MONNAIE MONNAIE...
8 Mai 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
On voit réapparaitre des fondamentaux, là aussi.
Olivier Delamarche remet les points sur les I et traits sur les barres à propos de l'Espagne : depuis 2008, la dette espagnole a progressé de 700 milliards, et le pib de 60. 12 euros de dettes pour 1 euro de PIB.
Mais, le plus marrant, c'est Sannat, qui fait mine de ne pas comprendre la différence entre monnaie définitive et temporaire.
Le problème depuis 1973, c'est qu'on émet que de la monnaie dette, détruite par son remboursement, et plus de monnaie définitive.
Ce dont il est question, c'est de l'émission de monnaie définitive. Si la Banque de France transformait les 370 milliards de créances qu'elle a sur l'état, ce serait un passage de la monnaie temporaire à la monnaie définitive. Et Ch Sannat parle d'une idée dans l'air : donner du pognon directement au citoyen.
D'ailleurs, on a vu les limites de la monnaie temporaire. C'est une marée qui se doit d'être croissante, pour permettre le paiement des intérêts.
La monnaie définitive est une euthanasie du banquier. La situation est donc réellement grave pour qu'on imagine cette mesure.
Mais, sans doute, ce serait trop tard. On a perdu le contrôle, et tôt ou tard, cette émission deviendrait incontrôlée.
En même temps, il n'y a sans doute, plus le choix.
La monnaie, d'or ou d'argent, avait un impact important. la production de cette monnaie définitive sauvait le crédit. Et permettait le remboursement des dettes.
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