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NIOUZES DU FRONT

9 Mai 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie

Pardon, de la grande distribution, qui, finalement ne semble pas si mal se porter que ça. En fait, ce qui se porte mal, c'est essentiellement l'hypermarché généraliste.
Le commerce alimentaire, lui, est sur un créneau difficilement supprimable.

Si Carrouf, par exemple, se porte mal en hyper, le carrouf market et le carrouf drive (destiné au cadre macroniste) eux, vont plutôt bien. Et le déballage genre Lidl, va plus que bien. Mais c'est le magasin réduit au minimum, après la voiture minimum, la Dacia et le tout minimum.

Mais avec le glissement vers le local, dont on nous dit qu'il sera plus cher, obligatoirement, désolvabilisant les personnes modestes, il faut relativiser. L'usage du potager était courant jusqu'aux années 1960 et se maintient encore. Or, de très importantes économies peuvent y être faites.

De même, je ne trouve pas que les légumes verts du burkina faso ou du Kenya soient particulièrement bon marché actuellement.

Le site Hashtable nous prédit le sort des années 1950 ou pire, la RDA. En fait, il faut poser la bonne question ou les bonnes questions. Bien sûr, le solex électrique, le vélo ou d'autres modes de locomotions pourraient être envisagés. Mais il faudrait une nette baisse de la fréquentation automobile ou des voies séparées. Parce que, on n'a pas renoncé au vélo comme ça. C'était peu coûteux, mais je me rappelle cette période. On allait voir les copains à l'hôpital, renversé par les voitures, pourtant nettement moins nombreuses alors. Quand aux mobylettes, c'est l'ampleur des vols qui l'ont fait reculer.

De fait, on assiste à un retour aux bases. Une Grande Surface, c'est effectivement une grande surface. Donc avec de gros frais de structures, en personnel, en frais immobiliers, qu'il faut rentabiliser, avec un point mort élevé.
La moyenne surface destinée à l'alimentaire, elle, avec un point mort beaucoup plus bas n'est pas encore atteinte, sauf en cas de déclin démographique prolongé dans une zone. De même, il apparait qu'un clou chassant l'autre, dans une petite ville, la fermeture du Dia, des petits cajino, et d'autres dont je ne me souviens plus ont entrainé un développement du tonnerre de Dieu au carrouf market du coin. Dans une autre division, dans la même ville, le duel continue entre l'hyper Lenotaire et le Cajino. Mais bon, perso, je ne donnerais pas beaucoup de chance de survie au Cajino. Il faut désormais gérer une décroissance. Ou, comme dit le sketch, les croissants qu'on n'a pas ou plus, on les fout sur la gueule.

De même, si les années 1950 semblent l'enfer pour les gens de maintenant, comment l'ont vécu ceux qui y étaient ? Pas forcément mal. S'acheter des montagnes de cochonneries dont on n'a pas besoin, avec de l'argent qu'on n'a pas, c'est pas forcément un but. Sauf pour les malades.

J'ai souvent entendu dire une personne qu'on n'avait jamais vu un corbillard suivi par un coffre fort. La connaissant, je lui avais dit que j'en avais encore moins vu suivi par un camion de déménagement. Pour les héritiers, c'était moins pénible de vider le coffre-fort, que remplir la déchetterie.

 

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S
Moi je trouve que l'on vivait drôlement bien dans les années 50-60.<br /> Le vol de mobylette ? Encore un méfait de l'immigration.<br /> Mais dans ces années là, on retrouvaient nos mob chez l'arabe du coin. On leur foutait sur la gueule et après on leur payait un coup à boire et ils rentraient bourrés comme des coins au quartier. Les plaisirs simples.
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