IDEOLOGIE, RELIGION, SCIENCES ET CORONAVIRUS...
25 Février 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND
40 à 70 % de la population mondiale pourrait être atteinte par le coronavirus, et comme dans beaucoup de cas, la plupart des personnes n'en ressentiront rien.
Mails la ligne de démarcation est claire entre les religieux et idéologues, plus attachés à leur religion de libre échange et européenne, qu'à la réalité, et les pragmatiques, et en gros, monsieur tout le monde, qui voit bien les limites de l'exercice de la "liberté". Si le blocage économique chinois dure encore un mois, ou plus, ce n'est pas une perte de 0.1 % de la croissance à laquelle nous allons assister. On est déjà bien au delà. En récession mondiale, il faut l'avouer.
C'est l'écroulement d'une économie de pacotille qui avait déjà bien du mal à exister. Et qui existera de moins en moins.
On peut aussi penser à un recul très net du pib ou "croissance négative" et la mise à mal pure et simple d'une bulle de surestimation, surtout dans les pays occidentaux...
Pour ce qui est de l'inflation, rien n'est moins sûr. Quand chacun reste claquemuré chez lui, et "expédie les affaires courantes", il n'y a pas d'inflation. Seulement les livrets d'épargne qui gonflent un peu plus et des tas de dépenses fictives ou des fanfreluches qui disparaissent...
La grande peste noire a été une période intense de déflation, d'abord, des prix agricoles des produits végétaux, une plus grande demande de produits carnés, et une explosion des prix des produits industriels.
là, je vois mal la demande de produits industriels exister même. Alors, s'il n'y a pas de consommateurs, l'absence d'offre a peu d'importance, quand aux services essentiels, on peut continuer à les faire exister.
Pour ne pas rompre avec la religion et l'orthodoxie du dogme, on ne veut pas fermer les frontières. Politiquement, c'est tant mieux. Les bellâtres européistes et libre-échangistes se feront encore plus haïr, avec leurs belles têtes de grivots.
Experience "in vivo", Poutou distance le candidat LAREM. Il va finir par prendre la grosse tête.
Petite nouvelle légère du moment : Les Houthis bombardent encore. L'ONU condamne les pertes civiles, surtout quand elles sont séoudiennes. Mais avec la dépression actuelle, on s'en fout, le pétrole séoudien est de trop. Et si le royaume s'effondre, faute de pesetas, on s'en fout aussi.
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