NIOUZES DU PETROLE 12 SEPTEMBRE 2019
12 Septembre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Visiblement, les nuages noirs s'accumulent sur le front du pétrole.
D'abord, depuis janvier, le reflux de la consommation de pétrole indique une crise profonde. Une baisse de 800 000 barils par jour, c'est considérable.
Toujours aux USA, les effectifs dans le secteur pétrolier est en train d'être durement secoué.
Même "Le Point", "pointe" le problème, tout en faisant de l'humour. "Pétrole de schiste, la fin de l'eldorado ? . La production américaine de brut se tasse parce que le pétrole de schiste devient moins rentable"
D'abord, il faut bien préciser que JAMAIS, le pétrole de schiste n'a été rentable. Ce n'est qu'un "encore un instant, monsieur le bourreau", pour le système économique US. D'ailleurs, sur la production "classique", il n'y a pas, non plus de rentabilité sur la plupart des puits, qui sont subventionnés par des primes au forage, et des primes aux puits marginaux. Sans ces 2 paramètres, la production ne dépasserait sans doute t'elle pas les 500 000 barils. "Fin de l'Eldorado" ? Oui, certainement, parce que jamais personne ne l'a découvert et que ceux qui l'ont cherché sont morts, devenus fous, ou ont été pendus...
On retombe sur le problème signalé. Le pétrole est trop cher pour ses utilisateurs, et trop peu pour ses producteurs, qui ont pris d'autres habitudes depuis longtemps. La production vénézuelienne ou arabe ne poserait aucun problème s'ils vivaient comme en 1920 ou en 1950, en étant le même nombre.
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