DELABREMENT...
30 Octobre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie, #Politique
L'état "progressiste" de Californie est en train de brûler. Il lui arrive aussi d'évacuer sa population en raison des risques d'inondations, ou plutôt, des risques de ruptures de barrages.
A tout cela, une même cause, le délabrement des infrastructures. C'est tellement facile et évident de dégager de la rentabilité pendant 20 ans. Il suffit de ne pas débroussailler, et de ne pas entretenir. On vire ou on réduit au maximum les équipes qui étaient sensées le faire.
Réchauffement climatique ? Tsss !
C'est "l'explication-pour-les-couillons", qui croient tout ce qu'on raconte.
Mais en France même, on a oublié toutes ces équipes d'EDF qui étaient sur les lignes tout le temps. Il est souvent vrai que le travail des lignards n'apparaissait pas franchement comme utile. Quand tout est en ordre, on se demande pourquoi on recommence encore et encore, sans penser que tout est en ordre, c'est parce qu'on recommence encore et encore.
De l'autre côté des USA, à Pittsburgh, même maux. Un bus est avalé par un trou dans la chaussée. Vision de pays du 1/3 monde.
Même le sacro-saint cours de bourse ne vaut plus rien dire, avec l'exemple éclatant ce Coca cola, en pleine déconfiture, conjointe à une flambée boursière. Le bénéfice, le chiffre d'affaire dégringole, "Il est clair que la société est dans une situation bien pire qu’elle ne l’était il y a huit ans. Pourtant, le cours de l'action Coke a presque doublé au cours de cette période."
La perte de substance de l'économie se traduit aussi par la déconfiture de boing boing, et le triomphe (provisoire) d'Airbus.
Perdu dans leur petit monde politiquement correct, démocrates (appelé ainsi parce qu'ils ne le sont pas, hommage du vice à la vertu) et les citoyens (enfin, certains), veulent de la censure et de la destitution.
On a le même problème en Allemagne :
« Si l'Allemagne était une entreprise, il y aurait un panneau accroché à l'entrée déclarant : "On ferme." Infrastructures endommagées, Internet plus lent qu'en Roumanie, écoles sales, système énergétique en panne, avenir gâché : Le pays de Merkel est en feu. »
Alors qu’elle avait hérité une machine prestigieuse, Merkel a saboté les industries allemandes. Le texte rappelle :
« Autrefois, l'Allemagne était un pays de précision, de fiabilité et de fabrication de la plus haute qualité, dont les produits sont demandés et appréciés dans le monde entier. Après quatorze ans de gouvernement Merkel, l'Allemagne n'est pas seulement un champ de ruines sur le plan économique. Et la prochaine crise frappe déjà à la porte. »
Là aussi, le politiquement correct ferme la porte à l'efficacité. On se croirait en 1944, quand l'implosion de la machine de guerre nazie eu pour conséquence les grands revers.
Le "populisme" que les sans têtes voudraient bien voir disparaitre, ne se porte pas mal.
Il réapparait en force en argentine, avec un clivage net, entre les pas encore sacrifiés, et les déjà sacrifiés, de plus en plus nombreux.
En Angleterre, même, les tories ne se considèrent plus que comme des dépositaires d'un volonté populaire, qui se moque désormais de L'Irlande, et qui verrait une Ecosse indépendante sans sourciller. En réalité, il y a bien plus d'un siècle que l'opinion publique britannique a largué l'Irlande, et l'Ecosse bientôt sans pétrole n'a plus d'intérêt.
L'Ecosse redevient un "shitholl", de 6 millions d'habitants, à l'écart de tout. Comme l'Irlande, quand la fin de l'UE lui aura coupé le sifflet.
Bref, tout se déglingue...
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