PLEIN EMPLOI...

Donc, les USA, en situation de plein emploi se retrouvent à 102 millions de chômeurs, quasi autant que la population occupée.

Caviardage donc, des données, maximale, et propaganda staffel en pleine action.

En ce qui concerne un autre exemple de caviardage, le débarquement en France, opération militaire secondaire, très mal menée.

Quand à la popularité des américains, elle était très basse, et celle des aviateurs, encore plus basse, souvent malmenés par la population civile et protégés par les soldats allemands.

D'ailleurs, le PCF a eu, grâce à ces bombardements, une popularité maximale pendant une génération. Sauf dans la bourgeoisie.

Comments

[dupontg]

encore une fois il me semble utile de consulter le document du BLS avant d'en deduire que les 102 millions de personnes en dehors du travail sont dans une situation anormale...aux US à 95 ans on est classé dans les 102 millons tut comme les etudiants de plus de 16 ans et les handicapes....
https://www.bls.gov/opub/btn/volume-4/people-who-are-not-in-the-labor-force-why-arent-they-working.htm

[dupontg]

la strategie globale des US etait bien resumée par la declaration de Truman au debut de la guerre:

"if we see that germany is winning we ought to help russia
and if russia is winning we ought to help germany
and that way let them kill as many as possible"


https://www.moonofalabama.org/images8/trumanww2.jpg

[lunatorcal2@laposte.net]

L'histoire est écrit par les vainqueurs! En Hongrie et en Pologne manifestement ils leurs reste encore quelques résidus d'écriture du vainqueur.

[gutknecht]

La Dictature Européenne et L’INCROYABLE ARNAQUE DE LA HAUSSE DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ (vidéo)

Le Média Ajoutée le 6 juin 2019

La Commission Européenne impose la mise en concurrence d’EDF... qui doit donc augmenter les tarifs de son électricité, pour que ses concurrents puissent être compétitifs !

Dans la chronique éco, Henri Sterdyniak dévoile les dessous d’une hausse injustifiable qui va coûter 600 millions d’euros aux français.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=18&v=jiRLz4MQk7Y

ça veut dire quoi en fait...

Après la privatisation des services publics, pour la mise en oeuvre d'une "concurrence libre et non faussée" , l'exemple d'EDF est édifiant, car la plupart des anciens abonnés à EDF, sont restés fidèle
à cet ancien "service public"

Donc la concurrence, (pour enrichir les copains actionnaires à l'exemple de Engie, Total électricité, Leclerc électricité, ENI (auquel EDF vend son électricité moins chère, pour qu'ils puissent le revendre, à d'éventuels nouveaux clients, n'est pas assez attractive, face aux tarif EDF) . Donc il faut augmenter les tarifs d'EDF, pour pousser ses abonnés à rejoindre la concurrence, qui pourra proposer, dans un premier emps des prix inférieurs .

[Max]

En fait, si les régionaux critiquent autant les prix de l'immobilier à Paris, c'est parce qu'ils ne peuvent plus y envoyer leur progéniture. Et oui, quand on fait quatre enfants, il faut en envoyer deux à Paris, vu que le nombre de places est limité en région. Seulement voilà, maintenant, ça ne marche plus.

[Mario]

Les bourges peut-être, mais les "régionaux" que je connais, et j'en suis un beau spécimen, considèrent Paris comme un immense chiotte bourré de mouches exotiques.

[Michel]

Vous écrivez "D'ailleurs, le PCF a eu, grâce à ces bombardements, une popularité maximale pendant une génération. Sauf dans la bourgeoisie."
Hum, à la libération les industriels , les bourgeois, les capitalistes (cf. Renault) étaient discrédités pour collaboration. Le Schuman de "l'europe" était condamné pour collaboration et mis en prison. Libéré il a pu oeuvrer pour la continuité de l'idée hitlérienne d'une europe allemande...
Seul le PC avec la Résistance a eu le soutien des Français (SF bourgeoise). D'ailleurs les créations sociales du CNR comme la sécurité sociale n'étaient pas du goût des riches, mais du fait de leur collaboration il ne pouvait agir contre. Et les 30 glorieuses sont aussi le fait de ce discrédit des capitalistes qui lâchaient du lest social, honteux qu'ils étaient !

[La Gaule]

Intéressant. Vous vous situez en fait dans la droite ligne des travaux d'Annie Lacroix-Riz, que je conteste personnellement en partie -et je m'oppose ici à l'ami Rougeyron qui en est un peu le chantre.

Je crois moi que le véritable cancer qui rongeait la France à la veille de la seconde guerre mondiale et explique son effondrement était le pacifisme. Et ce cancer frappait toutes les classes sociales parce qu'il avait pour origine les horreurs et l'hécatombe de la première guerre mondiale.
La brutalisation du monde qui en a résulté a eu pour effet paradoxal d'enfoncer l'Allemagne dans le nazisme (mais il y aurait déjà beaucoup à dire sur le pacifisme réel de la République de Weimar) et de noyer la France dans une espèce de pacifisme hédoniste qui est caractéristique de la culture populaire de l'époque -pensez au cinéma, un chef d’œuvre comme «  la grande illusion » en déborde.

Le slogan phare de la société française des années 1930, « la guerre à la guerre » était véhiculé par à peu près tout le monde, du syndicat national des instituteurs au comité des forges, des milieux artistiques aux milieux syndicaux et aux technocrates du temps.
Et il s'est rapidement transformé à l'approche des périls en « plutôt Hitler que la guerre » -on sait que, comme l'avait deviné Churchill, il a donné les deux. Munich est à ce titre un marqueur absolu. Les bellicistes, tout bord politique confondu, ont dérivé vers la résistance et les pacifistes vers la collaboration.

Un trou qui reste d'ailleurs à creuser dans cette histoire et qui devrait intéresser Madame Lacroix-Riz, sont les actes de sabotage commis dans les usines œuvrant pour l'armement -notamment par des éléments de la CGT- dans l'indifférence et le mutisme de leurs directions.

La résistance et la France libre combattante ont été des faits érigés en mythe qui ont permis de redonner une grille de lecture exclusive de classe à la collaboration en effaçant le marqueur essentiel du pacifisme, ce qui relève pour moi d'une simplification. Il n'est pas besoin de fouiller très loin pour voir que la résistance active fut socialement extrêmement composite.
Je ne suis pas de ceux pour autant qui dénient au PCF son rôle dans la résistance et surtout à la libération, puisque le compromis du CNR a aussi évité à la France de basculer dans la guerre civile à ce moment et a permis à de Gaulle de neutraliser la tentative des américains de placer la France sous sa tutelle directe.

Plus intéressant est de souligner les correspondances entre cette époque des années 1930 et la nôtre, dont tout porte à croire qu'elle vit à nouveau une veille de débâcle -l'effondrement est autre chose.
Tout y est. Même irénisme devant la réalité et même difficulté à nommer ses ennemis, le tout émanant d'à peu près les mêmes milieux, ceux qui en principe sont chargé de répandre l'éducation et la culture.
Surtout même dégoût des élites pour tout ce qui rappelle le pays qui les a élevés et formés. Et même fascination pour l'ailleurs, là où rien n'a encore été salopé par nos glébeux. Cet ailleurs où l'on retrouve bien sûr les vieux frères ennemis fouettards allemand et américains, sans parler de l'épouvantail russe.

[Raymond Crespo]

L'armée rouge à supporté l'essentiel des combats terrestres de 41 à 45, mais la bataille de Normandie n'était pas secondaire, les allemands y ont aligné plus de chars que face à l'offensive Bagration, on peut être critique envers les USA à juste titre, mais respectez la mémoire des braves morts sur nos plages.

[La Gaule]

Elle n'était pas secondaire puisqu'elle a empêché l’offensive russe de se finir l'hiver 45/46 au plus tard sur les Champs-Élysées.
De ce point de vue les alliés comme les allemands partageaient la même obsession terrifiée, d'où d'ailleurs le peu de scrupule des premiers à écraser des dizaines de milliers de braves civils sous les bombes (brave voulant dire courageux mais aussi simplement honnête).
D'où aussi l'acharnement des seconds à leur résister.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/2014/05/10/le-debarquement-en-10-questions-quel-est-le-bilan-humain-de-la-bataille-de-normandie-465127.html

Car une victoire à l'ouest -un Rommel ne s'en est jamais caché- aurait permis de composer avec l'assaillant occidental face à la ruée des diables rouges à l'est, au besoin pour certains en éliminant Hitler.
Le hasard de l'histoire et une bombe mal placée en décidèrent autrement.

J'ai dit LES alliés car l'on oublie aussi que les troupes au sol du Dday et leurs moyens navals étaient majoritairement britanniques, un parlementaire britannique l'a encore rappelé récemment.

http://www.entelekheia.fr/2019/06/06/le-nouveau-d-day-donald-trump-ouvre-un-deuxieme-front-au-royaume-uni/

Respectez donc TOUS les braves morts auriez du vous dire et dont beaucoup, comme le dit Galloway, n'auraient pas compris pourquoi la Russie n'a même pas été invitée aux dernières commémorations du débarquement.
Ce genre de fiestas qui ne cachent même plus à quoi elle servent dans le contexte actuel, et qui personnellement me donne envie de considérer certains cimetières pour ce qu'ils sont devenus :un devoir de mémoire encombrant face à un passé révolu et une colonisation de l'herbe au détriment des vaches.

[Lucien]

Bonjour,
Sur D-Day les 1 213 navires de guerre en cause, 892 étaient britanniques ou canadiens ; seulement 200 étaient étatsuniens. La Royal Navy était en charge de l’opération Neptune. Sur les 4 126 péniches de débarquement en cause, 805 étatsuniennes et 3 261 britanniques.
Les deux tiers des 12 000 aéronefs impliqués dans le jour J étaient des aéronefs de la RAF/RCAF. Les deux tiers des troupes débarquées sur les plages étaient britanniques et canadiennes. Eisenhower était le commandant suprême, mais tous ses officiers supérieurs en charge des forces terrestres, navales et aériennes étaient britanniques
Selon les recherches de Krivosheev, tout au long de la guerre, la grande majorité des divisions allemandes étaient concentrées contre l’Union soviétique. "L'Armée rouge déploie à cette occasion une puissance qui stupéfie les belligérants des deux camps. Sur une ligne de front s'étendant sur 1 000 km, les Soviétiques avancent de 600 km en deux mois ; à l'issue de ce mouvement, la défaite du groupe d'armées Centre est consommée. Techniquement, les trois armées qui le composent (4e, 3e panzer et 9e armée) sont détruites, et seuls des éléments épars refluent en Prusse-Orientale et dans les pays baltes."
Et explique ainsi le succès de la poussive et incertaine offensive des alliés occidentaux en Normandie qui n'ont pas combattu en route pour courir et essayer d'arriver avant les soviétiques à Berlin.
Les seuls alliés à y participer sont l'armée rouge, l'armée polonaise et le minuscule régiment Normandie qui deviendra Niemen.

[Helios]

Il n'en reste pas moins que si on considère la division entre les fronts de l'est et de l'ouest, et les pertes allemandes, 88% des soldats allemands sont tombés à l'est, et 12% à l'ouest.

[Mario]

Pleurez les américains ?
Autant pleurer la Wehrmacht.

Choisi ton maître camarade.

[MJ]

tiens, pour rappel sz ce qu'a ét le debarquement
overlord que ça s'appelait, ça veut dire suzerain. tout un programme.
pour approfondir ;
https://www.upr.fr/actualite/france/charles-de-gaulle-refusait-de-commemorer-le-debarquement-des-anglo-saxons-le-6-juin-1964/
à lire jusqu'au bout, edifiant.

[francomusso]

MDR !!! Le renouvelable écologique ....
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/climat-la-fermeture-des-centrales-nucleaire-risque-daggraver-le-rechauffement-1025591?_lrsc=4c4bbb5b-a02b-4282-bb8a-f8ca223b1a9d