TAUX D'INTERETS NEGATIFS
10 Mai 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
"Vous allez vous énerver et m'accuser de couper les poils en 25... mais expliquez moi comment vous calculez la fonction exponentielle sur la dette qui est en taux d'intérêt... négatif ?"
Le vrai problème c'est que le taux d'intérêt est DEVENU négatif, après avoir été largement positif, notamment en 1980. L'accumulation de la dette s'est faite surtout à partir de ce moment là, et désormais, par le jeu des intérêts composés, la dette est devenue ingérable et monstrueuse.
Par cliquets, on a sauvé l'encours de dette, en baissant les taux d'intérêts à chaque crise. Doucement, on se dirigeait vers zéro.
Mais cette politique n'a pas de cohérence. Puisque cela encourage désormais à la création d'une dette supplémentaire, puisque les taux sont désormais à zéro.
Le système précédent était plus cohérent. Avec des taux d'intérêts qui pouvaient être élevé, une création monétaire encadré ET un usage de la monnaie permanente, à la discrétion du prince.
Après, tout est une affaire de "jeu des générations". On ne juge pas d'après il y a 30 ou 50 ans en arrière. Comme pour les taux d'intérêts, on se détermine d'après le taux précédent.
On veut faire plus d'affaires, on ne comprend pas pourquoi on n'a pas eu le prêt. Mais c'était un phénomène courant avant 1970, avec l'encadrement du crédit. Abandonné, pas assez "moderne".
Le taux d'intérêt devenu négatif n'est que l'aboutissement d'une évolution enclenchée en 1980, période pendant laquelle la dette (publique) US était de 1000 milliards, l'endettement global aux USA de 5000 milliards. Et 80 % des USaméricains avaient un fond de pension, contre 20 % aujourd'hui, et encore, dont la banque centrale assure le service, en rachetant ses titres à des valeurs fictives.
Le taux d'intérêt zéro, c'est l'aboutissement de l'apprenti sorcier. Mais le problème c'est que la nouvelle dette est aussi à presque zéro, ce qui incite particuliers et entreprises à faire appel sans retenue à l'endettement.
Des taux d'intérêts à 4-5 ou 6 % pour les emprunteurs, panaché avec l'émission de monnaie permanente pour l'état seraient beaucoup plus judicieux.
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