SOCIALISME URBAIN...
23 Juillet 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
D'une manière générale, les mêmes ont tendances à dire les mêmes conneries sur le socialisme, comme la blague du type qui montre son doigt, vous demande ce que vous voyez, question à laquelle vous répondez, "ben un doigt" et qui vous réplique qu'alors il s'est bien caché.
Les rendements décroissants atteignent aussi les villes, et les plus grandes d'abord, parce qu'elles ont eu les premières les inventions des futuristes. Après, ce sont devenus, honnêtement, des équipements engorgés.
Quand je vois les 3 bagnoles qui prennent le gigantesque et tardif contournement du Puy en Velay, j'ai l'impression de voir les images d'archives des quais de Paris il y a 50 ans.
A la différence près, que cela m'en boucherait un coin, si jamais le Puy connaissait jamais le trafic actuel des voies sur Seine.
Ce n'est pas le socialisme qui tue les villes. C'est simplement le phénomène d'engorgement qui les rend invivables.
Le fossile leur avait donné une certaine marge de manoeuvre qu'elles n'avaient pas avant, le charbon leur avait permis un premier développement, le pétrole un second, mais en fin de compte, on a une période transitoire au bout de laquelle on arrive à l'engorgement, et c'est sans remède.
Vouloir faire une décroissance contrôlée fait des mécontents de toutes sortes, là aussi, il n'y a pas d'autre solution que l'effondrement.
Autre ânerie intrinsèque, la baisse de l'impôt sur le revenu, a fait bondir les prix immobiliers, ce qui est sans intérêt pour l'économie globale.
En plus, ce qui n'est pas dit dans l'article, c'est l'emprise que prend sur le territoire national une ville comme Paris. Il faut être le dernier des crétins écologistes (répétition) pour ne pas s'apercevoir que "transport en commun plutôt que transport individuel", est la plus grande des bêtises qui soit. En effet, cela ne règle pas le problème de l'approvisionnement, et de l'enlèvement des déchets de tous ordres. Et cela ça coûte bonbon en ce qui concerne l'énergie consommée.
Notamment la suppression du train qui ravitaille Rungis... Ce train, c'est 20 000 camions... Et un camion, c'est combien de litres au 100 ? 34 ? Et de toutes façons, la consommation des trains n'est pas anecdotique non plus...
Ce qui serait "révolutionnaire", ce serait la renaissance de la ceinture maraichère de la ville, et la variabilité saisonnière des livraisons. On peut toujours rêver.
Et pas prévoir des conneries comme Europa-city. Le seul trait de ressemblance avec le socialisme, c'est que souvent en URSS, on collait le jardin ouvrier dudit ouvrier à 200 km voir plus, du lieu de travail et de résidence.
Le seul bon remède pour Paris, c'est finalement, la destruction intégrale. A la place, on peut envisager un village. 3000 habitants ? Si on trouve 3000 abrutis pour habiter un lieu pollué à mort pour des siècles. Mais cela se fera sans problèmes. Il y en a bien qui paient 12 000 euros le M2.
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