MAL APPLIQUE...
28 Octobre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie, #Politique
Comme naguère le communisme, le libéralisme défaille, non, nous dit on, parce que le néo-libéralisme est intrinsèquement pervers, mais parce que :
- 1°) il n'y en a pas eu assez,
- 2°) il a été mal appliqué...
En réalité, ces deux systèmes, qui se voulaient universels, ignorent peuples, cultures, histoires, qui ont façonné, partout dans le monde, les populations. L'histoire vécue, même très lointaine, laisse des traces profondes dans les mentalités.
Peut on expliquer la Grande Bretagne et la France, sans la guerre de 100 ans, et la Grande Bretagne, sans la guerre des 2 roses ? La matrice de ces états est pourtant née à cette époque.
Vouloir fondre cela dans une UE stupide, incompétente, cupide et corrompue, c'est se fourvoyer.
En Argentine, donc, Macri est en passe d'être balayé. “Le sortant, Mauricio Macri, favori des élites financières et économiques, locales, régionales et internationales, est sur le départ. Une majorité d’électeurs ne lui pardonne pas son échec sur un terrain qui était a priori le sien, l’économie”.
Qu'est ce que Macri connaissait à l'économie ? Absolument rien, comme Macron. Il connaissait les dogmes, rien de plus et assiste, effaré, à leur déroute.
"l’intervention du FMI ne fait qu’établir des politiques de stabilisation qui supposent la réduction du déficit mais surtout la diminution des salaire. Autrement dit, elle engendre la diminution de la capacité d’achat, or, sans pouvoir d’achat, une économie ne peut pas fonctionner".
L'économie de rente, qui est le trait dominant en Amérique du sud, ne rentre jamais en ligne de compte ni des commentateurs, ni des analystes. Pinochet, comme Margaret Thatcher, n'ont pu déployer leur politique que parce que l'un disposait d'un gisement de pétrole, l'autre, des mines de cuivre.
Les secousses du système qui se traduisent soient par des votes dit "populistes", soient par des émeutes, suivant les pays, montrent que le système est au bout du rouleau. Les cacahouètes adressées ne freinent ni le mécontentement, ni la détermination. Bientôt, ce que voudront les peuples, c'est la tête de leurs dirigeants sur un plateau. Pour le moment, ils ne veulent que leur pognon.
En Allemagne, une élection a eu lieu. Dans l'une poussée de l'AFD, avec la victoire de Die Linke, d'un dirigeant très à cheval sur la sécurité... Et n'écoutant pas trop la ligne du parti. Le SPD est écrasé, la CDU en déroute.
En Californie, ils vont redécouvrir une haute technologie : le groupe électrogène diesel.
Le dit groupe électrogène, vient, au contraire, d'une doctrine libérale fort bien appliquée : on pille les entreprises, on n'entretient rien du tout et tout roule...
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