LE COUP DU GORILLE...

Les gorilles mâles les plus impressionnants, sont finalement assez pacifiques.
Evidement, quand ils sentent une "menace", sur une des frontières de leur territoire, ils s'y précipitent, se redressent et frappent sur leur poitrine dans un message explicite.
Mais dans la plupart des cas, c'est à dire, + de 99 %, ça s'arrête là.
Trump a pris la posture du gorille.
Il fonce sur la frontière de Corée, se bat la poitrine, mais ne fera rien. D'abord parce que les bases US, Séoul, sont sous le feu de l'artillerie classique nord coréenne, qu'on dit complétement obsolète, mais si nombreuse et si enterrée, qu'on ne peut rien contre elle.
Ensuite, on fonce face à l'Iran, mais comme l'Iran, c'est géo-stratégiquement un très gros morceau, en surface et en population, avec une puissance de feu classique, mais alimentée depuis longtemps (ils avaient acheté 20 000 chars soviétiques au moment de l'effondrement de l'URSS), des missiles, certainement des cargaisons, et un détroit d'Ormuz si facilement blocable que c'en est une caricature, des bases US, susceptible d'être bloquées, prises et affamées (et l'appétit des soldats US tant en nourriture qu'en eaux et munitions est gargantuesque), il ne se passera rien.
Ensuite, en Baltique, mais là aussi, l'arsenal russe est si imposant qu'il ne leur faudrait pas une heure pour massacrer la totalité de la flotte de l'OTAN, il ne se passera rien.

Vénézuela ? La jungle, les anti-aériens, la déliquescence de l'USair force, l'importance des forces adverses, les fusils de francs tireurs en tel nombre, fait que là aussi il ne se passera rien. D'autant que les bases arrières, ou alliées, ont tendance à vouloir se faire porter pâle.

Donc, le gorille maltraite ceux qu'il peut encore maltraiter, en donnant des amendes salées aux banques étrangères, par exemple de ses alliés les plus bien aimés.

Comme les mouvements de comptes prennent désormais d'autres chemins, en d'autres monnaies, ce moyen de pression deviendra vite inexistant.

Quand sonnera l'heure du manque physique de pétrole, d'ailleurs, plus personne ne se souciera de l'état de blocus de l'Iran.

Orlov dit que le combat dans la jungle n'est pas dans la nature de l'armée US. Il ferait mieux de dire le combat qui est dans sa nature, ça serait plus simple. Il n'y en a pas.

Sa spécialité, c'est le massacre de civils, de préférence désarmés, c'est plus simple, comme l'armée hitlérienne. Mais même comme le nombre de soldats capables de massacrer est réduit, on y emploie d'aviation. Mais c'est moins efficace, mais avec le même résultat. L'insurrection se généralise finalement, les forces supplétives désertent en masse, sauf celles où 100 % des effectifs sont en réalité ralliées à l'ennemi, ou au pire, neutre.