REAL ESTATE...
6 Mai 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Moi j'aime pas le godon. Bon, n'empêche, j'ai pris un titre dans cette langue de sauvages pour illustrer mon propos.
On incrimine les ventes internets pour le déclin du commerce "traditionnel", bien que "traditionnel", pour l'hypermarché, je vois pas bien le rapport.
En réalité, ce qui coule le commerce, ce sont les loyers délirants, et zerohedge parle en particulier de la ville de New York, où le vide se fait.
En réalité, Braudel avait déjà parlé en 1979, de la disparition du capitalisme dans cette ville. Les petites activités productrices périssaient peu à peu, le loft remplaçait l'usine, le magasin l'échoppe.
Aujourd'hui, la dernière loi de la concurrence libre et non faussée s'applique : pour sauvegarder les marges, on augmente les prix, au contraire de la théorie. On nous disait que la baisse de la demande entrainait la baisse des prix, c'est souvent faux. Particulièrement dans les produits de base, comme l'immobilier. On se rattrape sur le reste du marché.
La séparation entre l'utilisateur du bien immobilier, et sa propriété est une partie du problème.
L'immobilier commercial se loue, et à NY, des loyers de 1000 à 1500 $/jour, ne sont pas rares.
Inutile de dire que quand le phénomène a commencé, les artisans en tous genres, les plombiers, les divers corps de métiers, ont foutus le camp. Leur rentabilité ne leur permettait pas de résider sur place.
Quand à vendre des pizzas, il faut en vendre une quantité astronomique pour aussi payer le loyer...
Bien entendu, les firmes immobilières tiennent les prix, en attendant le retour de jours meilleurs, et quand ils les baissent, c'est ridicule. De 420 000 $/an à 360 000 ? Ils ne voient pas le problème ??? Ils sont cons ou quoi ??? Le problème de vacance est perceptible, 10 %.
Le même problème qu'une bourgade charbonnière de Pennsylvanie. La disparition de l'activité.
Le comble du comique est atteint par les grandes enseignes. Elles veulent se remettre dans les centre-villes. Mais le centre villes d'une métropoles, et à priori d'une mégapoles, c'est le contraire d'une démarche rationnelle. Les villes centres ont eu un petit goût de ce qui arrive avec les migrants, les cambriolages, les GJ.
Au contraire, plus les liaisons sont difficiles, moins les cambriolages sont fréquents. De même, les différentes racailles aiment bien les transports en commun.
Les pauvres ne sont pas en reste. Leurs charges explosent. Ce ne sont pas des jardiniers qu'ils ont, mais des le Nôtre. Enfin, au moins pour les factures, pour le reste...
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