrive quand, sur un sol fertile et bien arrosé (on est en Ile-de-France), on cultive bio en essayant d'être autosuffisant. Ils n'avaient d'ailleurs pas le choix à l'époque, le seul engrais c'était les excréments humains. L'eau venait du puits.<br /> <br /> La commune était pourtant loin d'être isolée, Paris étant à côté. Elle exportait du vin et des légumes en échange de numéraire qui permettait d'acheter des objets de métal, du tissu, etc. On faisait ses vêtements soi-même, comme ça on ne payait que le tissu. Acheter une paire de drap était un investissement pour des années.<br /> <br /> L'énergie, jusqu'au 18e siècle, c'était le bois. Comme il y en avait juste assez, on s'en servait pour faire la cuisine, dans la salle commune (chez les pauvres, c'était la seule pièce). Les chambres n'étaient pas chauffées, c'était la grande époque des bouillottes. Bien sûr, on ne se lavait pas l'hiver (et pas beaucoup plus le reste de l'année).<br /> <br /> Et aujourd'hui ? C'est une autre planète. La densité est de 6.000 habitants au km2, le territoire ne produit évidemment plus rien question nourriture ou énergie, et l'eau est irrémédiablement polluée. On ne pourrait même pas redescendre à 40 hab/km2, parce que le sol est presque entièrement bétonné. Une coupure de courant totale qui durerait plus de quelques jours, et on passerait de 6.000 hab/km2 à ZÉRO. Rappelons que sans électricité, pas d'eau courante.<br /> <br /> Les habitants iraient ailleurs, direz-vous ? Le problème, c'est qu'il n'y aurait pas d'ailleurs. Sans électricité, les pompes à essence et à gazole ne fonctionnent pas, donc toute la France serait dans la même situation, les régions agricoles seraient aussi affectées puisqu'il ne serait plus possible de faire le plein des tracteurs.<br /> <br /> Pour arriver à ce résultat impressionnant, il suffirait de mettre HS une demi-douzaine de centrales nucléaires en France. Tout le réseau électrique s'effondrerait.<br /> <br /> Qu'on fait nos brillants énarques, qui savent tout mieux que nous ? À part planquer leur pognon à l'étranger, ils ont approuvé la vente d'Alstom à la société américaine General Electric. Si bien que maintenant les turbines avec lesquelles fonctionnent nos 58 réacteurs nucléaires sont fabriquées par une société américaine, qui nous tient désormais à la gorge pour le fonctionnement desdites centrales nucléaires, et même pour celui du porte-avion Charles de Gaulle.<br /> <br /> Quant aux fermes avec groupe électrogène, panneaux solaires et systèmes de filtrage de l'eau, elles seraient vite envahies par des hordes affamées et totalement désespérées. C'est ce qui se passe déjà au Venezuela autour des grandes villes, paraît-il.<br /> <br /> Que faire ? J'ai choisi la schizophrénie. Je fais au quotidien comme si notre monde devait durer au moins jusqu'à la fin du siècle (ce sera plutôt 2030, ou même avant, à mon humble avis). J'ai la soixantaine, j'ai déjà vécu plus que la moyenne des Français du 18e siècle.
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A
Cher ami:<br /> ...Quant aux fermes avec groupe électrogène, panneaux solaires et systèmes de filtrage de l'eau, elles seraient vite envahies par des hordes affamées et totalement désespérées...<br /> <br /> Et bien non. Mauvaise analyse. Les hordes affamées sans eau, sans essence et sans route praticables ne peuvent se déplacer et crèvent en périphérie des points d'eau bus bien que non potables.<br /> Ceux qui sont loin dans les bois ricanent et peuvent découper à la hache les importuns affaiblis.<br /> Tu as juste le temps de te préparer , qu'attends-tu ?
N
Originaire de la région de Montpellier, je peux confirmer qu'elle est aujourd'hui dans une situation similaire "grâce" à l'hypertrophie immobilière de ces dernières années.<br /> De plus, les sécheresses de plus en plus marquées poussent les agriculteurs alentours à faire un gros lobbying pour la mise place d'infrastructures d'irrigation avec retenues collinaires afin de pouvoir arroser ... des vignes principalement... (un comble!)<br /> Un point intéressant: Au Sud de Montpellier, contre la mer, se trouvent des étangs salés. La nappe phréatique d'eau douce est au dessus du niveau de ces étangs (et descend constamment ces dernières années à cause des prélèvements et du déficit en matière de rechargement). Le jour ou elle passera sous ce niveau, l'eau salée pénétrera durablement les sous sols et ce sera "game over" pour tous les forages et puits de la zone...
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