CHILI ET CUIVRE
21 Octobre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Energie
On s'est gargarisé de la "réussite économique", du Chili, grâce au programme néo-libéral, mis en place sous Pinochet et jamais revu depuis, sinon pour aggravation.
En réalité, il semblerait, ni plus, ni moins, que l'économie chilienne est en train de "crever la bouche ouverte".
Explications ? Elle est dans le rapport de la COFACE (sans doute une bande de communiste) ; " le cuivre représente 10 % du PIB du pays, 25 % de ses recettes budgétaires et 50 % de ses recettes d’exportation. "
En gros, le pays n'existe que par et pour le cuivre, une économie de rente, propulsée par l'essor du bâtiment en Chine, une "monoville" à la soviétique, où la ville est bâtie sur un gisement, et tout dépend de l'exploitation du gisement, des cours du métal extrait.
Si l'augmentation du prix du ticket de métro, est, comme je l'ai dit déjà "la goutte d'eau qui met le feu au poudre".
Car le cours du cuivre, c'est comme le cours du pétrole, trop élevé pour les consommateurs, et trop bas pour les pays producteur.
Les "réformes", donc, néo-libérales n'ont absolument rien apporté au pays, qui s'est contenté, comme la Grande Bretagne de Thatcher, d'exploiter une ressource naturelle, qui payait largement, et au delà, les conneries errements de politique économique.
Le pays est dépend de l'or rouge. Mais si les réserves restent considérables, " le gouvernement est contraint aujourd'hui de reconsidérer la place prépondérante qu'occupe l'industrie de l'or rouge pour la nation chilienne ".
On retombe sur les cycles des économies sud américaines. Peu peuplés, les états voient des phases d'expansion et de récession venus des marchés mondiaux. Et le "développement" envisagé de certaines mines, voulant propulser la production à 12 millions de tonnes par an, n'aurait qu'aggravé les tares de l'économie chilienne, trop dépendante du cuivre.
Comme pour l'Arabie séoudite, qui a besoin d'un cours de 85 $ le baril, le Chili a besoin pour ses besoins économiques, d'un cours à 3 $ la livre. Or, la baisse récente, les "cours au tapis", ont crevé ce plancher, alors qu'en période "normale", il est à peine suffisant.
Là aussi, le problème du cuivre est un problème d'énergie. L'extraction est énormément gourmande en énergie. Il est clair aussi, que le FMI, avec sa stupidité intrinsèque, la généralisation de ses politiques par des lois internes, met le feu partout. Au Liban, comme au Chili. La situation, avec le choc énergétique, est déjà assez compliquée, sans en rajouter.
Là aussi, dans un monde qui se paupérise, la vision des "bernard Arnault" locaux, devient totalement insupportable. 1917.
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