NOT IN LABOUR FORCE
4 Octobre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Actualités, #energie, #politique
Une bande de communistes, appelée "Reserve federale de Saint Louis", fait dans le mauvais esprit et le déviationnisme gauchiste. En effet, pendant que la presse pérore sur le fictif "plein emploi américain", ces derniers, d'une extrême mauvaise foi, dénombrent le nombre réel de sans emploi outre Atlantique.
Et c'est corsé. On arrive aux sempiternels 102 millions de chômeurs.
A l'époque de Reagan, et de son complet échec économique, on s'était mis à "assouplir" les règles de comptabilisation du chômage, comme en Grande Bretagne, d'ailleurs, où ceux-ci étaient, vite fait, dégagés en invalidité. 99 % des mineurs virés par Margaret s'y étaient retrouvés...
La grande "révolution libérale", Reagan-Thatcher n'était en fait, que l'exploitation des gisements pétroliers gaziers nouvellement rentrés en exploitation. Mer du Nord, pour la Grande Bretagne, gisement aujourd'hui, largement trépassé, Alberta, Alaska, gisement Cantarell au Mexique et pétrole vénézuélien.
A l'heure actuelle, la mer du nord n'est plus que l'ombre d'elle même, et commence à coûter plus cher que ce qu'elle ne rapporte (comme Groningen aux Pays Bas), Cantarell a été réduit à l'état de sandwich SNCF, passant de 2.2 millions de barils jour produits à 135 000, l'Alaska est dans le même état, l'état lui-même, étant ruiné, et les habitants aussi (on s'habitue très vite aux chèques de restitution des excédents budgétaires dégagés sur le pétrole), l'Alberta se débat entre ce qui reste, un pétrole bien trop coûteux, au taux de retour énergétique bas, polluant, et des puits orphelins dont les propriétaires, chargés de la dépollution sont aux abonnés absents...
Pour le Venezuela, les gouvernants actuels ne sont plus franchement des copains des USA, et de toute façon, Venezuela et Mexique sont devenus déficitaires en pétrole. Pour le Venezuela, les grosses réserves, le pétrole lourd de l'Orénoque, souffre des mêmes tares que les sables bitumineux de l'Alberta, ils sont coûteux à exploiter, et leur taux de retour énergétique est très bas. Le taux de retour énergétique, c'est la contre partie obtenue en investissant un baril de pétrole. Pour l'Alberta , c'est 3 pour 1, pour le Venezuela, on doit être à 5. En tout cas, très en dessous du seuil de rentabilité, qui se situe aux environs 10 obtenus pour 1 investi...
On notera donc sur le schéma de la reserve federale de Saint Louis, que le nombre de personnes "not in labour force", avant la crise, en 2010, était de 80 millions, et qu'il est passé à 96...
Aux USA, le pétrole de schiste, lui même, est totalement incapable de rapporter de l'argent. Son taux de retour est aux alentours de 5 pour 1, et toute la filière est dans le rouge.
Seul, le "privilège exorbitant" du dollar, permet de continuer une exploitation, totalement déficitaire. C'est pour le pays, le moment "Encore un instant, monsieur le bourreau". Les autres pays, eux, doivent dégager des excédents monétaires sur le pétrole.
Quand cette illusion se dissipera, on verra sans doute, simplement, la dislocation du pays.
Pour qui s'est promené aux USA, le constat est clair : le chômage est très élevé, mais balayé sous le tapis (bien avant la présidence Trump) et on a simplement choisi de ne pas décompter les chômeurs.
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