GAME OVER... EXIT...
25 Juillet 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie
Pour revenir à ce que disait un lecteur, la population française de 1940 était apte à faire face à la situation d'alors.
Parce qu'elle n'était que de 40 millions, dont la plupart avait un train de vie très sobre, où le seul luxe était le tabac et le vin.
En 1939 selon un de mes professeurs d'économie, ses propres professeurs disaient que la France était un pays équilibré. 1/3 dans l'agriculture, 1/3 dans l'industrie, 1/3 dans les services.
En plus du 1/3 dans l'agriculture, une moitié du reste joignait les 2 bouts avec des jardins ouvriers -ou pas-, d'une surface importante. Ce prof d'économie présentait cette idée de 1939 comme un archaïsme. C'était plutôt une adaptation aux conditions du moment où les ressources du fossiles étaient rares.
Le circuit de distribution des jardins était court, et générait souvent des surplus, soient stockés soient vendus.
Question mondialisation, les débiles mentaux négociateurs et approbateurs du CETA, n'ont rien compris au film, qui ne dépasse visiblement pas un QI bien en dessous de Forest Gump, ou de Candide.
A l'heure où ils signent, comme une bande de c... ce monceau de bêtises, les grands distributeurs français se carapatent de partout dans le monde. Plus de marges là-bas, et elles fondent ici.
Dans le non-alimentaire, c'est Vivarte qui va tirer le rideau. On peut admirer la performance. Avec des marges pas possibles sur le produit, ils arrivent quand même à ne pas s'en tirer...
C'est "l'économie financière" qui aura eu la peau du groupe :
"En grande difficulté financière et plombé par une lourde dette héritée de LBO (rachats avec effet de levier) successifs, le groupe autrefois propriétaire d'une quinzaine d'enseignes a enchaîné les restructurations et les cessions d'actifs (André, Kookaï, Chevignon, Pataugas, Besson) au cours des deux dernières années, pour être finalement quasiment démantelé".
D'ailleurs, tout va si bien que la BCE baisse ses taux déjà négatifs.
En Grande Bretagne, un gouvernement -enfin- qui prend acte de la démondialisation en cours, même s'il a quelques girouettes en son sein. Mais être une girouette est un signe d'intelligence, contrairement au fait de "rester droit dans ses bottes", qui lui, est plutôt signe de rigidité mentale, et d'absence de sens politique. Il faut savoir infléchir.
La mondialisation, c'était le pétrole abondant et bon marché. Il n'est plus guère abondant et en tous cas, très en dessous des besoins, et pas tellement bon marché, même si 40 $ le baril fait figure désormais de "cheap".
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers