PERIF A 50 KM/HEURE...
1 Mai 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Energie
Bon, je vais pouvoir me tailler un grand bâton, un bourdon, me laisser pousser une barbe gigantesque et les cheveux, me teindre en blanc, pour devenir le fameux prophète Astradamus.
Donc, on veut, dans les cercles du pouvoir, mettre le périphérique -parisien- à 50 km, entrainant des cacas nerveux chez les pressés, parce que leur vélocité est bien entendu toujours justifiée, au contraire de celle des autres.
Comme je l'avais dit dans un de mes articles, désormais, dans certains endroits, l'engorgement est tel, que cette réduction n'en est pas une. C'est simplement l'alignement sur les vitesses réelles, sauf en pleine nuit, quand il n'y a personne.
La vitesse moyenne, dont on dispose grâce à nos merveilleux compteurs actuels, est, de fait, très basse. J'ai regardé la mienne, 53 km/heure. Et il n'y a pas grand chose qu'on puisse faire pour l'améliorer, l'engorgement est la règle.
On n'a jamais tant voyagé pour par grand chose d'utile. Même l'emploi souvent est perçu comme inutile, et quand il ne l'est pas, souvent, c'est de la tartufferie. Si un salarié sur 5 perçoit son travail comme superflu, la réalité est plus près des 3/5.
Le sens, d'ailleurs, des restructurations, fait disparaitre des flopées de salariés, dont on ne s'aperçoit pas du départ. Je me souviens d'une entreprise sidérurgique, il y a 35 ans, passées en quelques mois de 3000 salariés à 1300 (par la magie des pré-retraites), sans que la production bouge d'un iota. Je me permets aussi de saluer les ressources humaines, qui furent, pendant des années, très efficaces, pour faire gonfler sans peine les effectifs.
Là, on vient de signaler la fermeture, par Auchan, de 21 sites. Les syndicats étant les syndicats, ils réclament des "passerelles", entre différentes enseignes du groupe, pour avoir des passe-droit sur les demandeurs d'emplois. Jolie conception de l'égalité.
On s'aperçoit donc, que la crise de la grande distribution est générale, et est une crise de la consommation. Si celle-ci ne recule guère en chiffre, les dépenses contraintes, décomptées en consommation et non en prélèvements obligatoires, repoussent les dépenses de consommations réelles. Et en premier lieu, le supermarché, qui ne gagne guère sur le produit de base, mais sur les fanfreluches ou achats-impulsions.
En réalité, donc, si les grandes surfaces veulent être rentables, il faudrait :
- qu'elles augmentent le salaire de leurs propres salariés,
- qu'elles disent à macron d'augmenter massivement les salaires. J'ai juste là ? Je sens que, dés demain, le MEDEF va se précipiter dans le bureau présidentiel. J'ai re-bon, là ?
Zerohedge, d'ailleurs, avait prédit une déroute dans les fasteux foudes, quand le New Jersey avait augmenté le salaire minimum, au contraire de la sage Virginie-qui-protégeait-les-emplois. Savez vous ce qui arriva ? Les fasteux foudes de New jersey virent fréquentations, chiffres d'affaires et emplois progresser, au contraire de ceux de Virginie...
Le secteur de l'habillement, la fanfreluche proprement dite, est sévèrement atteint. Le "choix écologique", fait rire. Le manque de pognon, c'est la clef.
On a un retour aux fondamentaux en Californie. Loin de la sili-con valley (une usine à cons ?), la chute de l'état, c'est aussi, basiquement, la chute de sa production pétrolière.
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