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CHARBON, L'AVENIR S'ANNONCE NOIR...

19 Juin 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Il est clair que pour le charbon, l'avenir s'annonce... Noir. (Vous avez vu ce jeu de mot ?).

La présidence Trump n'a absolument rien apporté au secteur du charbon. La consommation a chuté, il est de moins en moins demandé, faute de débouchés, essentiellement dans la production d'électricité (charbon thermique), alors que les centrales au charbon, largement vieilles et obsolètes sont déclassées.
Bien entendu, on vous dira que c'est pour le climat, mais il faut lire que c'est pour le bizness.

Le seul rebond observable, est dans la petite part de production destiné à la sidérurgie, à l'exportation. On peut penser que le rebond chinois en matière d'acier y est pour beaucoup. Mais cette fraction est largement marginale en quantité (10 %), mais significative en prix. Le charbon sidérurgique est largement plus cher que le charbon thermique.

Avec un rebond des prix, on a le "combustible" pour faire croire à une meilleure tenue du secteur, alors que ce n'est qu'un aléa. Il est vrai que pendant un temps, le cours du charbon était tombé vraiment très bas. Le charbon thermique reste très bas (60 $ la tonne), alors que le sidérurgique est nettement remonté (140 $ au lieu d'un minimum de 80 $).

Politiquement, la Chine privilégie sa propre production. Et a privilégié un redressement des cours, pour acheter sa paix sociale, et calmer la grogne, célèbre, des mineurs, connue pour être explosive. Mais cela ne règle pas ses problèmes d'épuisement des ressources. L'amélioration d'un compte de résultat n'est pas significatif.

Quand les grands groupes miniers lèvent le pied, c'est aussi pour des raisons de comptes de résultats, bien avant un souci climatique. Comme les taux d'intérêts ne sont pas loin de zéro, il faut penser que la rentabilité intrinsèque du secteur n'existe pas.

"il n'y a « plus aucun appétit pour la croissance » du charbon thermique comme source d'énergie".

Quand aux rêves de certains, cela s'adresse aux "investisseurs". Ils voient une consommation stable jusqu'en 2040. Soient, ils sont cons comme des pierres, pour ne pas voir l'épuisement, soient ils ne veulent pas prononcer de prophétie autoréalisatrice. Sans doute aussi, est ce un mélange des 2. Parce que si le QI baisse de façon phénoménal, les hauts placés ne sont pas en reste.

En plus, sans doute, souffrent ils de l'affection habituelle. On ne veut pas voir que nous avons un terme, la mort, et que le bizness aussi, à un terme. Y compris le charbon.

 

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H
@ logique<br /> <br /> "J'avoue que se genre d'individu dénué de toute humanité reste un mystère. Il ne sont tout simplement peut être pas humains ?"<br /> <br /> Trop humains, au contraire... L'être humain est le seul animal capable de se mentir à lui-même. Beaucoup de gens non seulement ont une forte aptitude à se persuader de ce qu'ils veulent croire, mais aussi un égocentrisme invraisemblable.<br /> <br /> Parmi quelques perles que j'ai entendues, venant de gens titulaires de diplômes universitaires et exerçant des fonctions considérées comme importantes :<br /> <br /> “La France n'était pas en guerre avec la Libye et la Syrie, parce que l'état de guerre n'avait pas été déclaré. Bombarder la Syrie, ce n'est pas attaquer un Etat souverain, parce que Bachar est un dictateur, donc on a le droit de tout faire contre lui."<br /> <br /> Le même homme m'avait dit :<br /> <br /> “Tu me demandes de me mettre à la place des Syriens... Mais non, je ne me mettrai pas à la place des Syriens ! Quand j'avais des ennuis, personne ne s'est mis à ma place !"<br /> <br /> “Je suis obligé de voter Macron ! Je ne peux pas voter Le Pen, je n'aime pas Wauquiez, encore moins Mélenchon... Asselineau ? Non, non, je suis obligé de voter Macron !"<br /> (pourquoi ne dit-il pas tout simplement que, retraité célibataire et fortuné, il vote pour ses intérêts financiers ?)<br /> <br /> “Les migrants ? Dans mon coin, il n'y en a pas beaucoup. Pour moi, c'est pas un problème." (il a déjà oublié qu'il s'est tapé trois heures de transport par jour pendant vingt ans pour fuir la diversité).<br /> <br /> “T'as qu'à pas habiter en Seine Saint-Denis."<br /> (Ça, c'est l'une de mes belles-sœurs, bobo de gauche qui habite dans un village francilien où il y a peu d'immigrés et qui va travailler en voiture)<br /> <br /> Je pourrais continuer longtemps comme ça. Quand l'indifférence aux malheurs d'autrui (le bon vieil égoïsme) se mélange à la lâcheté intellectuelle (la peur d'être mis à l'écart de la société, de perdre ses amis), et à une grande capacité à croire ce qu'on a envie de croire, on voit le résultat, chez des gens par ailleurs tout à fait estimables.<br /> <br /> Beaucoup de gens (la majorité ?) n'ont pas besoin de Big Brother pour adhérer aux idées diffusées par les médias mainstream. La simple peur d'être mal vu suffit. Le problème, c'est que les médias mainstream appartiennent à une poignée de milliardaires dont les intérêts sont à l'opposé de ceux des citoyens de base. Je me souviens de la une du Point en 2015, lorsque Merkel a ouvert les portes de l'Allemagne aux migrants : “Dommage qu'elle ne soit pas française !". Et, dans ce même Point, des éditoriaux hyper-immigrationnistes de Christophe Barbier et des appels à la guerre contre Assad de Jacques Attali.<br /> <br /> Quand la cabane va tomber sur le chien (pour employer une des expressions favorites d'un Breton de mes amis) tous ces braves gens (y compris ceux qui sont au gouvernement) vont hurler : "On nous a menti !" Et leur rage sera à la mesure de leur lâcheté passée...<br /> <br /> Les gouvernants d'aujourd'hui ne sont que des gens ordinaires, plus diplômés que la moyenne, mais surement pas plus courageux ou plus altruistes (sur ce dernier point, plutôt moins, à mon humble avis). Ils vont accuser les experts, comme Churchill se cachant derrière les militaires pour dégager sa responsabilité de la chute de Singapour ou du bombardement de Dresde. Et les experts diront : “Mais ce n'est pas moi qui ai pris les mauvaises décisions !"<br /> <br /> Je me souviens encore de Jacques Attali, parlant à la télé dans les années 90 et se dédouanant des erreurs des années Mitterrand : “Les décisions sont prises par les dirigeants. Les conseillers, ça n'existe pas." Ce qui était une façon de dire : ce que j'ai pu dire à Mitterrand dans les années 80, ce n'étaient que des paroles, ça ne m'engageait en rien.
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H
"Les gouvernants d'aujourd'hui ne sont que des gens ordinaires, plus diplômés que la moyenne"<br /> Faut voir. Il y a 40 ans, le summum de l'éducation et de l'expertise était représenté par des gens venant des grandes écoles d'ingénieur (Polytechnique, Centrale, Mines-Pont) ou de normale sup. Aujourd'hui le summum c'est science-po, l'ena ou des écoles de commerce.<br /> C'est évidemment un signe de décadence.
M
"L'AVENIR S'ANNONCE NOIR..." : Bah oui, avec tous les africains qui débarquent de force en France, l'avenir de notre pays est noir.
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L
Je pense que la réalité concernant le déni se trouve autre part. Personne ne veut crier au loups. Tout le monde veut continuer a croire qu'il y a un espoir de renouvellement énergétique. Si les élites disaient que le systéme d'énergie abondante est sur le point de se terminer. C'est tout le bizness qui s'écroule. Tout le monde sort c'est bille et le système explose. Donc l'objectif du déni est tout simplement de gagner du temps. Certains se prépare a des temps difficile pendant que le commun des mortels lui continu a croire aux mensonges. Il y croit de moins en moins mais tout est fait pour qu'il puisse douter d'un fin de système.<br /> Il reste donc 2 solutions. Provoquer un gros crash mais pour des causes autres que la réalité énergétiques. Patienté en espérant qu'il arrive le plus tard possible le temps d'organiser un plan de sauvetage en des endroits plus sur. <br /> Alors que l'unique solution serait de promouvoir l'indépendance énergétique. D'encourager les individu a trouver des solution pour leur propres consommation. Et commencer dés maintenant. Le problème c'est que la population sera beaucoup moins dépendante du bizness et que certain ne veulent pas lâcher le grizbi. Il veulent continuer a être indispensable et continuer a faire des bénéfices grâce a leur monopole. <br /> De toute façon sur le moyen terme chacun devra être capable de produire une partie de son énergie. surtout si le système crash. Et il finira par s'arrêter si aucune solution n'est trouvé pour un renouvellement énergétique façon bizness. <br /> La liberté n'est rien d'autre qu'une nouvelle contrainte. celle de devoir être capable de se débrouiller seul ou en équipe.<br /> Les géants se battent pour garder la maitrise de la domination. Mais sans pétrole plus d'avion de chasse et plus d'armada. Plus d'approvisionnement venant du bout du monde. Retour aux heures les plus sombres de l'histoire qui après la venu des lumières risque bien de nous garantir une longue obscurité.<br /> Je n'arrive toujours pas a comprendre cette oligarchie pleine de fric qui avance le regard tourné vers le passé, le contrôle et la domination, et qui n'arrive a a comprendre que le précipice est devant eux. <br /> Est ce se déni qui leur fait tourner la tête dans la mauvaise direction ou ont il peur de l'avenir pour ne plus vouloir l'investir. <br /> Je pense que certain sont vieux et n'en ont rien a foutre et que les autres se pensent intouchable. <br /> A quoi bon mettre ses million ou millard de coté si demain ils ne serviront a rien. Ils feraient mieux de les utiliser utilement pour le bien être de leur descendance et de celle des autres.<br /> M'enfin comment expliquer a se genre de personnage égocentrique d'avoir le moindre intérêt pour l'espèce humaine dont il font partie. <br /> J'avoue que se genre d'individu dénué de toute humanité reste un mystère. Il ne sont tout simplement peut être pas humains ?
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M
https://www.youtube.com/watch?v=4ltVtbPp1wo
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