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IDF REGION DYNAMIQUE...

13 Mai 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

"40 habitants au km2, c'était effectivement la densité de population dans ma commune de Seine Saint-Denis au 18e siècle, et elle avait peu changé depuis le Moyen-Âge. 40 hab/km2, c'est à quoi on arrive quand, sur un sol fertile et bien arrosé (on est en Ile-de-France), on cultive bio en essayant d'être autosuffisant. Ils n'avaient d'ailleurs pas le choix à l'époque, le seul engrais c'était les excréments humains. L'eau venait du puits.

La commune était pourtant loin d'être isolée, Paris étant à côté. Elle exportait du vin et des légumes en échange de numéraire qui permettait d'acheter des objets de métal, du tissu, etc. On faisait ses vêtements soi-même, comme ça on ne payait que le tissu. Acheter une paire de drap était un investissement pour des années.

L'énergie, jusqu'au 18e siècle, c'était le bois. Comme il y en avait juste assez, on s'en servait pour faire la cuisine, dans la salle commune (chez les pauvres, c'était la seule pièce). Les chambres n'étaient pas chauffées, c'était la grande époque des bouillottes. Bien sûr, on ne se lavait pas l'hiver (et pas beaucoup plus le reste de l'année).

Et aujourd'hui ? C'est une autre planète. La densité est de 6.000 habitants au km2, le territoire ne produit évidemment plus rien question nourriture ou énergie, et l'eau est irrémédiablement polluée. On ne pourrait même pas redescendre à 40 hab/km2, parce que le sol est presque entièrement bétonné. Une coupure de courant totale qui durerait plus de quelques jours, et on passerait de 6.000 hab/km2 à ZÉRO. Rappelons que sans électricité, pas d'eau courante.

Les habitants iraient ailleurs, direz-vous ? Le problème, c'est qu'il n'y aurait pas d'ailleurs. Sans électricité, les pompes à essence et à gazole ne fonctionnent pas, donc toute la France serait dans la même situation, les régions agricoles seraient aussi affectées puisqu'il ne serait plus possible de faire le plein des tracteurs. "

Mais cela, c'est une banale anticipation. Pour le futur immédiat, ce sont les puces qui envahissent le commissariat du XIX° et ces chochottes de policiers qui se plaignent, alors que naguère, les puces, c'était courant... Sans jeux de mots... Mais des mauvaises langues diraient que c'est le débraillé régnant dans la PN qui est responsable. Il faut dire que les (hauts) gradés ont l'air plus occupés à lécher le cul du gouvernement, que de faire marcher la boutique.

Bien entendu aussi, la prévalence de la tuberculose en IDF bat les records. Mais les autres grandes métropoles ne sont pas en reste, sans doute, avec un très gros impacts des migrants (90 % des cas). Dans les campagnes, par contre, on assiste à une évolution qui se continue dans la décroissance, alors que justement, le réservoir naturel, ce sont les espèces animales (notamment bovines). On peut penser d'ailleurs, que les transports en commun ont un rôle non négligeable.

Le bisounoursisme ambiant, nie totalement le problème.

Quand à marcher pour s'enfuir, je vois mal l'écrasante majorité de la population qui ait seulement l'idée de le faire. D'ailleurs, même dans les films catastrophe US, personne ne pense à le faire.

A côté de ça, certains font rire. Les Alsaciens veulent faire revivre le verre consigné. Voeu louable, mais recycler ne sert à rien, quand les avions continuent à voler de plus en plus ainsi que les cargos. Et bien d'autres choses...

le bobo parisien soucieux de bio et sourcilleux de tout bousille tout s'il prend une fois l'avion, et même, simplement, en vivant à Paris.

"Et c'est vrai qu'avec l'Union européenne et ses dirigeants à l'ouest, qui se croient tous encore dans les années quatre-vingt du siècle dernier -Macron en tête- et leur électorat gaga « qui veut y croire encore », on est assez mal barré. "

Dans les faits, les seules choses que peuvent faire les particuliers, c'est réduire leur propre consommation, simplement pour des raisons de coût, pas pour sauver la planète...

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E
Les Bobos veulent sauver la planète, ils ont du fric, Chouette plumons les !<br /> http://www.lineaires.com/LA-DISTRIBUTION/Les-actus/Carrefour-teste-les-grandes-marques-sans-emballage-53378
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E
et hop dans la même veine<br /> Le bio, une affaire de… riches !<br /> https://www.olivierdauvers.fr/2019/05/14/le-bio-une-affaire-de-riches/
S
Ce qui est décrit, c'est simplement The Walking Dead. Un grain de sable dans la machine, peu importe la nature du grain de sable, et tout le monde revient à l'age de pierre. Car si tout le monde se barre, ou meurre, ou s'il n'y a plus d'électricité, les meilleures bonnes volontés du monde ne pourront faire face à la cascade de dominos. La métaphore est d'autant plus populaire que les "rodeurs", ce sont les migrants, les électeurs LREM et pour le reste, tout ce qu'aura pu produire la modernité de parasites.<br /> Dans la série, les tentatives de BAD se soldent par des échecs à terme car immobile, vous devenez instantanément une cible. La seul façon de survivre reste le nomadisme. Dans la réalité, vous ou moi, sans électricité pendant une semaine, soit on devient fou, soit on redevient une bête sauvage (sans le vécu de nos ancêtres, imaginez la dissonance et les conséquences. En même temps, ce sera mieux que la VR et gratuit!).<br /> Ceux qui refusent de voter maintenant (comme si on avait le choix!) foncent vers ce monde là. Ils auront tout le loisir de continuer à faire la fine bouche ou de se prendre pour Rick Grimes. Une vraie sinécure.
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A
...Fleuves, rivières, ruisseaux, mers, océans, pluie...<br /> <br /> Tu penses boire cela sans conséquence ?<br /> Tu devrais essayer tant qu'il y a un service d'urgence et que tu peux appeler à l'aide car tu n'es visiblement pas indépendant ni instruit sur la pollution actuelle.
S
Fleuves, rivières, ruisseaux, mers, océans, pluie.....<br /> Par contre, sans feu, sans chauffage, sans éclairage, sans traitements des ordures.... C'est la Nature qui va se charger du grand nettoyage: maladies, infections diverses et variées.... Un truc qu'ils ont oublié en faisant la série, sinon, en toute logique, il n'y aurait pas eu de série!
A
...Dans la réalité, vous ou moi, sans électricité pendant une semaine, soit on devient fou, soit on redevient une bête sauvage ...<br /> <br /> Dans la réalité, sans eau potable, tu as 5 jours à vivre ou peut-être moins, selon les rencontres ...<br /> Ceux qui sont à 5 ou 10 jours de marche des villes seront tranquilles car les hordes pillent en priorité les écrans plats, les Nike et autres objets essentiels, le temps passe et les bloque chez eux à rapiner les voisins et les friqués du coin.<br /> Après, le manque d'eau survient.<br /> Fin de leur histoire.
R
Tout ceux qui ont vécu dans des pays du tiers monde (perso Afrique et Caraïbes) vous le diront : le pire c'est l'eau. On s'adapte facilement à l'absence d'électricité. Par contre sans eau courante, chaque jour devient un cauchemard. Plus de toilettes, plus possible de se laver (ne serait-ce que les mains après être allé aux toilettes dehors), plus de vaisselle propre au bout de 24h, plus possible de faire cuire les réserves de pâtes ou de riz ...