IL FAUDRA S'AIDER OU S'ENTRETUER...
Qu'il nous dit, l'ami Cochet.
En réalité, il y a une "petite" erreur. Il faudra s'aider ET s'entretuer. Pour bien tuer son prochain, il faudra le faire avec ses copains.
Mais la nature se chargera, certainement, du plus gros. En même temps, il fait une inflexion. Paris est trop peuplé, ne produit rien et ne survivra pas. Pas du tout. Et " Vous n'êtes pas sur la short list, malheureusement. Pour paraphraser Rocard, je ne pourrai pas accueillir toute la misère du monde, il faut être raisonnable ".
Le chantre de l'immigration ne se l'applique pas à lui-même. Encore un faux derche.
La majorité des gens sont incapables de survivre sans le système de santé, leur propre santé, ravagée par leurs abus. Un jour, on me racontait une histoire. Une femme eut un cancer dont elle mourut, mais l'impact fut positif sur son mari. Il perdit 25 kilos, son diabète et son hypertension dans le même temps.
Evidemment, je ne rappellerais pas les évidences sur l'eau. Si à la campagne, mettre un tonneau sous une chenaux, c'est pas compliqué, n'avoir plus d'eau en Seine Saint Denis, en région parisienne, ou dans les grandes villes, cela signifiera très vite la mort. D'abord par les maladies liées à l'eau, ensuite par les maladies crées par les cadavres.
Par contre, penser que le cheval sera le moyen de transport privilégié c'est du plus haut comique. Surtout en le chiffrant à 15 millions. Un maximum de cheptel serait de 3 millions. La pravda des années 1920 soulignait l'impossibilité que tous les paysans soient propriétaires d'un cheval. Cela rentrait en concurrence avec l'alimentation humaine. Pour la France, les philosophes du XVIII° l'avaient déjà mis en relief.
On m'a demandé ce que je pensait de l'intervention du zigoto de l'Elysée, sur l'évolution du monde. La fin de la prépondérance occidentale, le retour non expansif des anciens empires, chinois, indiens, russes.
En réalité, j'en reste à la même analyse. C'est du bourdonnement de mouches à nos oreilles.
Chine et Inde sont déjà en rupture d'approvisionnement énergétique, comme l'Europe.
Seule la Russie est autosuffisante, et les USA peuvent le redevenir, s'ils arrêtent de faire n'importe quoi, et de dépenser à tout va. Rien que liquider l'empire économiserait 200 millions de tonnes de pétrole. Mais le rêve américain sera clairement, fini. Il reviendra au style de vie 1850-1900.
La liquidation de l'empire n'assurera pas l'abondance énergétique. J'en suis toujours sur la même analyse, le retour du stalinisme. Les bolcheviks l'ont emportés parce que l'empire russe dérivait de plus en plus dans la misère pendant la guerre, et les années 1920 furent économiquement terribles. Mais pour la masse, la différence avec l'empire était mince. Le communisme n'avait pas réglé le problème de l'arriération économique qui perdurait, mais il prenait la société quasiment dans l'état où l'on l'avait laissé. Si Nicolas II était impopulaire, c'est qu'il y avait de très bonnes raisons.
Seule avantage, l'aristocratie héréditaire et la bureaucratie étaient balayées, et les besoins de la nouvelle, ses privilèges étaient réduits et peu importants, même s'ils étaient réels.
Le régime soviétique a été impopulaire, jusqu'à la grande guerre patriotique. Et une certaine aisance et abondance n'a été connue par les masses que dans les années 1950.
Staline l'a emporté, parce qu'il s'est consacré à un travail de fond, la création d'une bureaucratie qui lui était attachée, qu'il protégeait et choyait, même si, à l'origine, elle était réduite (à lui et Molotov d'abord), et les grands titres qu'ils se donnaient, s'ils étaient au départ grandiloquents, et sans rien derrière, finirent par exister, et par en imposer par leur simple existence.
La bureaucratie antérieure, connue, était trop exécrée pour ne pas être éliminée. Elle avait brisé la révolution de 1905. D'ailleurs, comparé à son train de vie, le train de vie de la nouvelle bureaucratie était très frugale, et si des avantages en découlaient, ils étaient minimes, mais importants dans le contexte de l'époque.
Nous allons vivre une régression économique, accentuée par le délire immigrationniste et le délire environnementaliste, qui aura le même effet que la guerre sur la société russe.
Le glissement progressif vers le parti bolchevique ici, c'est le glissement vers l'extrême droite.
Nous vivons une époque charnière. Le glissement sera t'il encore progressif ou brutal ? C'est ce que je décrivais sous la forme de la crise "en marches d'escaliers". Progressive, elle connait des consolidations. Jusqu'au jour où la consolidation ne sera plus possible.
Par exemple, quand les Houthis et ansarallah ont pris la mouche, et ont bombardé Aramco.
La déconfiture militaire de l'occident a été totale ce jour là. Alors que la DCA russe était capable d'abattre une centaine de drones à la fois, dans le nord de la Syrie, les patriot et le bazar n'ont pas pu en neutraliser 10. Les bases militaires US sont des camps de prisonniers en devenir, et sont déjà encerclées. On aura compris que l'avantage comparatif US, l'aviation, a complétement disparu du tableau.
A l'intérieur, les privilèges de la nomenklatura de pouvoir économique ou politique sont de plus en plus insupportables.
La logique est si le pouvoir peut survivre (ce qui est possible), qu'effectivement il devienne stalinien, avec la condition stalinienne : que l'ancienne débarrasse le plancher, au profit d'une nouvelle, moins gourmande (dans un premier temps).
Pour le moment, le scénario décrit par Gail Tverberg semble se vérifier. Après la brève augmentation, le prix du pétrole se sent mal.
La dette mondiale atteint 319 % du PIB.
Tout va très bien madame la marquise. Pendant ce temps là, JM Sylvestre n'a rien compris au film.