CORONAVIRUS 16/03/2020
Les nouvelles se confirment, la Chine a arrêté sa pandémie, la plupart des nouveaux cas sont IMPORTES, la pandémie flambe en Europe, et ailleurs, sans aucun doute.
On passera, sans aucun doute, sous peu, sous le régime du confinement total. Et l'épidémie s'arrêtera. Quand au Royaume Uni, il a choisi de devenir le shithole. Perdre 1 ou 2 millions de personnes ? C'est l'aboutissement du néo-libéralisme.
Bien entendu, aussi, le coronavirus touche sans doute plus les fumeurs, les zones polluées, les fragiles en tous genres.
Mais l'élément le plus important, c'est que le monde d'hier, malade depuis 2008, en réanimation depuis septembre 2019, en aggravation depuis janvier, vient d'expirer avec le coronavirus. Le mondialisme/globalisme, c'est une monstruosité et un monceau de conneries et de connards, et ses suppôts, des idiots. Le coronavirus est l'aboutissement logique. Le moindre grain de sable, et c'est le déraillement du train.
- La crise économique qui vient s’annonce dramatique: une vague de chômage, sans commune mesure avec celle de 2008, consécutive à l’arrêt complet de la vie économique et sociale, s’apprête à ravager la France et toute l’Europe, de gigantesques déficits publics et explosion des dettes en résulteront compromettant, de toute évidence, la survie de l’euro.
- la fin de la mondialisation bienheureuse, du monde sans frontière, de l’individualisme roi et du culte de l’argent, au cœur de l’idéologie dominante depuis les années 1990. La tragédie actuelle, venue du fond de la Chine, sera toujours perçue comme l’aboutissement ultime de l’idéal de globalisation.
- L’écroulement du projet européen: cette crise a démontré jusqu’à la caricature la faillite de la solidarité européenne, à l’image d’une Union européenne inexistante, d’une Italie abandonnée à son triste sort, de la course à l’isolement et des fermetures de frontières.
- La fin de l’idéologie ultra-libérale et anti-Etat, au regard de l’affaiblissement des capacités médicales et hospitalières, produit de plusieurs décennies de restrictions budgétaires drastiques: la grande terreur qui submerge en ce moment la France tient à la perspective d’une saturation des capacités de soins – à l’image de l’Italie ou du grand Est – autant qu’à la gravité de la maladie.
- Une violente et brutale aggravation du malaise démocratique. Après les élections présidentielles et législatives de 2017 biaisées par le scandale, le premier grand scrutin national de ce quinquennat vient à son tour de sombrer dans le chaos – voire le doute quant à sa légitimité. Qui peut croire, que les votes prochains, ceux de 2022, ont la moindre chance de se dérouler dans une atmosphère digne de la démocratie ?
Le monde pouvait vivre, sans remise en question, une dégradation lente, et continuer son train de libéralisme. Aujourd'hui, devant le caractère massif de la crise, il n'y a plus d'échappatoire, et Macron apparait comme un jocrisse, accroché à ses croyances de frontières ouvertes. Pourtant, la TOTALITE de nos voisins, des "européens convaincus", ont fermés leurs frontières.
Hier a été un jour de vote sanction. 56 % d'abstentions, totalement inhabituel pour ce genre de scrutin, prisé. Le vote sanction des pieds. Je regardais sur la Haute Loire, à peine 3 ou 4 communes n'ont pas élus leurs conseil municipales, et la plupart du temps, ce n'était même pas la peine de se déplacer, il n'y avait qu'une liste.
Incohérence du gouvernement, qui plaide pour de la sécurité, en laissant des bétaillères-bureaux de votes ouverts.
Les "simples gens" ont plus de bon sens que les importants. Bruno Le Maire nous annonce qu'il n'y aura pas de pénurie. Si l'on s'en tient aux dernières déclarations, c'est l'indication qu'il va y avoir des pénuries.

Après, d'après les commentateurs, il n'y a pas eu de poussée RN. Logique, les révoltés étaient restés chez eux, avec raison, il y a eu prime au sortant, de manière évidente, et évaporation de LAREM.
"Il faut beaucoup d’aveuglement pour croire que le pouvoir LaREM sera reconduit en 2022. Mais le plus invraisemblable, c’est qu’aucune solution de rechange ne semble s’esquisser nettement. Allons nous vers un chaos politique toujours plus grand? Et qu’en sortira-t-il ?"