CORONAVIRUS 30/03/2020
30 Mars 2020 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #pandémie, #Economie
L'onde de choc politique du coronavirus n'en finit pas de se propager.
Alors qu'aux USA, on prie pour que le remède de Raoult soit efficace, en France, on le débine encore. On ne se pose pas de questions aux USA, on va agir. D'ailleurs, il y a le feu. 3 millions de personnes à la soupe pop à NY.
Sans doute, parce que, comme pour le reste, tests, gants, surblouses, masques, respirateurs, on n'en a pas assez. Donc on préfère les sacrifices humains, pour pallier le manque de matériel, comme en 1914.
Bien entendu aussi, on a pas vu les réquisitions d'industries, pourtant largement à l'arrêt pour les fabriquer, et même fabriquer des respirateurs à bon marché, pas forcément le dernier cri de la technologie, mais, qui ferait office de pis aller.
L'union sacrée, dont se gargarise le président, n'est qu'un mot. Déjà, toute l'opposition ne cache pas son hostilité, et les mesures sur le terrain, mettent du temps à monter en puissance. De fait, la machinerie économique, externalisée, répond mal.
Comme je l'ai dit, les besoins en masques, rien que du personnel médical, sont immenses, estimés à 15 millions par jour. Parce qu'un masque dure quelques heures, qu'il en faut beaucoup aussi, parce qu'à changer dès que souillé, et que le personnel est aussi sensé en mettre aux patients. Et un généraliste, par exemple, peut voir beaucoup de patients par jour, même pour d'autres motifs. Et plus on voit de monde, plus on est susceptible de tomber malade.
Le grand malade et cloporte de l'Elysée, lui, est toujours en retard d'une guerre, d'une annonce, et complétement paumé dans des habits trop grands pour lui.
En Allemagne, les grandes firmes en profitent pour ne plus payer leur loyer.
On parle désormais de 6 mois de confinement, et non plus 6 semaines.
Les entreprises qui peuvent encore travailler se reconvertissent à grande allure. Smirnoff produit du gel hydro-alcoolique, comme LVMH, et les usines de sucre fabriquent de l'alcool.
Visiblement, les italiens sont furieux envers l'Union Européenne, sa connerie, ses atermoiements, et ses insuffisances. Les chefs d'état de l'UE, pourtant tous européistes béats hier, se déchirent. Plus le choc sera violent sur la population, comme en Espagne et en Italie, plus le rejet sera important. L'UE devient le repoussoir et le vomitif. Si une nouvelle vague d'austérité devait voir le jour après, ce qui est peu probable, on atteindrait les limites. Un pandémie fait aussi sauter les barrières mentales.
Bruno Gaccio, lui, pense aux poursuites (En France), ce qui serait la version polie, la version moins polie serait le croc de boucher.
Sur Xerficanal, on doute que le bâtiment puisse redémarrer après la crise. Poser la question, c'est déjà y répondre.
Choc d'offres et de demandes... Plus d'offre, ni de demande, toutes les pandémies rebattent les cartes. Comme la peste noire, qui entraina l'effondrement des cours du blé, la flambée des salaires, et une offre abondante de produits carnés.
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