"LANDLORDS"

Le gros problème de beaucoup d'activités économiques, c'est de dépenser un argent fou en immobilier. Cela mange totalement la rentabilité.

Une chaine de magasin britannique propose aux "petits" propriétaires immobiliers, les "landlords" (le mot, à lui seul est parlant), des réductions de 50 % des loyers, et demande aux autorités politiques des réductions de taxes.

Et là, c'est du lourd. Debenhams a 19 000 employés. Et est en redressement judiciaire. La firme met le couteau sous la gorge et devant leurs responsabilité les possédants et autorités politiques. Soient ils acceptent, et sauvent une partie du business, soit, c'est la fermeture et la perte totale, et sans doute, des difficultés pour relouer.

L'immobilier, hier (50 ans), tenu en lisière est aujourd'hui une vache à lait. Les marchands de sommeil foisonnent.

Pour une fois, une fois que ce gouvernement veut faire une chose de bien, l'expropriation sans indemnité des marchands de sommeil, il faut le noter. Il n'y aura sans doute pas de deuxième fois. Faut pas déconner.

En plus, cela ouvrira une brèche légale. Par exemple pour lessiver 9 gros milliardaires français. En plus de leur appliquer une taxe sur le droit de vivre (merci J. Marais et Fantomas). L'histoire est un recommencement.

D'ailleurs, le sacro-saint droit de propriété montre ses limites, avec ces propriétaires qui se foutent de biens qui ne les intéressent plus. Sauf, pour empocher.
Limiter l'étalement urbain nécessite de s'intéresser à ces biens mal entretenus qui parsèment les villes, plutôt que dévorer de l'espace agricole.

En ce qui concerne Londres et l'Angleterre, on note une folie des gratte-ciels dans le centre londoniens, avec une population qui doit, bien sûr, exploser.