ET VOICI LE MUPPET SHOW...
2 Novembre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
La réalité dépasse la fiction la plus déjantée. Et l'on ne peut que constater que la bouffonnerie de notre époque.
- L'idée d'une réunification se répand en Irlande. Pourquoi ? On avait pensé que cela ne finirait pas par arriver ? En son époque, l'idée de partition, comme elle a été pratiquée était déjà condamnée. Il fallait partager différemment si on voulait le faire, en réduisant le nord à des zones incontestablement protestantes.
- Coconne cherche un taxi de retour. Il lui faudra aussi penser aller habiter dans une hutte en rentrant chez elle.
- Maduro est appuyé par 105 pays, au grand scandale du "Monde", qui croit réellement en son titre.
- Les blindés US arrivent à Deir Ezzor, pas pour protéger, pour piller, nuance.
- Les ouvriers disparaissent des écrans. Mais sont toujours là. Ils ne votent pas, ou votent RN.
- La troisième phase de démondialisation est commencée. A la différence des autres, il n'y aura pas de source d'énergie pour la relancer.
- Les étudiants "provinciaux", se voient mal à Paris. Pourquoi ? C'est bien. Ils verront des campements de migrants, des bêbêtes, rats ou chats en pagaille, des poubelles et des déchets partout, seulement pour un loyer inabordable. Et ils disent pas merci ??? C'est bien les journalistes, et d'autres, ils ne pigent rien au côté "finance". Et des parents souvent plus désargentés que les cadres habitants les grandes villes...
- Visiblement, le bordel ambiant est tel aux USA, que les élections présidentielles risquent d'être reportées sine die. C'est ce que veulent les démocrates ? Laisser Trump en place jusqu'à sa mort ?
- On nous ressort des conneries sur les baby boomers. Sans voir, qu'en réalité, ceux qui ont eu une "belle vie", ce ne sont pas les baby boomers, mais seulement une partie d'entre eux, et que les culs dorés, ce sont les pré-baby boomers. Ils ont eu l'avantage de faire partie de générations creuses. Les baby boomers, eux, ont souvent souffert d'une fin des 30 glorieuses, des taux d'intérêts hauts, du chômage. Il suffit de compter. 1944 + 60 (ans) = 2004. Donc, depuis 1974, 30 années beaucoup plus pâles. le bénéficiaire, c'est plutôt celui né en 1930. Mais n'en demandons pas trop à JM Vittori. C'est un bourgeois parisien. Donc très éloigné de toute réalité.
- "Assurance chômage des indépendants : "La réponse est parcellaire"". En réalité, rien n'empêche un indépendant, depuis des lustres, de cotiser à un système d'assurance chômage. Le seul problème, c'est qu'il ne veut pas la payer. Mentalité d'assisté. L'indépendant est sensé se payer sa propre protection sociale. Mais quand tout marche, il n'en voit pas l'utilité, et quand ça ne fonctionne plus, il n'a plus les moyens. Les salariés n'ont pas cet état d'âme, on ne leur a jamais demandé si ils voulaient cotiser au chômage, même s'ils ont peu de moyens. Même problème pour les retraites. Les indépendants ont choisis, dans les années 1950 d'avoir des retraites de merde, parce qu'ils voyaient gonfler leur patrimoine. Donc ils ont cotisé au minimum.
- une vidéo assez ancienne. "La France en Face". (merci à l'internaute qui me l'a signalé). Avec des vrais morceaux d'anthologie. Les études d'anthropologie pour la fille d'ouvrier, ou comment se retrouver dans la merde sans peine. Donc, 60 % de territoires déclassés, avec la clef qui permet de comprendre : on peut au moins, y avoir un toit. Pas non plus, la moindre allusion au fait déterminant, la crise énergétique. Il est facile d'abandonner des territoires "périphériques", mais à 60 % de la population, c'est plus tellement périphérique, mais central, pour concentrer, tout, sur certains territoires. Mais si l'on prend le cas de Bordeaux, par exemple, une fois que l'ex-maire, brillant élève de première semaine de Cap Comptable, qui avait cru comprendre la définition du patrimoine (ensemble des biens et créances possédés, diminué des dettes), il n' fait que ruiner, à terme, la ville, en gonflant son endettement.
Ces villes, d'ailleurs, ont atteint leurs limites en terme d'espaces, de ressources vitales disponibles, et vont atteindre, sous peu, leur point de basculement. C'est déjà fait en Californie, avec l'expansion exponentielle des charges, qui fait que pour être "classe moyenne", il faut gagner plus de 350 000 $.
Le muppet show, est donc fini, ridicule, dépassé par la réalité...
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